Armand Couaillet
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(à 89 ans) Dieppe |
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Armand Couaillet, né à Saint-Nicolas-d'Aliermont le et mort à Dieppe le [1], est un horloger français. Autodidacte, il se forme dans l'entreprise Villon (future Bayard) de Saint-Nicolas d'Aliermont avant d'ouvrir en 1892 dans la même ville son propre atelier.
Biographie[modifier | modifier le code]
En 1903, Armand Couaillet s’associe à ses frères, Ernest et Henri et crée les établissements « Couaillet Frères ». Henri seconde Armand dans les affaires et Ernest dirige la fabrication. L’entreprise familiale est spécialisée dans les pendules de cheminée et les pendules de voyage. Elle fournit 3 à 4000 pièces par mois au début du XXe siècle. Les ateliers comptent alors près de 150 ouvriers. À la suite d'un incendie dévastateur en 1912, l'entreprise Couaillet Frère achète les ateliers Delépine-Barrois, appartenant à l’origine à Honoré Pons.
Ils fabriquent de nombreuses variétés de pendulettes de voyage, des pièces mécaniques pour l'armement (fusée d'obus), des télégraphes et développe une voiture électrique, « l'électricar »[2]. qui sera fabriquée et vendue à quelques dizaines d'exemplaires sans grand succès.
Après la Première Guerre mondiale, il achète l’usine « La magicienne » à Saint-Ouen pour y produire des pièces pour l’aviation.
À la suite d'un deuxième incendie en 1932, Armand Couaillet, avec quelques employés, remonte un atelier, « La mécanique horlogère », à l’emplacement des écuries du château Le Bréjal, sa propriété. Il y fabrique de nouveaux mouvements : un minuteur, un réveil SONNFOR, le SONOCTO ou réveil 24 heures qui sonne à la même heure tous les jours. Faute de pouvoir payer les annuités à la Propriété Industrielle, ces brevets tombent dans le domaine public.
Ses fils, petits-fils puis arrière-petits-fils continuent l'entreprise sous le nom de Couaillet-Maruanne-Quesnel à partir de 1955 et en 2011 sous le nom de Couaillet Usinage dans la ville de Rouxmesnil, à proximité de Dieppe.
Les collections historiques de pendulettes de voyages, habitacles de marine et télégraphes sont conservées au Musée de l'horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont
Marques et estampilles[modifier | modifier le code]
La plupart des mouvements horlogers et mécaniques ne sont pas signés distinctement "Couaillet", ils sont néanmoins facilement reconnaissables par la présence au revers du mécanisme d'une flèche évasée comprenant quatre points à l'extérieur de la base de la flèche et deux à l'intérieur.
Référence[modifier | modifier le code]
- Acte de naissance à Saint-Nicolas-d'Aliermont, n° 10, vue 8/108, avec mention marginale du décès à Dieppe en 1954.]
- « Quelques nouveautés intéressantes : Un véhicule démocratique mû par l’électricité », La pratique automobile et aéronautique, no 312, , p. 26 (lire en ligne). Gallica.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Charles Allix (ill. Peter Bonnert), Carriage clocks : their history & development, Woodbridge, Antique Collectors' Club, , 484 p. (ISBN 978-0-902028-25-8, OCLC 1532062).
- Emmanuelle Cournarie, La mécanique du geste : mémoire horlogère de Saint-Nicolas d'Aliermont, Rouen Saint-Nicolas d'Aliermont, Falaises Musée de l'horlogerie, , 159 p. (ISBN 978-2-84811-142-1, BNF 42604184)
- Lolita Delesque et Marianne Lombardi, Armand Couaillet, horloger et inventeur de génie, Musée de l'horlogerie, , 44 p.
Liens externes[modifier | modifier le code]