Anatola Soungouroff

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Anatola Soungouroff
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Domiciles
Activité
Autres informations
Lieu de détention
Distinction

Anatola Soungouroff, né le 17 mars 1911 à Tallinn[1] et mort le 9 janvier 1982 à Pierrefeu-du-Var, est un peintre russe qui s'est spécialisé dans les portraits.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il arrive en France dans les années 1930 et se spécialise dans les portraits.

Il a été interné au Stalag XVII B.

Il commence sa carrière de peintre à Paris vers 1942.

Durant les années 1940 et 1950, Soungouroff a été très prolifique et a exposé ses œuvres dans des galeries prestigieuses de Paris (notamment à la Galerie Berheim, rue de La Boëtie) et de la Côte d'Azur. Il a également travaillé pour des magazines illustrés, produisant des dessins et des illustrations pour des publications telles que Le Rire ou Le Sourire[2].

Au fil du temps, le style de Soungouroff a évolué, passant d'un style plutôt réaliste à des toiles plus abstraites dans les années 1960. Cependant, il a continué à peindre des portraits et des nus tout au long de sa carrière.

Ensuite, il part vivre à Cannes et y exposera de nombreuses années.

Au cours de sa carrière, Soungouroff a reçu plusieurs prix et distinctions. En 1950, il a remporté le prix de la Fondation Carnegie pour son tableau "Nu couché". Il a également été nommé chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1963.

Il meurt à Pierrefeu-du-Var en 1982.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Il sera le peintre des très beaux visages de garçons, "hanté par une certaine forme de traits, les mêmes lèvres ourlées, les mêmes prunelles veloutées, pour traduire de mieux en mieux, semble t-il, un secret".

Le travail de Soungouroff est souvent décrit comme étant d'une grande sensibilité, avec une attention particulière portée aux détails et à la composition. Ses portraits sont souvent très expressifs, capturant l'émotion et l'essence de son sujet.

Ses peintures ont également été louées pour leur sensualité et leur érotisme subtil. Bien que ses nus soient souvent très suggestifs, ils ne sont jamais vulgaires ou obscènes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Anatole Soungouroff (1911-1982) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. « Biographie d'Anatola Soungouroff », sur galerie-creation.com (consulté le ).