Antoine Spinelli

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Antoine Spinelli
Présentation
Naissance
Nice
Décès
Nice
Activités Architecte
Entourage familial
Père Anselme Spinelli
Mère Anna Maria Bossa

Antonio Spinelli, né en 1726 à Nice[1] (alors dans le comté de Nice du royaume de Sardaigne) et mort en 1819 à Nice[2] (province de Nice du même royaume), est un architecte religieux et militaire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, Anselme Spinelli, est originaire de Muggio dans le Tessin[3] et a émigré à Nice au début du XVIIIe siècle[4].

Il a participé à la construction de nombreux édifices de style néoclassique[5] et de style baroque. On lui doit plusieurs églises et chapelles du comté de Nice, notamment les chapelles des pénitents blancs (chapelle Sainte-Croix de Nice) et bleus (chapelle du Saint-Sépulcre de Nice), l'église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Èze, l'église Saint-Étienne de Saint-Étienne-de-Tinée et l'église Saint-Michel de La Turbie[5]. Le dessin final de la place Garibaldi à Nice lui est attribué[6].

Il a introduit l'architecture néoclassique dans le comté de Nice[5].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Famille Spinelli[modifier | modifier le code]

  • Anselme Spinelli, maître maçon et maître d'œuvre originaire de Muggio, près de Lugano, dans le Tessin. Il émigre à Nice, au début du XVIIIe siècle et se marie avec Anna Maria Bossa. De ce mariage naquit six enfants dont Innocenzo Antonio[5]. On lui a attribué la nouvelle synagogue, construite en 1733, et le nouvel évêché de Nice après la destruction de 1750[4],[7].
  • Bernardo Spinelli, 1er quart du XVIIIe siècle. Probablement un parent du précédent. On lui attribue la tour de l'horloge (1718-1720) construite pour la ville de Nice[8]. Il est aussi connu sous le nom de Bernardo Spinetta[5].
  • Domenico Spinelli. Il intervient avec Bernardo sur la tour de l'horloge. Il semble donc peu probable qu'il soit le fils d'Anselme Spinelli, probablement un parent[9].
  • Domenico Spinelli, fils d'Anselme Spinelli, frère d'Antonio (Antoine) Spinelli. Maître d'œuvre, il fait les plans pour un canal d'amenée d'eau à Nice, en 1772[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'église Saint-Michel, ville de La Turbie. Consulté le 24 novembre 2011.
  2. Luc Thévenon, « Spinelli, Antonio », dans Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4) [lire en ligne]
  3. [PDF] Église Saint-Michel de La Turbie (XVIIIe siècle), ville de La Turbie. Consulté le 24 novembre 2011.
  4. a et b Luc Thévenon, « Spinelli, Anseme », dans Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4) [lire en ligne]
  5. a b c d et e Dominique Foussard, Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Paris, Picard, 1988, p. 269 (ISBN 2-7084-0369-9) (BNF 34991877)
  6. Philippe Graff, L'exception urbaine: Nice, de la Renaissance au Consiglio d'Ornato, Éditions Parenthèses, 2000, p. 129 (ISBN 9782863640661) [lire en ligne]
  7. Dominique Foussard, Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, p. 192-193, 182-186, 312, Picard éditeur, Paris, 1988 (ISBN 2-7084-0369-9) (BNF 34991877)
  8. Luc Thévenon, « Spinelli, Bernardo », dans Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4) [lire en ligne]
  9. Luc F. Thévenon, Édifices religieux (églises, chapelles) et développement urbain à Nice du Moyen âge à l'Empire, volume 3, p. 528, Université de Nice, 1984 - p. 676
  10. Luc Thévenon, « Spinelli, Domenico », dans Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4) [lire en ligne]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]