Amelia Toledo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Amelia Toledo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
CotiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Fundação Armando Alvares Penteado (en)
Université d'État de Rio de JaneiroVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Anita Malfatti, Waldemar da Costa (d), Yoshiya Takaoka (d), William TurnbullVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Amelia Amorim Toledo née à São Paulo le 7 décembre 1926, morte le 7 novembre 2017 à Cotia, est une sculptrice brésilienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sept vagues, 1995. Sculpture devant le MAM-SP .
Kaléidoscope, 1999. Sculpture à la station Brás du métro de São Paulo.

Amelia Toledo abandonne très vite ses études pour s'orienter vers l'art. Elle commence sa formation en 1939 dans l'atelier d'Anita Malfatti. Dans les années 1940, elle étudie le dessin et la peinture avec Yoshiya Takaoka (pt). Elle fréquente l'atelier de Waldemar da Costa (pt). Elle intègre le cabinet d'architecte Vilanova Artiga, comme dessinatrice technique. En 1958, une bourse lui permet de passer deux ans à la Central School of Art and Design (en) à Londres[1] . Elle suit les cours du sculpteur William Turnbull[2].

De retour au Brésil en 1960, elle étudie la gravure sur métal avec João Luís Chaves[1].

Elle est admise en Master of Fine Arts à l'Université de Brasília, qu'elle obtient en 1964. Elle commence alors à enseigner. Elle enseigne dans les universités de São Paulo et de Rio de Janeiro[3].

En 1965, elle s'installe temporairement à Lisbonne pour échapper au régime militaire brésilien[4].

Elle est contemporaine des artistes Mira Schendel, Hélio Oiticica et Lygia Pape[4]. C'est une figure alternative du mouvement néo-concret[5]. Ses premières œuvres sont des formes géométriques, faites de courbes[6].

À partir des années 1970, elle se concentre sur les formes de la nature. Elle collecte des coquillages et des pierres qu'elle intègre dans ses œuvres. Elle n'imite pas la nature mais montre la présence de la nature[4].

Dans les années 1980, Amelia Toledo crée des œuvres sur jute et sur lin[2].

Dans les années 1990, elle réalise des œuvres dans l'espace public[2].

En 2017, une première exposition à New York présente ses sculptures de roches et de coquillages ainsi que ses peintures sur jute, réalisées entre 1958 et 2007[5].

À 83 ans, Amelia Toledo participe en tant qu'artiste invitée à la 20e Biennale internationale de São Paulo, en 2010[7].

Œuvres dans l'espace public[modifier | modifier le code]

  • Kaléidoscope, 1999. Modules en tôle d'acier inoxydable, courbés, avec différentes finitions : peint, poncé et poli. Gare de Brás, São Paulo.
  • Paysage souterrain, 1998. Panneau de plancher avec une collection de granit brésilien installé sur les plates-formes d'embarquement. Station de métro Arcoverde, RJ.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • Viagem ao coração da matéria, Instituto Tomie Ohtake, São Paulo, 2004
  • Entre, a obra está aberta, Museu de Arte de Santa Catarina, Florianópolis, Brazil, 2006
  • Novo olhar, Musée Oscar Niemeyer, Curitiba, 2007
  • Amelia Toledo, Pinacothèque de São Paulo, São Paulo, 2009
  • Amelia Toledo: 1958-2007, Nara Roesler, New York, 2017
  • Amelia Toledo – Lembrei que esqueci, Centro Cultural Banco do Brasil , São Paulo, 2017
  • Amelia Toledo: 1958-2007, Nara Roesler, New York, 2021

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Cosme Velho and Petite Galerie awards, Biennale de São Paulo, 1967[2]
  • Fundação Vitae Fellowship, 1990
  • São Paulo State Governor Award, 2010
  • Ordre d'Ipiranga, 2010[7]
  • 5th Marcantonio Vilaça Award for the Visual Arts, 2015

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (pt) « Amelia Toledo », Enciclopédia Itaú Cultural,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d (en) Mariana von Hartenthal, « Digital Archive Radical Women: Latin American Art, 1960–1985 |Amelia Toledo », sur hammer.ucla.edu, (consulté le )
  3. « Amelia Toledo », Itaú Cultural, (consulté le )
  4. a b et c (en) Brienne Walsh, « In An Exhibition At Nara Roesler, The Brazilian Artist Amelia Toledo Brings Nature Indoors », sur Forbes, (consulté le )
  5. a et b (en-US) Condé Nast, « 6 Historically Undersung Female Artists to Know About Now », sur Architectural Digest, (consulté le )
  6. (en) « amelia toledo », sur Nara Roesler (consulté le )
  7. a et b « DECRETO Nº 56.210 », Portal da Assembleia Legislativa do Estado de São Paulo, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]