Akeh

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Akeh
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Nord-Ouest
Département Boyo
Démographie
Population 3 098 hab. (2005[1])
Géographie
Coordonnées 6° 18′ 00″ nord, 10° 27′ 00″ est
Altitude 1 788 m
Localisation
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Akeh
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Akeh
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Akeh

Akeh (ou Ake) est une localité du Cameroun située dans l'arrondissement (commune) de Fundong (Fundong Council), dans le département du Boyo et la Région du Nord-Ouest.

Population[modifier | modifier le code]

Akeh fait partie du pays Kom. Cependant « kom » est devenu le terme générique désignant plusieurs chefferies indépendantes – outre Akeh, Achain, Ajung, Mbenka, Mbesinaku, Mbueni, Baicham, Baiso[2] et Menjang – conquises par les Kom, le plus souvent sous le règne de Foyn Yuh (1865-1912[3]). La plupart de ces petites chefferies vassales comptaient moins de 400 personnes[2].

On y parle[4] un dialecte du kom[5], une langue des Grassfields du groupe Ring.

Lors du recensement natiobnal de 2005, Akeh comptait 3 098 habitants[1].

Une étude locale de 2012 estime la population à 10 500 personnes, dont 6 500 femmes et 4 000 hommes[6] .

Géographie[modifier | modifier le code]

Akeh est un village où se trouve la cascade d'Akeh, un don de la nature permettant à sa modeste population villageoise de s'y retrouver pour des moments de détente[7] .

Environnement[modifier | modifier le code]

Akeh fait partie de la zone montagneuse et forestière connue sous le nom de Kilum-Ijim Forest (en). Un plan de gestion, le Community Forest Management Plan, a été élaboré et adopté par le village[8].

Santé publique[modifier | modifier le code]

Un hôpital privé baptiste, le Akeh Baptist Health Center, est installé dans le village[9].

Éducation[modifier | modifier le code]

Akeh dispose notamment d'un établissement scolaire public de premier cycle, anglophone[10] et d'une école privée chrétienne, le Akeh Baptist College[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Répertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, vol. 4, t. 7, Bureau central des recensements et des études de population, (lire en ligne), p.299.
  2. a et b (en) Paul Nchoji Nkwi, Traditional government and social change : a study of the political institutions among the Kom of the Cameroon Grassfields (thèse), Fribourg, University Press, (ISBN 9783827101150), p.15.
  3. (en) Willibroad Dze-Ngwa, E. S. D. Fomin, Daniel Abwa, Albert-Pascal Temgoua, Boundaries and History in Africa, African Books Collective, 2013, p. 50 (ISBN 9789956791019)
  4. (en) Daniel Franck Idiata & Gabriel Mba (dir.), Studies on voice through verbal extensions in nine Bantu languages spoken in Cameroun, Gabon, DRC and Rwanda, Lincom, München, 2003, p. 81 (ISBN 3-89586-716-0)
  5. Ethnologue [bkm].
  6. Fundong Council Development Plan 2012, p. 20.
  7. Fundong Council Development Plan 2012, p. 18.
  8. (en) Participatory Kilum-Ijim Mountain Forest management through forest regeneration and apiculture for livelihood improvement, FFEM/UICN, 16 mars 2015 [1]
  9. (en) Bamenda Ecclesiastical Province Health Assistance, Archidiocèse de Bamenda, février 2013 [2]
  10. GSS Akeh [3]
  11. (en) « The Educational Department », Cameroon National Baptist Convention [4]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Martin Cheek, Jean-Michel Onana and Benedict John Pollard (ed.), The plants of Mount Oku and the Ijim Ridge, Cameroon: a conservation checklist, Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, 2000, 211 p. (ISBN 1-8424-6016-1)
  • (en) Z. F. Dempster, Zone Study Report, Fundong Rural Council Area, Menchum Division, North West Province Cameroon, Pan African Institute for Development, West Africa, Buea, 1982, 41 p.
  • (en) Paul Nchoji Nkwi and Jean-Pierre Warnier, Elements for a History of the Western Grassfields, Université de Yaoundé, 1982, 236 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en) Fundong, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
  • (en) Fundong Council Development Plan, PNDP, , 20 p. (lire en ligne).