Aphyllie

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L’aphyllie désigne chez une plante (dite aphylle) une forte réduction de la taille des feuilles, voire leur quasi-disparition ou leur disparition totale. Elle est une des adaptations diverses au xérophytisme : la diminution de la surface foliaire permet une réduction des surfaces évaporantes, donc une consommation plus faible en eau.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Mot apparu dans la langue française vers le XVIIe siècle. Du grec "a" = "dépourvu de" et "phullon" = "feuille".

Absence réelle ou apparente[modifier | modifier le code]

Certaines plantes grasses sont constituées de tiges constamment dépourvues de feuilles (notamment des Cactaceae comme l'Echinocactus Otionis Lehm).

L'absence de feuilles n'est pas toujours réelle mais apparente seulement. En effet, les appendices foliacés de certaines plantes peuvent être soudés à la tige, représentés par des écailles plus ou moins réduites (exemples: Cuscute, Petit Houx). D'autres n'ont des feuilles que pendant une période déterminée de leur existence (exemple : genêts tel que Cytisus purgans, l'Opuntia)[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude Laberche, Biologie végétale, Dunod, , p. 220

Voir aussi[modifier | modifier le code]