Aphis pomi

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Aphis pomi, le puceron vert du pommier ou puceron vert non migrant du pommier, est une espèce d'insectes hémiptères de la famille des Aphididae, originaire de l'Ancien monde, qui parasite certains arbres fruitiers de la famille des Rosaceae (pommiers, poiriers, cognassiers).

Synonymes[modifier | modifier le code]

Selon Catalogue of Life (13 mars 2015)[1] :

  • Aphis crataegi Buckton, 1879,
  • Aphis cydoniae Boisduval, 1867,
  • Aphis mali Fabricius, 1775,
  • Aphis pomi De Geer, 1773,
  • Aphis pomu Pashtshenko, 1997,
  • Aphis pyri mali Fabricius, 1775,
  • Doralis pomi (De Geer, 1773.

Description[modifier | modifier le code]

Colonie de pucerons verts sur un pommier sauvage.

Les femelles aptères ont le corps jaune-vert et mesurent entre 1,5 et 2 mm. Leur tête est brune et leur corps est de forme ovale. Elles possèdent également des tubercules latéraux marginaux. Leurs antennes sont de couleur jaune et comptent six segments. Celles-ci sont plus courtes que le corps. Leurs tubercules antennaires sont peu développés. Les siphoncules sont cylindriques, longs et de couleur noire.

Les femelles ailées mesurent entre 1,8 et 2 mm. La tête, le thorax, les antennes, les pattes et les siphoncules sont noirs. L'abdomen est vert avec des taches circulaires latérales noires sur les segments VI à VIII.

Les œufs sont de forme ovale et de couleur noire[2].

Ennemis naturels[modifier | modifier le code]

Plusieurs espèces d'insectes endoparasitoïdes attaquent le puceron vert du pommier. Parmi ceux-ci on retrouve cinq espèces d'hyménoptères de la famille des Braconidae[3] : Binodoxys angelicae, Ephedrus persicae, Ephedrus plagiator, Lysiphlebus fabarum et Monoctonus cerasi.

Parmi les prédateurs, on retrouve la cécidomyie du puceron (Aphidoletes aphidimyza), une petite mouche de la famille des Cecidomyiidae. Ses larves sont des prédatrices qui s'attaquent à plusieurs espèces de pucerons. La larve de cécidomyie du puceron peut tuer jusqu'à une soixantaine de pucerons par jour[4].

Les fourmis sont souvent présentes dans les colonies, se nourrissant du miellat sécrété par les pucerons. La présence des fourmis est bénéfique pour les pucerons car celles-ci découragent et éliminent les prédateurs susceptibles de s'en nourrir ; il s'agit notamment des larves du moucheron Aphidoletes aphidimyza et des parasitoïdes qui pondent leurs œufs dans les nymphes[5]. Les infestations importantes de pucerons peuvent provoquer des pousses rabougries, des fruits déformés et une chute prématurée des feuilles, surtout pour les jeunes arbres.

Une moisissure noire peut se former suite à l'excès de sécrétion de miellat[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Catalogue of Life Checklist, consulté le 13 mars 2015
  2. (en) « Aphis pomi Degeer - Green Apple Aphid.  », sur AgroAtlas (consulté le ).
  3. (fr) « Aphis pomi De Geer, 1773 - Puceron vert non migrant du pommier », sur Encyclop'Aphid : le site des Aphicionados (consulté le ).
  4. (en) Metcalf, R.L and Metcalf, R.A. (1993) Destructive and Useful Insects: Their Habits and Control. McGraw Hill, Inc., New York, NY. 1073 pp.
  5. (en) « Aphis pomi: Green apple aphid », InfluentialPoints.com (consulté le ).
  6. (en) « Apple aphid (Aphis pomi) », Plantwise Knowledge Bank (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]