Alexandre Bache

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alexandre Bache
Alexandre Bache

Naissance
Rouen (Seine-Maritime)
Décès (à 68 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17991834
Distinctions Baron
Commandeur de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Alexandre Bache, né le à Rouen (Seine-Maritime), mort le à Paris, est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme soldat au 9e régiment de dragons, il passe brigadier le , brigadier fourrier le suivant et sous-lieutenant le .

Il fait les campagnes de l’an VIII et de l’an IX à l’armée d’Italie, et celles de l’an X à l’an XIII à l’armée de l'Ouest. Il se distingue le , en chargeant à la tête de 40 dragons, une colonne d’insurgés qui veulent s’emparer du pont de Mauves, la culbute et la fait prisonnière. Dans cette affaire il reçoit un coup de feu à la jambe et a son cheval tué sous lui. Il est nommé lieutenant le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Désigné avec son régiment pour faire partie de la Grande Armée de l’an XIV à 1807, il prend part aux campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Il reçoit son brevet de capitaine le , et de 1808 à 1811, il combat en Espagne. Le , son régiment est renommé 4e régiment de chevau-légers lancier. Il fait la campagne de Russie en 1812, puis celle de Saxe en 1813. Il est nommé chef d’escadron le , et en 1814, il fait la campagne de France.

Lors de la première restauration, il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Pendant les Cent-Jours, il participe à la bataille de Waterloo, et il est mis en demi-solde le .

Il est rappelé à l’activité le , avec le grade de major, dans le 1er régiment de dragons, et il passe le , dans le 7e régiment de dragons, avec le grade de chef d’escadron. En 1823, il est appelé en Espagne et il est nommé lieutenant-colonel dans ce régiment, qui devient 7e régiment de cuirassiers en 1825. Il est créé baron par lettre patentes du .

Il est promu colonel commandant le 10e Régiment de Cuirassiers le , et il participe à sa dernière campagne avec son régiment en Belgique. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le , et il est admis à la retraite le 1er avril suivant.

Il meurt le à Paris.

Décorations, titres, honneurs[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 493.
  • « Cote LH/86/66 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1833, Levrault, , p. 339-409-411-.
  • Georges Guimet de Juzancourt, Historique du 10e Régiment de Cuirassiers (1643-1891), Berger-Levrault, , p. 90-91.
  • Albert Révérend et Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Volumes 1 à 2, H. Champion, , p. 84.