Aline Caro-Delvaille

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Aline Caro-Delvaille
Biographie
Naissance
Décès
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RiversideVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Aline Fernande Lévy
Nationalité
Activité
Traductrice, femme de lettres, conférencière
Père
Émile Lévy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle
Autres informations
Distinction

Aline Caro-Delvaille, née Aline Fernande Lévy le à Verdun, dans la Meuse, est une traductrice, femme de lettres et conférencière française. Elle est la tante de l'ethnologue français, Claude Lévi-Strauss et l'épouse du portraitiste Henry Caro-Delvaille.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ma femme et ses sœurs, H. Caro-Delvaille, 1903.

Née en 1878 à Verdun, elle est la fille d'Émile Lévy, grand rabbin de Versailles puis de Bayonne, et également officier d'académie et de Sarah Moch. Aline Lévy étudie à l'École Normale Supérieure de Sèvres dans les années 1890 et termine quatrième au concours de l'enseignement secondaire de lettres[1]. Elle vit avec ses parents à la villa des Platanes à Bayonne lorsqu'elle épouse le peintre Henri Caro-Delvaille en à la mairie de Bayonne[2]. Le couple aura deux enfants : un garçon et une fille avec qui ils vivront 10 rue Lormand à Bayonne dans les années 1910 en compagnie de la mère d'Henry, Catherine Rueff ainsi que de son frère banquier, Charles[3].

À partir de janvier 1898, elle écrit pour La Fronde des fictions sous le pseudonyme Grognarde. A partir des années 1920, elle écrit depuis les États-Unis pour Le Figaro, et donne sur place des conférences pour l'Alliance française notamment dans des clubs et écoles, comme à Chicago ou à Bryn Mowr en Pennsylvanie ; elle a également été à l'Agnes Scott Campus d'Atlanta ou encore à la Municipal Art Society à Baltimore[4]. Aline Caro-Delvaille est membre de la Société des Gens de Lettres, elle est nommée chevalière de la Légion d'Honneur en par le ministère des Affaires étrangères pour ses services d'expansion culturelle aux États-Unis[5]. Elle écrit encore à la fin des années 1940 sur la vie aux États-Unis dans son ouvrage L'Amérique sans Hollywood ou encore dans des articles pour Le Monde[6].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Lemere, Ce charmant Thaddée Svenko, [7]
  • L'Amérique sans Hollywood, [8]

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Henry K. Marks, Lame de fond, Le Monde Nouveau, [9]
  • Henry K. Marks, Valma, Gallimard, [10]

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Archives israélites de France », sur Retronews, .
  2. « Acte de mariage des époux DELVAILLE-LEVY », Bayonne, Arch. dép. des Pyrénées Atlantiques, .
  3. « Annuaire du tout Sud-Ouest illustré », sur Gallica, .
  4. Susan H. Liden, « Giraudoux et ses interprètes américains (1936-1939) », Revue de littérature comparée,‎ , p. 75 (lire en ligne).
  5. Journal Officiel de la République française, (lire en ligne).
  6. Aline Caro-Delvaille, « Le nationalisme aux États-Unis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. « Le Populaire », .
  8. Roger Lévy, « Politique étrangère », L'Amérique sans Hollywood,‎ (lire en ligne).
  9. La Revue mondiale, (lire en ligne).
  10. La Grande revue, (lire en ligne).