Alice Ceresa

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alice Ceresa
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité
Autres informations
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: ASL-Ceresa)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Alice Ceresa, née le à Bâle et morte le à Rome, est une écrivaine suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alicia Ceresa, qui signe Alice, est issue d’une famille tessinoise. Après ses études à Bâle et Bellinzone (où elle travaille au journal Il dovere), s’installe à Zurich et écrit pour Die Weltwoche et Svizzera italiana.

Elle y rencontre Luigi Comencini, Franco Fortini, Ignazio Silone et d’autres exilés italiens.

En 1950, elle s’installe à Rome, où elle collabore à Tempo presente (it) et Botteghe Oscure (it). Elle publie également dans Les Lettres nouvelles.

Ses œuvres littéraires alors publiées, toutes consacrées à la question des femmes, et alors précurseures, sont immédiatement remarquées par la critique[2].

La figlia prodiga inaugure la collection « La ricerca letteraria » chez Einaudi, dirigée par Guido Davico Bonino (it), Giorgio Manganelli et Edoardo Sanguineti, remporte le Prix Viareggio Opera Prima. La tension expérimentale du livre la relie au féminisme et au Gruppo 63.

Ses archives sont conservées à la Bibliothèque nationale suisse dont, parmi des manuscrits inédits, sa correspondance avec des auteurs tels que Italo Calvino, Dacia Maraini ou Elio Vittorini.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres anthumes[modifier | modifier le code]

  • La figlia prodiga, Einaudi ("La ricerca letteraria" n. 1), Torino, 1967
- traduit en français sous le titre La Fille prodigue par Michèle Causse, Paris, Éditions des Femmes, 1975, 231 p. (BNF 34555434)
  • Bambine, Einaudi ("Nuovi coralli" n. 423), Torino, 1990
- traduit en français sous le titre La Fille prodigue par Adrien Pasquali, Carouge-Genève, Suisse, Éditions Zoé, 1993, 128 p. (ISBN 2-88182-175-8)
- rééd., sous le titre Bambine, traduit par Adrien Pasquali, Chêne-Bourg, Suisse, Éditions de la Baconnière, 2023, 160 p. (ISBN 978-2-88960-088-5)[3],[4]

Œuvres posthumes[modifier | modifier le code]

En revue[modifier | modifier le code]

  • Gli altri, in « Svizzera italiana », n. 17-20, Lugano, 1943
  • La morte del padre, in « Nuovi Argomenti », n. 62, aprile-maggio 1979, p. 69–92

Prix[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

 Source de la traduction [modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=165036 » (consulté le )
  2. (it) Loredana Magazzeni, « Alice Ceresa, la figlia prodiga • LetterateMagazine. Scritture Politiche Culture », sur LetterateMagazine. Scritture Politiche Culture, (consulté le ).
  3. « Bambine, la vie au féminin d'Alice Ceresa », sur ActuaLitté.com, (consulté le ).
  4. Tiphaine Samoyault, « « Bambine », d’Alice Ceresa : le feuilleton littéraire de Tiphaine Samoyault », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  5. « Fondation Schiller suisse », sur schillerstiftung.ch (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]