André Gorog

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André Gorog

Naissance (85 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Activité principale Pianiste
Maîtres Marguerite Long
Récompenses Premier Prix de piano du Conservatoire de Paris

André Gorog est un pianiste français né le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'Eugène Gorog (ingénieur - né à Budapest en 1899 et lui-même pianiste amateur) et de Madeleine Falus (née à Miskolc en 1905 ). Il a pour frères le mathématicien Etienne Gorog (1935-2021) et le psychiatre Jean-Jacques Gorog (né après guerre).

Son père quitte la Hongrie en 1924 pour venir s'installer à Paris[1].

Durant la seconde guerre mondiale, pour échapper aux allemands, ses parents le placent en 1942 avec son frère Etienne dans la famille Vielpeau à Couesmes en Mayenne[2]. Puis les parents Gorog récupèrent leurs fils et partent à Saint-Siméon dans l’Orne avant de revenir à Couesmes en 1944 dans une ferme[3].

André Gorog commence le piano à l’âge de six ans. Il est l’un des derniers élèves de Marguerite Long. En 1959, il remporte le Premier prix de piano du Conservatoire national supérieur de Paris, suivi en 1960 et 1964 des premiers prix de musique de chambre et d’esthétique musicale du Conservatoire national supérieur de Paris[4]. En 1964 il remporte le second prix du Concours international George Enescu à Bucarest, puis en 1966 le second prix du Concours international de Genève (meilleur pianiste). Il mène une carrière internationale qui l'amène à se produire dans les plus grandes salles du monde. Il joue ainsi en décembre 1969 dans la mythique salle du Carnegie Hall de New-York[5].

Il transmet aussi sa passion du piano en s'investissant dans les Jeunesses musicales de France et du Canada, et en réalisant l'émission musicale quotidienne La règle du jeu sur France Musique dans les années 70.

Il enregistre une douzaine d'albums vinyle en interprétant ses compositeurs favoris tels Chopin, Brahms, Liszt...

Pédagogue passionné et recherché, il enseigne à partir des années 80 à l'École normale de musique de Paris[6],[7],[8]. Il a fait partie du jury du Concours international de piano d'Île-de-France[9].

André Gorog est aussi un passionné de tennis, longtemps classé en tête de 3e série[10].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Chopin, Études, Valses, Polonaises, Mazurkas et Nocturne (), Cetra CAL 9351.2 / Chorus 19725 GU
  • Bach, Chaconne pour la main gauche et autres œuvres (), Chorus 19734
  • Brahms, Danses hongroises, Variations et fugues sur un thème de Haendel (), Calliope CAL 1626
  • Liszt, Rhapsodies hongroises et Czardas, Chorus 19731
  • Schumann, Carnaval Op. 9, Huit petites pièces, Papillons Op. 2, Productions Daniel Magne MAG 2007
  • Soler, 9 sonates, Fandango (), BNL Productions BNL 112507

Compilations :

  • Récital Chopin, André Gorog, Henri Goraieb et Ervin Pretorius, ballade, valses et études, (), Eurogram COF 25

En duo avec Bernard Ringeissen (morceaux à 4 mains ou 2 pianos)

Avec Bruno Rigutto et Jacques Dieval :

Productions radiophoniques[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Méthode[modifier | modifier le code]

  • André Gorog, Exercices de perfection pour piano, Paris, Max Eschig (Référence ME8679), , 39 p. (ISMN 979-0-045-03895-3)

Article[modifier | modifier le code]

  • André Gorog, « Ravel au piano : impressionisme ou expressionisme », Revue Internationale de Musique Française(RIMF), no 5,‎ , p. 81-83 (ISSN 0244-2957, lire en ligne)

Préface[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le clavier bien tempéré d'André Gorog », Saint-Cloud Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Léo Manson, « Gorron. Louis Vielpeau aimerait faire reconnaître ses parents comme Justes parmi les nations », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  3. Maïwen Bordron, « Un habitant de Gorron aimerait que ses parents soient reconnus "Justes parmi les Nations" », sur www.francebleu.fr,
  4. Alain Pâris, Le Nouveau Dictionnaire des interprètes, Bouquins, (ISBN 978-2221145760, lire en ligne), André Gorog
  5. « André Gorog at Carnegie Recital Hall, New York, NY, USA », sur www.setlist.fm,
  6. André Gorog à l’École Normale de Musique : “Chez Chopin, même les rythmes chantent” - partie 1, François Manceaux et Olivier Bernager (réalisateurs) Vimeo. Consulté le .
  7. André Gorog à l’École Normale de Musique : “Transformez la musique en poésie” - partie 2, François Manceaux et Olivier Bernager (réalisateurs) Vimeo. Consulté le .
  8. André Gorog travaille Scarbo de Ravel avec Cen Sixian (Chine) à l’École Normale de Musique de Paris, François Manceaux et Olivier Bernager (réalisateurs) Vimeo. Consulté le .
  9. « Concours international de piano d'Île-de-France : Jury des précédents concours », sur concoursdepiano.com, (consulté le )
  10. Classé à 15/1, il a longtemps joué pour le Tennis Club du 16e.
  11. « Liste des lauréats du Concours de Genève de 1939 à 2015 » (consulté le ), p. 21
  12. « Anciennes grilles France Musique saison 1976-1977 », sur www.radioscope.fr,
  13. « Anciennes grilles France Musique saison 1978-1979 », sur www.radioscope.fr,
  • « Le clavier bien tempéré d'André Gorog », Saint-Cloud Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • « Le pianiste André Gorog : Prix de Genève 1966 », Nouvelliste du Rhône, no 235,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • « André Gorog », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Pierre Beaudet, « Deux musiciens des Jeunesses musicales au concert du Mercredi : André Gorog et Klaus Heitz », Ici Radio Canada,‎ , p. 21 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]