Arènes de Roubaix

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Arènes de Roubaix
Arènes de Roubaix, estocadelors d'une corrida de 1899
Arènes de Roubaix, estocade
lors d'une corrida de 1899
Données générales
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Ville Roubaix
Organisation
Données historiques et techniques
Date de construction 1888
Date d'inauguration 1889

Les arènes de Roubaix est un édifice de spectacles taurins aujourd'hui disparu, construit en 1888 et détruit en 1904.

Histoire[modifier | modifier le code]

Entre la deuxième moitié du XIXe siècle et le début de la Première Guerre mondiale, certaines villes du nord de la France accueillent des corridas dans des arènes bâties à cet effet. C'est le cas d'Autun, Cholet, Deuil-la-Barre, Limoges, Le Havre, Lyon, Maisons-Laffitte, Malo-les-Bains, Nantes, Paris, Reims, Rochefort-sur-Mer, Roubaix, Vichy[1], etc.

À Roubaix, des corridas sont organisées entre 1899 et 1904, sur la piste des arènes construites en 1888 (appelées aussi torodrome) sur la commune de Croix avec l'autorisation de la ville de Croix pour la construction du Torodrome de Roubaix puis appelé Arènes du Parc de Barbieux, juste à côté du vélodrome de la ville de Croix , rue d'Hem , près du parc de Barbieux[2]. Francis Marmande rappelle dans Le Monde : « Pas mal de spectacles taurins, de Roubaix à Arles en passant par Le Havre, se donnaient en France[3] ».

Le maestro Luis Mazzantini y est présent le [4].

Le , un combat à mort entre un taureau et un lion y est présenté à 12 000 spectateurs[5],[6]. Le lion est rapidement vaincu, sans résistance, provoquant la déception du public, tandis que le taureau est tué par un matador.

Ces courses tauromachiques, qui regroupent des milliers d'aficionados, sont très critiquées par certains Roubaisiens qui, en 1904, parviennent à faire détruire les arènes. Les corridas se poursuivent alors au vélodrome voisin, où elles avaient commencé en 1893, et continuent d'accueillir des matadors renommés. La dernière course dans la commune se déroule le [7].

L'engouement passager pour la tauromachie dans les régions septentrionales de la France relevait plus d'une mode que d'une réelle afición et ne survécut pas au premier conflit mondial.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « A prépaus de las coursos de tauros », Blog torosencasteljaloux
  2. « Affiche Plaza de Toros de Roubaix », Bibliothèque numérique de Roubaix
  3. Le Monde du 16 juillet 2010
  4. Cartel de Roubaix
  5. « Quand Roubaix prenait le taureau par les cornes », La Voix du Nord, supplément au journal du 8 décembre 2014, par les étudiants de l'ISCOM Lille
  6. « Tauromachie en 1899. Taureau contre Lion. », Blog Attelage patrimoine, 18 février 2012.
  7. « Le Parc de Barbieux dit le Beau Jardin », Blog du Parc Barbieux de Roubaix

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Alban Delannoy (professeur à la Faculté des lettres de Lille), Torodrome, une histoire de la corrida à Roubaix (Préface de Marc Thorel; Éditeur : Union Des Bibliophiles Taurins De France)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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