Aglaé (Charite)

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Aglaé
Mythologie grecque
Aglaé, Corfou, Achilleion
Aglaé, Corfou, Achilleion
Caractéristiques
Fonction principale Déesse de la « splendeur »
Résidence Océan
Lieu d'origine Grèce antique
Période d'origine Grèce archaïque
Groupe divin Les Charites
Compagnon(s) Euphrosyne et Thalie
Famille
Père Zeus
Mère Eurynomé
Fratrie Sœurs: Les autres Charites (Euphrosyne, Thalie) et de nombreux demi-frère et sœurs par son père Zeus
Conjoint Héphaïstos (époux)
• Enfant(s) Les jeunes Charites (Philophrosyne, Euphème, Eukléia et Euthénia)


Dans la mythologie grecque, Aglaé (en grec ancien Αγλαΐα / Aglaḯa, « éclat, beauté, parure ») est la plus jeune des trois Charites (Grâces). Elle est la beauté dans ce qu'elle a de plus éblouissant, la « splendeur ».

Amour et descendance[modifier | modifier le code]

Aglaé passe, selon Hésiode, pour l’épouse d’Héphaïstos à la place d’Aphrodite et aussi pour la messagère de cette dernière.

De ses amours avec Héphaïstos naissent quatre filles, les « jeunes Charites » : Philophrosyne, Euphème, Eukléia et Euthénia[1].

Représentation[modifier | modifier le code]

Elle apparait le plus souvent en compagnie de ses sœurs, comme l'une des trois Charites.

Elle est représentée sur une peinture à l'encaustique sur marbre du peintre grec Alexandre l'Athénien découverte à Herculanum, connue sous le nom Les joueuses d'osselets la représentant accroupie en compagnie d'Hilaera, debout, au-dessus d'elles Phœbé sœur d'Hilaera, essayant de raccommoder Niobé et Latone[2], 420 × 400 cm, musée archéologique national de Naples[3].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page d'Héphaïstos sur Le Grenier de Clio
  2. Alexandre Dumas, vol.6, p. 710, éd. Meline Cans et Cie, 1843
  3. Archéologia, N°571, décembre 2018, p.43, photographie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Pages connexes[modifier | modifier le code]

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