Alfred Adler (ethnologue)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alfred Adler
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Conjoint
Laure Adler (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Site web
Distinction

Alfred Adler, né en 1934, est un anthropologue et ethnologue français, spécialiste des religions d'Afrique subsaharienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alfred Adler naît en 1934. Il est un enfant caché pendant la Seconde Guerre, et perd ses parents et sa sœur, assassinés en déportation[1].

Il est chercheur au CNRS à partir de 1964[1], directeur de recherches retraité à l'École pratique des hautes études où il était titulaire de la chaire « Religions d’Afrique noire »[2]. Ses travaux s'inscrivent dans le champ de l’anthropologie politique et religieuse de l’Afrique noire[1].

Il a été l'époux de Laure Adler et ils ont eu un fils.

Son ouvrage Le pouvoir et l’interdit. Royauté et religion en Afrique noire a été récompensé par le prix Louis-Castex de l'Académie française en 2001[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • (avec András Zempléni), Le bâton de l'aveugle : divination, maladie et pouvoir chez les moundang du Tchad, Hermann, 1972, 223 p. (ISBN 9782705656874)
  • La mort est le masque du roi : la royauté sacrée des Moundang du Tchad, Payot, 1982, 427 p.
  • « L'amitié chez les Moundang », 1985 (extrait de Culture, tome V, vol. 1)
  • « Le royaume moundang de Léré », dans Claude Tardits (dir.), Princes & serviteurs du royaume : cinq études de monarchies africaines, Société d'ethnographie, Paris, 1987, p. 137-170
  • « Royauté et sacrifice chez les Moundang du Tchad », dans Michel Cartry (dir.), Sous le masque de l'animal : essais sur le sacrifice en Afrique noire, Presses universitaires de France, Paris, 1987, p. 89-130
  • « Des rois et des masques : essai d'analyse comparative (Moundang du Tchad, Bushong de l'ex-Zaïre) », dans L'Homme (Paris), n° 145, janvier-, p. 169-203
  • Le pouvoir et l'interdit : royauté et religion en Afrique noire, A. Michel, 2000, 330 p., Prix Louis-Castex de l’Académie française en 2001[4],[5].
  • Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, politique et sorcellerie en Afrique noire, éditions du Félin, 2006, 248 p.[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Yoram Mouchenik, « Un anthropologue des confluences », L'autre, vol. 14, no 2,‎ , p. 135-142 (lire en ligne, consulté le ).
  2. [compte rendu] Jean-Aimé Dibakana Mouanda, « Adler, Alfred. – Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, sorcellerie et pouvoir en Afrique noire », Cahier d'études africaines, nos 189-190,‎ , p. 353-356 (Adler, Alfred. – Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, sorcellerie et pouvoir en Afrique noire, consulté le ).
  3. « Prix Louis Castex - Alfred Adler », sur Académie française, (consulté le ).
  4. [compte rendu] Jean-Pierre Chrétien, « Alfred Adler, Le pouvoir et l'interdit. Royauté et religion en Afrique noire. Essais d'ethnologie comparative », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 56, no 2,‎ , p. 553-554 (lire en ligne, consulté le ).
  5. [compte rendu] Luc De Heusch, « Alfred Adler, Le pouvoir et l'interdit. Royauté et religion en Afrique noire », Journal des africanistes, vol. 72, no 1,‎ , p. 269-272 (lire en ligne, consulté le ).
  6. [compte rendu] Julien Bonhomme, « Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, politique et sorcellerie en Afrique noire », Archives de sciences sociales des religions, vol. 136, no 2,‎ (Roi sorcier, mère sorcière. Parenté, politique et sorcellerie en Afrique noire, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]