Amable-Charles de La Guiche

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Amable-Charles de La Guiche
Biographie
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Jean Roger de La Guiche
Mère
Henriette de Bourbon-Condé
Conjoint
Jeanne-Marie de Clermont Montoison
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Archives conservées par

Amable-Charles de La Guiche ou de Laguiche, dit « le marquis de La Guiche », né en à Paris, mort le à Paris guillotiné, est un noble et général français du XVIIIe siècle (Maréchal de camp) sous Louis XVI.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Issu de la branche cadette de la famille de La Guiche, il est le fils de Jean Roger de La Guiche (1719-1770), lieutenant-général des armées du roi et d'Henriette de Bourbon-Condé , titrée Mademoiselle de Verneuil (1725-1780), fille légitimée de Louis IV Henri de Bourbon-Condé, 7e prince de Condé (1710), duc de Bourbon, duc d'Enghien et duc de Guise, etc.

Jeanne-Marie de Clermont Montoison

Il épouse en 1777, Jeanne-Marie de Clermont Montoison (décédée en 1822) qui lui donna un fils Louis-Henri de La Guiche (1777-1843), pair de France[2].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Le , il entre comme sous-lieutenant aux Grenadiers de France. Le , il obtient une commission de capitaine commandant aux Carabiniers. Le , il est maître de camp au régiment de Bourbon-dragons. Le , il est brigadier. Le , il devient maréchal de camp.

Sous la Révolution[modifier | modifier le code]

De 1789 à 1791, il intègre un club contre-révolutionnaire de six cents membres (Le Club de Valois). À compter de , il se cache, mais ne quitte pas la France. Le , arrêté à Charonne, on le relâche huit jours après sous surveillance de deux inspecteurs de police à qui il faussa compagnie. Le , arrêté de nouveau, il est englobé dans une prétendue conspiration de l'étranger et est guillotiné le .

Références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Paul Montarlot, Les émigrés de Saône et Loire. Mémoires de la Société Éduenne, Volume 44, Autun 1923, pages 355, 356 et 357.