Aline Archimbaud

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aline Archimbaud
Illustration.
Fonctions
Sénatrice de la Seine-Saint-Denis

(6 ans)
Élection 25 septembre 2011
Groupe politique Écologiste
Députée européenne

(2 ans et 12 jours)
Législature 3e
Groupe politique Les Verts
Prédécesseur Renée Conan
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Belfort (Territoire de Belfort)
Nationalité Française
Parti politique Les Verts
EÉLV (2010-2015)
(depuis 2015)
Profession Enseignante

Aline Archimbaud, née le à Belfort (Territoire de Belfort), est une femme politique française. Elle est sénatrice de la Seine-Saint-Denis entre le et le . Élue sur une liste Europe Écologie Les Verts, elle est depuis membre du parti Écologistes !, rebaptisé Parti écologiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Aline Archimbaud entre en politique lors des européennes de 1989, elle figure sur la liste écologiste menée par Antoine Waechter mais elle n'est pas élue. Elle entre au Parlement européen en 1992 à la suite du décès de Renée Conan. Lors du renouvellement des eurodéputés en 1994, elle figure en 75e position sur la liste menée par Marie-Anne Isler-Béguin et n'est donc pas reconduite à son poste[1].

Depuis le , elle est la 9e vice-présidente de la communauté d'agglomération Est Ensemble déléguée à l’Environnement, l'écologie urbaine et aux éco-quartiers[2].

Elle est en 2e position sur liste d'union de la gauche (PS-EÉLV-PRG) menée par Gilbert Roger pour les sénatoriales de 2011 en Seine-Saint-Denis[3].

Tout en demeurant membre du groupe parlementaire au Sénat, Aline Archimbaud suspend sa participation à EÉLV en , à la suite de désaccords avec la direction départementale du parti concernant les élections départementales de 2015[4]. En elle annonce son départ définitif d'EÉLV et son adhésion à Écologistes ![5]. Elle parraine Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017[6].

Rapport parlementaire[modifier | modifier le code]

Sur lettre de mission de Manuel Valls, Aline Archimbaud et la députée socialiste Marie-Anne Chapdelaine ont été conduites, en 2015, à rédiger un rapport sur la prévention des suicides des jeunes Amérindiens en Guyane[7]. Les jeunes Amérindiens se suicident en effet entre dix et vingt fois plus que les jeunes de Métropole.

Ce rapport a été critiqué par Michel Onfray dans son essai Nager avec les piranhas (2017).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mariée à Jacques Archimbaud, vice-président de la Commission nationale du débat public. Il fut conseiller auprès de Dominique Voynet puis d'Yves Cochet au ministère de l'Environnement de 1998 à 2002, collaborateur parlementaire de Dominique Voynet au Sénat de 2005 à 2006, puis son directeur de cabinet à la mairie de Montreuil, de 2008 à 2011. En 2012, il est devenu directeur de cabinet par intérim de Cécile Duflot à la région Île-de-France et, enfin, son directeur adjoint de cabinet au ministère de l'Égalité des territoires et du Logement[8].

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • -  : députée européenne
  • -  : sénatrice de la Seine-Saint-Denis

Publications[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Européennes du 12 juin 1994 », sur miroirs.ironie.org (consulté le ).
  2. « Premier Conseil Communautaire de l'agglomération Est Ensemble » [archive du ], sur seinesaintdenisavenir.fr, (consulté le ).
  3. « Sénatoriales : PS et Verts veulent rafler la mise », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  4. « Une sénatrice écolo suspend sa participation à EELV », sur lejdd.fr, .
  5. « EELV : une nouvelle parlementaire quitte le parti », sur leparisien.fr, .
  6. Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : quel candidat à la présidentielle votre élu a-t-il parrainé ? », leparisien.fr, (consulté le ).
  7. Aline Archimbaud et Marie-Anne Chapdelaine, « Suicides des jeunes Amérindiens en Guyane française: 37 propositions pour enrayer ces drames et créer les conditions d'un mieux-être » [PDF], sur ladocumentationfrancaise.fr
  8. Raphaël Proust, « Défections à EELV : les prochains noms sur la liste », sur L'Opinion, (consulté le ).
  9. Décret du 31 décembre 1999 portant promotion et nomination
  10. Décret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]