Andreas Antonopoulos

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Andreas Antonopoulos
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Andreas M. Antonopoulos (né en 1972 à Londres) est un anglo-grec[1],[2] entrepreneur technologique, auteur et défenseur du Bitcoin. Il est animateur du podcast Speaking of Bitcoin[3] (initialement Let's Talk Bitcoin![4] ) et enseignant à la Maîtrise des Monnaies numériques à l'Université de Nicosie[5].

Première vie et éducation[modifier | modifier le code]

Antonopoulos est né en 1972 à Londres, au Royaume-Uni[1], et a déménagé à Athènes, en Grèce, pendant la junte grecque.[réf. nécessaire] Il y a passé son enfance[2],[6] et à l'âge de 17 ans il est retourné au Royaume-Uni.[réf. nécessaire] Antonopoulos a obtenu ses diplômes en informatique et communications de données, réseaux et systèmes distribués de l'University College de Londres[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

Nemertes Research[modifier | modifier le code]

Il a été vice-président principal et associé fondateur de Nemertes Research, de 2003 à 2011. Durant cette période, Antonopoulos a fait de la recherche sur la sécurité informatique, déclarant que la plus grande menace pour la sécurité informatique ne sont pas les pirates informatiques expérimentés, mais plutôt les systèmes trop complexes résultant d'un changement rapide dans les affaires[8].

Antonopoulos introduit Bitcoin en 2016.

En 2012, Antonopoulos est tombé amoureux du Bitcoin. Il abandonne son travail de consultant indépendant et a commence à intervenir lors de conférences sur le bitcoin, faire de la consultation pour des startups et en écrire des articles gratuitement pour promouvoir les impacts positifs que le Bitcoin peut avoir sur la société[9].

Selon son podcast, Antonopoulos est un consultant aidant plusieurs startups liées au bitcoin[10].

En janvier 2014, Antonopoulos rejoint Blockchain.info en tant que directeur de la sécurité[11]. En septembre 2014, il a quitté ce rôle.

En avril 2014, Antonopoulos organise une campagne de financement pour Dorian Nakamoto, identifié dans un article de Newsweek comme le créateur du bitcoin, Satoshi Nakamoto. Les techniques de reportage utilisées dans l'article étaient controversées. La collecte de fonds, destinée à aider Nakamoto après l'attention qu'il a reçue à la suite de l'article, a permis de collecter 50 bitcoins, d'une valeur de 23 000 dollars américains à l'époque[12],[13].

Le 8 octobre 2014, Antonopoulos s'exprime devant le comité des banques et du commerce du Sénat du Canada pour répondre aux questions des sénateurs sur la façon de réglementer le bitcoin au Canada[14].

En mars 2016, la première édition de Mastering Bitcoin est publiée par Antonopoulos, en version imprimée et en ligne[15], suivie d'une deuxième édition en juin 2017[16].

En décembre 2017, des dons non sollicités de plus de 100 bitcoins ont été envoyés à Antonopoulos par plus d'un millier d'adeptes de son travail, après que Roger Ver a publié un message public sur Twitter le 5 décembre. Ce message ridiculisant Antonopoulos remettait en question ses choix d'investissements compte tenu de son discours public "éloquent" sur le bitcoin depuis 2012[9],[17].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Andreas M. Antonopoulos: "Consensus Algorithms, Blockchain Technology and Bitcoin" [UCL], Andreas M. Antonopoulos (Londres : YouTube. La scène se produit à 0:00-0:18. “So this is, this is great, it's back to my roots. I was a student here in 1990, but i was actually born in London, and i am half British which you won't hear in my accent any more; Brooklyn changed that.”
  2. a et b THE GREEK DEBT CRISIS EXPLAINED - Andreas Antonopoulos, Andreas M. Antonopoulos (Londres : YouTube. La scène se produit à 0:11-0:20. “Brian Rose: Are you Greek? Andreas Antonopoulos: Yes, i am. I lived in Greece most of my childhood. I graduated from high school there. My parents are still in Greece, at the moment.”
  3. (en) « Speaking of Bitcoin (formerly Let's Talk Bitcoin!) », SoundCloud (consulté le )
  4. AARON MAK, « Cryptocurrency's Terrible 2018 » [archive du ], Slate, Slate, (consulté le )
  5. Elias Hazou, « UNIC launches bitcoin course » [archive du ], Business, CyprusMail, (consulté le )
  6. Araya, « The Promise of Bitcoin: An Interview With Andreas M. Antonopoulos » [archive du ], Futurism, (consulté le ) : « I’ve been interested in cryptocurrencies since the early 1990s. In many ways, my interest stems from my experiences growing up in Greece. I saw the way a currency crisis could wipe out the wealth of an entire generation, and it had a big impact on me. »
  7. Canadian Senate Testimony on Bitcoin, Irving Gerstein (Ottawa : YouTube. La scène se produit à 0:38-0:42. “He is a Computer Sciences graduate from University College London.”
  8. John Schwartz, « Who Needs Hackers? » [archive du ], The New York Times, (consulté le )
  9. a et b Lucinda Shen, « Why People Are Giving This Man Almost $2 Million in Free Bitcoin » [archive du ], Fortune, (consulté le )
  10. David Morris, « Bitcoin is not just digital currency. It's Napster for finance. » [archive du ], (consulté le )
  11. Kyt Dotson, « Bitcoin Weekly, January 29, 2014: TigerDirect on board, CEO of BitInstant arrested, Antonopoulos joins Blockchain.info », siliconANGLE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Kevin Collier, « Dorian Nakamoto thanks Bitcoin community for $23,000 donation » [archive du ], The Daily Dot, (consulté le )
  13. « Bitcoins raised for 'inventor' Dorian Nakamoto », Evening Standard,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Michael Carney, « Bitcoin evangelist Andreas Antonopoulos wows Canada's Senate Committee on Banking » [archive du ], PandoDaily, (consulté le )
  15. Github, « Release Edition1Print1 - bitcoinbook/bitcoinbook » [archive du ], (consulté le )
  16. Github, « Second Edition - First Print - bitcoinbook/bitcoinbook » [archive du ], (consulté le )
  17. Joon Ian Wong, « A bitcoin booster got $1.5 million after being "bitshamed" for being poor » [archive du ], Quartz, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]