Antoinette Gilles

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Antoinette Gilles
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
GentillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Bank employeeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Confédération générale du travail
Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Antoinette Gilles, née le à Paris et décédée le à Gentilly, est une militante communiste française qui exerça différents rôles au sein de l’Union fraternelle des femmes contre la guerre impérialiste et de la Fédération nationale de l’Alimentation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Adhésion au parti communiste[modifier | modifier le code]

Antoinette Gilles rejoint le parti communiste français en 1925 alors qu'elle est employée de banque pour Banco di Roma à Paris[1].

Devant sa motivation, ses talents de dactylographe sont mis à profit par le rayon et Georges Beaugrand lui demande d'aider au siège[1].

Engagement au sein du parti communiste[modifier | modifier le code]

Antoinette Gilles travaille étroitement avec Georges Beaugrand qui devient ensuite député[1]. Elle adhère à la CGT pour pouvoir l'informer sur ce syndicat[1].

En 1927, elle change de travail et travaille aux Halles pour un poissonnier et rejoint un autre syndicat[1].

En parallèle, elle écrit pour le journal communiste l’Ouvrière[1].

À la demande du Parti communiste, elle met en place et préside l’Union fraternelle des femmes contre la guerre impérialiste en 1927[1],[2]. Grâce à ses talents de militante, en particulier avec les milieux féministes, cette structure se targue de 1 500 adhérents et 74 sections en 1930[1],[2],[3].

Engagements syndicalistes[modifier | modifier le code]

En 1934, Antoinette Gilles devient secrétaire du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme[4]. En 1936, elle est élue secrétaire de la Fédération nationale de l’Alimentation[4].

Cette même année, elle participe au congrès d’unité syndicale de Toulouse et au congrès du Rassemblement universel pour la Paix à Bruxelles[1].

Cortège funéraire pour l'inhumation d'Antoinette Gilles[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1927[5], Antoinette Gilles et Georges Beaugrand, divorcé, vivent ensemble passage Puéblo après s’être rencontrés au premier rayon communiste[1]. Ils ont deux enfants ensemble[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Jean Maitron et Claude Pennetier, « GILLES Antoinette », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  2. a et b (en) Helmut Gruber, Pamela Graves, Pamela M. Graves et ontributors, Women and Socialism, Socialism and Women: Europe Between the Two World Wars, Berghahn Books, (ISBN 978-1-57181-152-3, lire en ligne)
  3. Jean-Paul Brunet, « Une banlieue ouvrière: Saint-Denis, 1890-1939 », thèse, Université Paris-Sorbonne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Les Femmes dans l'action mondiale, « Antoinette Gilles n'est plus », sur Gallica, Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, (consulté le )
  5. a et b Jean-Marie Mayeur et Arlette Schweitz, Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-85944-432-7, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]