Alexandra Petrova

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Aleksandra Gennadievna Petrova
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Alexandra Guennadievna Petrova (Алекса́ндра Генна́диевна Петро́ва), née le à Léningrad, est une femme de lettres et poétesse russe.

Biographie et activité littéraire[modifier | modifier le code]

Alexandra Guennadievna Petrova naît à Léningrad, actuelle Saint-Pétersbourg. Elle est diplômée en lettres de l'université de Tartu; elle se spécialise dans l'œuvre de Leonid Dobytchine (1894-1936), auteur expérimentaliste et critique du réalisme soviétique qui disparut en 1936[1]. Alexandra Petrova s'installe de 1993 à 1998 à Jérusalem, où elle étudie l'histoire de l'art à l'université. Depuis 1999, elle vit principalement à Rome[2].

Sa poésie est publiée dans des revues russes, telles que Zvezda (Saint-Pétersbourg), Zerkalo (Tel-Aviv), Znamia (en russe : Знамя) (mensuel publié à Moscou), Mitine journal (en russe : Митин журнал), Continent (Paris, puis Saint-Pétersbourg)[3], Novoïe Literatournoïe Obozrenie (bimensuel fondé en 1992 par Irina Prokhorova[2],[4]), ainsi que dans des revues étrangères, comme: Literary Revue (New York), Sveste (Belgrade), Povelia (Belgrade), Circumference (New York), Zoland Poetry (Hanover, New Hampshire). Elle collabore avec des revues italiennes: Poesia qui dans son numéro 167 de lui dédie sa couverture (Crocetti Editore), Sud (Lavieri Editrice) et des blogs collectifs, tels que Nazione Indiana. Elle-même est traductrice de l'italien au russe d'écrivains, tels que Patrizia Cavalli, Elio Pagliarani et du philosophe Paolo Virno (Grammatica della moltitudine : per una analisi delle forme di vita contemporanee).

En 1994, elle publie son recueil de poésies Linia otryva (Point de détachement) et en 1999 aux éditions NLO un livre de prose et de poésie Vid na jitelstvo (que l'on peut traduire par Permis de vivre ou Permis de séjour, ou encore Vue sur l'existence), et elle est finaliste du Prix Andreï Biély[2].

En 2003, Alexandra Petrova publie une opérette philosophique en dix scènes I pastori di Dolly pour les éditions Onyx de Rome.

En 2003, ses poésies sont traduites en italien dans l'anthologie La nuova poesia russa (Crocetti editore) avec un essai de Viktor Krivouline.

En plus de l'italien, ses textes sont traduits en anglais, en hébreu moderne, en portugais, en slovaque, en serbe et en chinois.

Altri fuochi, son recueil de poésies traduit en italien est publié par Crocetti editore en 2005 dans la collection collana Neòteori[5].

Un nouveau recueil de poésies sort en 2008 en Russie sous le titre de Tolko derevia (Arbres seulement) aux éditions NLO (finaliste du Prix Andreï Biély).

En 2016, elle fait paraître son roman Appendix, grâce auquel elle obtient le prix Andreï Biély, dans la catégorie prose[2].

Stephanie Sandler et Alexandre Goldstein sont spécialistes de son œuvre.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Linia Otryva (Mitin žurnal-Severo-Zapad, 1994)
  • Vid na žitel'stvo (Novoe Literaturnoe Obozrenie, 2000)
  • I pastori di Dolly (Onyx, 2003)
  • Altri fuochi (Crocetti Editore, 2005)
  • Tol'ko derev'ja (Novoe Literaturnoe Obozrenie, 2008)
  • Appendix (Novoe Literaturnoe Obozrenie, 2016), roman

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Stephanie Sandler, The Poetry of Displacement, and the Poetry of Aleksandra Petrova. In: Sankirtos, Studies in Russian and Eastern European Literature, Society and Culture: In Honor of Tomas Venclova., Frankfurt, Peter Lang, (lire en ligne)
  2. a b c et d (en) « Alexandra Petrova on migrations, Rome and her Appendix », sur NYU Jordan Center (consulté le )
  3. « 2011 Resident Participants | The International Writing Program », sur iwp.uiowa.edu (consulté le )
  4. (ru) Site de NLO[source insuffisante]
  5. (it) « Introduzione al volume Altri fuochi (Crocetti 2005) », sur Site de la compagnie Giardini Pensili (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]