Alexis O'Hara

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Alexis O'Hara
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Alexis O'Hara est une artiste interdisciplinaire qui vit à Montréal. « Sa pratique exploite les allégories de la voix humaine via l'improvisation électronique, la performance et l'installation[1]. »

Biographie[modifier | modifier le code]

Étant une artiste interdisciplinaire, Alexis O'Hara mêle l'installation artistique, la performance, l'improvisation électronique, ainsi que la poésie. Son art se situe à la frontière de toutes ces disciplines. « Autodidacte et impertinente, elle s’intéresse à l’usage inapproprié et au réemploi inventif de matériaux désuets[2]. »

Elle a notamment publié, en 2001, un recueil de poésie intitulé (More than) Filthy Lies aux éditions Spaghetti Dance Paperback. Elle a aussi fait paraître deux albums de musique In Abulia (2002) et Ellipsis (2010), en plus de ses quatre petits albums : Music for Breakups (2003), Suck Machine (2016), Trout vs. Eagle (2016) et LX6 et JROBOT play Le Suck Machine (2016)[3].

« Subject to Change » et « L'éponge à soucis » sont deux de ses projets interactifs dans lesquels elle explore la performance interactive documentaire en intègrant l'électronique portative et des propos directs avec le public[1].

Elle a également fait une installation sonore nommée « Sqeeeque - L'igloo improbable », qui a accueilli des milliers de participants à travers l'Europe et le Canada. Cette installation est notamment la première acquisition à la collection d'art numérique du Haus der Elektronische Kunst à Bâle. En 2013, cette œuvre fait l'objet d'une tournée des Maisons de la culture à Montréal et fait même partie d'une exposition à la Gaité lyrique de Paris[1].

En automne 2014, elle a été sélectionnée par le Regroupement des centres d'artistes autogérés du Québec pour participer à un échange Montréal - La Havane dans lequel elle sera invitée à présenter des ateliers de création à des artistes cubains à la Fondation Ludwig[2]. « Cette approche de formation tant pratique que théorique, a pour objectif de partager avec les créateurs cubains l’information de pointe concernant les nouveaux outils et dispositifs de création, de production et de diffusion de l’art actuel[2]. »

Elle fait partie du duo artistique «Et tu, Machine» avec l'artiste et designer Atom Cianfarani. Leurs pratiques « comprennent des interventions urbaines, des installations, des performances sonores, des sculptures lumineuses et la conception d’infrastructures vertes. Ce duo est particulièrement dédié à la subversion spatiale, le sauvetage des déchets et la renaissance d’objets. Et tu, Machine s’engage à détourner les paysages urbains et les situations sociales pour créer des circonstances mettant en valeur l’esprit anarcho-écolo du Queer Imagineering (génie imaginaire queer)[4]. » Ensemble, ils ont monté plusieurs projets tels que la performance OUFF[5] et CULTURE[4].

Ses performances et concerts ont été présentés dans différents contextes en Slovénie, Autriche, Mexique, Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, Irlande, France, Belgique, et à travers le Canada et les États-Unis. Elle a également partagé la scène avec de grands noms tels que Diamanda Galàs, Ursula Rucker, Henri Chopin ainsi que TV on the Radio[6],[7].

Elle offre plusieurs ateliers de création « qui mélangent jeux surréalistes, improvisations vocales et manipulations électroniques de sons, parmi eux le populaire Noise School for Feminists[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

  • (More than) Filthy Lies, Montréal, Spaghetti Dance Paperback, 2001, 99 p. (ISBN 9780968904701)

Musique[3][modifier | modifier le code]

Album (LP)[modifier | modifier le code]

  • In Abulia, [enregistrement sonore], Montréal, Alexis O'Hara, 2002.
  • Ellipsis, [enregistrement sonore], Montréal, Alexis O'Hara, 2010.

Petit album (EP)[modifier | modifier le code]

  • Music for Breakups, [enregistrement sonore], Montréal, Alexis O'Hara, 2003.
  • Suck Machine, [enregistrement sonore], Montréal, Alexis O'Hara, 2016.
  • Trout vs. Eagle, [enregistrement sonore], Montréal, Alexis O'Hara, 2016.
  • LX6 et JROBOT play Le Suck Machine, [enregistrement sonore], Montréal, Alexis O'Hara, 2016.

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

  • 2014 : Nommée par le Regroupement des centres d'artistes autogérés du Québec pour participer à un échange Montréal - La Havane[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Alexis O’Hara », sur Les Filles électriques (consulté le )
  2. a b c et d (en-US) « Alexis O'Hara sélectionnée pour participer à l’échange Montréal — La Havane à l’automne 2014 », sur Réseau Art Actuel, (consulté le )
  3. a et b « Alexis O'Hara », sur Alexis O'Hara (consulté le )
  4. a et b « TOPO • Culture - Et tu, Machine - Du 7 septembre au 13 octobre 2018 », sur TOPO (consulté le )
  5. (en-US) « Alexis O'Hara (Montreal): OUFF », sur Public Energy Performing Arts (consulté le )
  6. (en-US) « Alexis O’Hara », sur Ada X, (consulté le )
  7. « Alexis O’Hara », sur SMCQ (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]