Ancrage des symboles

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Le Problème de l'ancrage des symboles ou problème du fondement des symboles (symbol grounding problem en anglais) peut se formuler ainsi : comment un mot, ou plus généralement un symbole, acquiert-il son sens ? Qu'est vraiment le sens, la signification ? Comment un état mental peut-il avoir du sens ? C'est un problème en lien avec celui de la conscience.

Il est à noter que le célèbre test de Turing ne permet pas nécessairement de distinguer si celui qui le passe comprend réellement le sens des termes qu'il emploie.

Les mots et leur signification[modifier | modifier le code]

Frege a établi que ce à quoi un mot fait référence (c'est-à-dire sa dénotation) n'est pas la même chose que son sens. C'est ce qu'on peut voir avec les noms de personnes : (1) "Jacques Chirac", (2) "l'ancien président français élu en 1997" et (3) "le mari de Bernadette Chirac" ont tous le même référent, mais pas le même sens[1]. Cette propriété est vraie aussi pour les noms d'objets ou même de propriétés abstraites.

Conscience[modifier | modifier le code]

Intelligence artificielle[modifier | modifier le code]

Le fonctionnalisme[modifier | modifier le code]

L'argument de la chambre chinoise de Searle[modifier | modifier le code]

Formulation du problème de l'ancrage des symboles[modifier | modifier le code]

Prérequis à l'ancrage des symboles[modifier | modifier le code]

Choix des référents[modifier | modifier le code]

Conscience[modifier | modifier le code]

Lien avec la notion d'intentionalité de Brentano[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Même si cet article fait référence aux point de vue de Frege sur la sémantique, sa thèse est très anti-frégéenne. Frege critiquait férocement les tentatives d'expliquer le sens en termes d'état mental.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]