Aristide Gromer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aristide Gromer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Sport

Aristide Gromer est un joueur d'échecs français né le à Dunkerque[1] et mort le à Plouguernével[2],[3]. Il fut un « enfant précoce » qui donnait des parties simultanées à treize ans et remporta trois fois le championnat de France.

Biographie et carrière[modifier | modifier le code]

Gromer fut élève au lycée Chaptal à Paris.

Il gagna trois fois le championnat de France d'échecs (1933, 1937, et 1938).

Il finit ex æquo pour les 5e et 6e places à Paris en 1923 (Victor Kahn vainqueur), 3e à Biarritz en 1926 (André Chéron et Frédéric Lazard vainqueurs), deuxième derrière Chéron à Saint-Claude (Jura) en 1929. En 1930, il partagea la deuxième place avec Xavier Tartakover derrière Eugène Znosko-Borovsky à Paris en 1930, finit deuxième derrière Amédée Gibaud à Rouen[4]. Il prend la neuvième place à Paris en 1933 (Alexandre Alekhine vainqueur), la sixième place à Sitges en 1934 (Andor Lilienthal vainqueur), finit deuxième derrière Baldur Hönlinger (en) à Paris (L’Échiquier) en 1938[5]. En tant que champion de France, il gagne un match contre le champion de Belgique, Alberic O'Kelly de Galway, (2.5 : 1.5) en décembre 1938[6].

Gromer a représenté la France aux olympiades d'échecs :

Quand éclata la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, Gromer et de nombreux autres participants de la huitième Olympiade (M. Najdorf, G. Stahlberg, P. Frydman, E. Eliskases, P. Michel, L. Engels, Becker, H. Reinhardt, J. Pelikan, K. Skalička, M. Luckis, M. Feigins, I. Raud, Rauch, Winz, M. Czerniak, F. Sulik, Seitz, de Ronde, Kleinstein, Sonja Graf, Paulette Schwartzmann, etc.) décidèrent de rester en Argentine[8]. Il gagne à Buenos Aires (Bodas de Plata) en 1940, devant Franciszek Sulik (en), Carlos Guimardetc.[9]. Il finit 7e à Águas de São Pedro-São Paulo en 1941 (Erich Eliskases et Guimard vainqueurs)[10].

Il retourna en France et participa au championnat de France à Rouen en 1947 où il partagea la deuxième place avec Amédée Gibaud et Nicolas Rossolimo[11]. Il mourut en 1966 dans un établissement psychiatrique de Plouguernével.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]