Alpinien Pabot-Chatelard
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| Nom de naissance |
Alpinien Bertrand-Juste Pabot-Chatelard |
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| Famille |
Famille Pabot du Chatelard (d) |
| Distinctions | |
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| Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/369, F/4/3301)[1] |
Alpinien Bertrand-Juste Pabot-Chatelard, né le à Rochechouart (Haute-Vienne) et mort le à Teyjat (Dordogne), est un sous-préfet et préfet (de 1877 à 1898) et maire de Saint-Priest-sous-Aixe (1870-1871) et de Teyjat (1908-1911).
Famille[modifier | modifier le code]
Origines familiales[modifier | modifier le code]
Né le à Rochechouart (Haute-Vienne) dans une famille de la bourgeoisie[2], il est le fils de François-Xavier Pabot-Chatelard, procureur du roi à Limoges[3], avocat au barreau de Rochechouart[4]puis conseiller à la cour d'appel de Limoges[5] et de Marthe Alodie Lageon[3].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Marié en premières noces à Emma Cramaille (1841-1873). Le couple a quatre enfants. En secondes noces, il épouse en 1896 Justine Peltier (1862-1956), artiste-peintre.
Carrière[modifier | modifier le code]
Il est maire de Saint-Priest-sous-Aixe (Haute-Vienne) de 1870 à 1871[6].
Il est nommé sous-préfet de Nontron (Dordogne) en 1877 puis de Saint-Nazaire (Loire-Inférieure) en 1883 et du Havre (Seine-Inférieure) en 1885[6].
Par la suite, il est nommé préfet du Tarn le , de la Creuse le [6],[7] (en qualité de préfet de la Creuse, il signe en un contrat avec la Compagnie française des voies ferrées économiques pour un réseau départemental de 400 km de voies à 1 mètre, superstructure pour des tramways à vapeur)[8] et de l’Ariège de 1892 à 1898[6] (où il s’occupe de l’épidémie de choléra de 1893 et reçoit pour cela en 1895 la médaille en or de 1re classe des épidémies)[6].
Préfet honoraire, il devient conseiller municipal de Teyjat puis maire de la commune de 1908 à 1911.
Il meurt le 1er mars 1929 à Teyjat.
Décorations[modifier | modifier le code]
Officier de la Légion d'honneur (26 aout 1898)[6]
Officier de l'Instruction publique[6]
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole[6]- Médaille d'honneur en or de première classe pour acte de dévouement[6]
- Médaille d'or de première classe des épidémies[6]
Références[modifier | modifier le code]
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1472 »
- Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1958, page 38.
- Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, 1907, page 296.
- Pascal Plas, Avocats et barreaux dans le ressort de la cour d'appel de Limoges: 1811-1939, Presses Univ. Limoges, 2007, page 250.
- Livre d'or contenant la liste générale des personnes qui ont souscrit pour la reconstruction du Palais de la légion d'honneur incendié le 23 mai 1871, 1873, page 314.
- « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- Archives du Tarn.
- Les détails du contrat en ligne.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Marc Warembourg, Teyjat. Présence du passé. Histoire et lieux-dits de Teyjat, village du Périgord vert, S.l./Saint-Hilaire, Éditions des Hautes Terres, , 239 p. (ISBN 978-2-9533065-0-7), p. 125.
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Périgueux, Fanlac, 1999, 955 p., 24 cm (ISBN 2-86577-214-4), notice « PABOT CHATELARD Juste Alpinien Bertrand », p. 722.
