Aki (cuirassé)

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Aki (安芸)
illustration de Aki (cuirassé)
Le cuirassé Aki.

Type Cuirassé semi-Dreadnought
Classe Satsuma
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Arsenal naval de Kure
Commandé 1904
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé comme cible le
Équipage
Commandant Tatsuo Matsumura
Kiyokazu Abo
Équipage 931 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 150 m
Maître-bau 25,5 m
Tirant d'eau 8,4 m
Déplacement 20 423–22 150 tonnes
Propulsion 2 × machines à vapeur à triple expansion
15 × chaudières Miyabara
2 × hélices
Puissance 24 000 ch (18 000 kW)
Vitesse 20 nœuds (37 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture blindée: 102–229 mm
Pont blindé: 51–76 mm
Casemates: 152 mm
Tourelles: 178–229 mm
Château: 152 mm
Armement 2 × canons doubles de 305 mm
6 × canons doubles de 254 mm (en)
8 × canons simples de 152 mm (en)
12 × canons simples de 76 mm
5 × tubes lance-torpilles de 457 mm
Rayon d'action 9 100 milles marins (16 900 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Pavillon Empire du Japon

L'Aki (安芸?) est un cuirassé de type semi-Dreadnought de la classe Satsuma construit pour la marine impériale japonaise dans les années 1900. Nommé d'après la province d'Aki[1], il fut le premier cuirassé à propulsion par turbines à vapeur[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en , l'Aki est en maintenance à l'arsenal naval de Kure. Après sa mise en service, il est affecté à la 1er escadre de cuirassés jusqu'en 1918, date à laquelle il est transféré dans la 2e escadre de cuirassés, ne participant à aucun combat[3]. Le navire est désarmé à l'arsenal naval de Yokosuka en 1922, se conformant aux dispositions du traité naval de Washington. Rayé des listes le 1923 et converti en navire cible, le l'Aki est coulé par le croiseur de bataille Kongō et le cuirassé Hyūga dans la baie de Tokyo le [4]. Deux de ses tourelles de 10 pouces ont été installées comme batteries côtières sur l'île de Jōga-shima, pour protéger la baie de Tokyo pendant la Seconde Guerre mondiale[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Silverstone 1984, p. 325.
  2. Itani, Lengerer & Rehm-Takahara, p. 60 et note 19 de bas de page, p. 79
  3. Preston 1972, p. 195
  4. Jentschura, Jung & Mickel, p. 24
  5. (ja) « Coastal Fortresses » (consulté le )
  6. « Survey of Japanese Seacoast Artillery », General Headquarters, United States Army Forces, Pacific, (consulté le ), p. 92

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) David C. Evans et Mark R. Peattie, Kaigun: Strategy, Tactics, and Technology in the Imperial Japanese Navy, 1887–1941, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (réimpr. 2012), 661 p. (ISBN 978-1-591-14244-7, 978-1-848-32159-5 et 978-0-870-21192-8)
  • (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One, Barnsley, South Yorkshire, UK, Seaforth, , 408 p. (ISBN 978-1-848-32100-7, lire en ligne)
  • (en) Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-907-3)
  • Robert Gardiner (edt.), Warship 1992, London, Conway Maritime Press, , 256 p. (ISBN 978-0-851-77603-3), « Japan's Proto-Battlecruisers: The Tsukuba and Kurama Classes »
  • (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-870-21893-4, OCLC 34017123)
  • (en) Antony Preston, Battleships of World War I: An Illustrated Encyclopedia of the Battleships of All Nations 1914–1918, New York, Galahad Books, (ISBN 0-88365-300-1)
  • (en) Paul H. Silverstone, Directory of the World's Capital Ships, New York, Hippocrene Books, (ISBN 0-88254-979-0)

Liens externes[modifier | modifier le code]