Antoine François Blondeau du Fays

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Antoine François Raymond Blondeau du Fays
Antoine François Blondeau du Fays

Naissance
Baume-les-Dames (Franche-Comté)
Décès (à 79 ans)
Clerval (Doubs)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17671806
Distinctions Chevalier de l'Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Antoine François Raymond Blondeau du Fays, né le à Baume-les-Dames, mort le à Clerval (Doubs), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme volontaire dans la légion de Saint-Domingue, il y devient sous-lieutenant le , et lieutenant le , au régiment du cap. Le , il monte comme volontaire à bord du vaisseau « la Bretagne », faisant partie de l’escadre du comte d’Orvilliers, et il passe le suivant dans le corps des volontaires d’Afrique, où il obtient le grade de capitaine le . Il est admis à la retraite le , et le , il est fait chevalier de Saint-Louis.

Il reprend du service le , avec son grade, dans le 2e bataillon de volontaires du Doubs, et il fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée de la Moselle. Il est promu général de brigade d’infanterie le , et immédiatement envoyé à l’armée du Rhin, où il se fait remarquer à l’attaque des lignes de Wissembourg.

Commandant du département du Mont-Terrible, il est destitué le , par le représentant du peuple Lacoste, pour avoir un frère émigré.

Dans une lettre du général en chef de l'armée du Nord Jean-Charles Pichegru adressée au représentant en mission Antoine Lémane le 6 prairial an 2 ( 25 mai 1794) il est écrit " Citoyen représentant, J'ai reçu avec ta lettre du 29 du mois dernier celle du général Blondeau qui t'annonce sa suspension et son arrestation de la part de ton collègue Lacoste, ce qui me surprend d'autant plus que ce général avait reçu de Hoche et de ce représentant des attestations les plus avantageuses au moment où il quitta l'armée de la Moselle pour raison de santé ; je ferai avec plaisir des démarches auprès du comité de Salut public pour la réhabilitation de ce brave officier [...] Il est porteur des meilleures attestations sur son civisme, son intelligence et sa bravoure, je suis prêt à les lui renouveler [...] J'apprendrais avec le plus grand intérêt sa réhabilitation, surtout si elle me procurait l'avantage de l'avoir pour coopérateur à l'armée du Nord, Persuadé qu'il peut concourir efficacement aux succès de la République. Salut et fraternité, Pichegru".

Il est réintégré le , à l’armée du Nord, et le , il est mis en congé de réforme, après la conquête de la Hollande.

Remis en activité le , il est mis à la disposition du commandant en chef de l’armée d’Italie, pour être employé dans un poste de commandant d’armes. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Affecté à Legnago dans le duché de Mantoue, il quitte cette place le , pour se rendre dans celle de Brescia. Il est admis à la retraite le , et il est créé chevalier de l’Empire le .

Il meurt le , à Clerval.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Armoiries Nom du chevalier et blasonnement


Chevalier Antoine François Raymond Blondeau du Fays et de l'Empire, lettres patentes du .

D'azur, à une fasce de gueules au signe des chevaliers légionnaires, accompagné en chef d'une étoile d'argent et en pointe d'un chevron abaissé d'or, accompagné de deux croissants d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources[modifier | modifier le code]