Ambroise-Jacques Bricogne
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Bricogne.
| Receveur général des finances |
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Haut fonctionnaire, financier, polémiste |
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Ambroise-Jacques Bricogne, né le , mort le , est un haut fonctionnaire, financier et polémiste français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Ambroise-Jacques Bricogne naît le à Paris. Il est le fils d'Athanase-Jean Bricogne, négociant, futur maire du 6e arrondissement de Paris et doyen des maires de Paris, chevalier de l'Empire, et de Marie-Honorine Delaplace. Il est le frère du futur financier Athanase-Jean-Baptiste Bricogne[1],[2].
Selon Pinaud, il est d'abord payeur militaire en Allemagne, puis en Russie, avant d'être en 1816 le payeur de la 9e région militaire, puis devient le payeur général de l'armée d'Espagne. Il est ensuite successivement receveur général du département de la Haute-Saône (1825-1830), du Gard (1831-1838), de l'Hérault (1839-1845) puis du Bas-Rhin (de 1845 à sa mort)[2].
Selon le Dictionnaire de biographie française, c'est lui et non son frère Athanase-Jean-Baptiste qui serait le proche collaborateur de plusieurs ministres des finances, et l'auteur de nombreux ouvrages financiers, la plupart polémiques, sur le budget et les finances de la fin du Premier Empire et de la Restauration[1].
Il meurt en fonction à Strasbourg le [2]. Il était officier de la Légion d'honneur[3].
Il avait épousé Henriette de Frégeville, fille du général Charles de Frégeville et de Claire Sicard. Il est le père de Louis Adolphe Ambroise Bricogne (1825-1906), conservateur des Eaux et Forêts[4].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Œuvres[modifier | modifier le code]
Avertissement : les œuvres listées ici sont parfois attribuées à Ambroise-Jacques Bricogne[1], mais parfois plutôt attribuées à son frère Athanase-Jean-Baptiste[2].
- Opinion et observations sur le budget de 1814, sur le budget de et sur les différents systèmes de finances suivis en France, depuis l'an VIII jusqu'au , par un créancier de l'État, (Publié par Bricogne), Paris, Pélicier, (3e éd.).
- Observations sommaires sur le projet de loi relatif à la cour des comptes présenté à la Chambre des Pairs, le , (Signé : Bricogne), Paris, Patris, 1815.
- Quelques mots de consolation aux créanciers de l'État, en réponse à une "Opinion préliminaire sur les finances", (Par N. Bricogne.), Paris, Patris, [lire en ligne].
- Examen impartial du budget proposé à la chambre des députés, le , et projets d'amendements, par l'auteur de l'Opinion et des Observations d'un créancier de l'État (Bricogne), Paris, Patris, ; rééd. .
- Errata de quelques brochures sur les finances, par M. B. M. D. R. (Par Bricogne, maître des requêtes, selon Barbier), Paris, Pélicier, 1818 [lire en ligne].
- Situation des finances au vrai, mise à la portée des contribuables, pour prouver qu'une réduction de cinquante millions sur la contribution foncière, dont cinq millions à la ville de Paris, doit être accordée dès 1819 ; suivie de 36 doutes et questions sur les comptes et les budgets, Paris, Pélicier, .
- Réponse à la “Lettre d'un vieux commis du trésor”, et à d'autres commis, vieux et jeunes, sur la “Situation des finances au vrai”, Paris, Pélicier, [lire en ligne].
- Errata du rapport de M. le comte Beugnot, sur les voies et moyens de 1819, pour faire suite à la “Situation des finances au vrai”, Paris, Pélicier, .
- La caisse usuraire dite hypothécaire examinée et calculée dans l'intérêt et pour le salut des propriétaires emprunteurs, Paris, 1820.
- Articles polémistes divers dans le Journal des débats, 1821-1823.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Prevost 1956, p. 284-285.
- Pinaud 1990, p. 93.
- « Bricogne, Ambroise-Jacques », « Cote LH/363/76 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « Bricogne, Louis Adolphe Ambroise », « Cote LH/363/81 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- M. Prevost, « Bricogne (Ambroise-Jacques) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 7, Paris, [détail des éditions] , col. 284-285.
- « Bricogne (jeune), Ambroise-Jacques », dans Pierre-François Pinaud, Les Receveurs généraux des finances 1790-1865, Genève, Droz, (ISBN 2600034099 et 9782600034098), p. 93.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
