Arnauld de Corbie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Arnauld de Corbie
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Conjoint
Geneviève de Corbie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Distinction

Arnauld Henri Louis Joseph de Corbie, né le à Sampigny et mort le à Paris, est un romancier et journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Licencié en droit, Arnauld de Corbie exerce comme avocat au barreau de Boulogne-sur-Mer. En 1938, il collabore à La revue de Boulogne-sur-Mer[1] avant de partir à Paris travailler notamment pour Le Figaro[2] comme secrétaire de rédaction et pour le compte duquel il couvre la campagne d'Alsace. Il rejoint ensuite France-48, qui deviendra ensuite France Magazine, comme rédacteur en chef adjoint et La Voix du Nord comme chef de la rédaction parisienne.

Arnauld de Corbie épouse, en 1931 à l'église Notre-Dame de Boulogne, Marie-Thérèse Huret, qui publie différents ouvrages sous les noms de Geneviève de Corbie, Geneviève de Champdeniers et Citronnelle.

En 1943, il se lance dans l'écriture d'un film[3] avec Géo Sandry.

Fortement lié avec Jean-Louis Dubreuil, celui-ci travaillera avec lui à France-48 et épousera, après la mort d'Arnauld de Corbie, Brigitte Huret, la sœur de Marie-Thérèse Huret.

Arnauld de Corbie meurt en , dans le 15e arrondissement de Paris, après avoir juste achevé d'écrire son livre sur René-Théophile-Hyacinthe Laennec. Il est inhumé à Boulogne-sur-Mer.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Serajevo au tragique souvenir in Le miroir du monde no 225, Société d'édition du Petit Parisien (23 juin 1934).
  • Une âme d'élite au service de la jeunesse féminine : Célina de Corbie (1826-1908) , Editions L. Loïez, Saint-Omer (1935).
  • Combats de coqs, Éditions Émile Raoust, Lille (1939)[4]
  • Monsieur le chevalier Jean Bart, corsaire du roi soleil, Éditions Alsatia (1945) réédité sous le titre de Jean Bart corsaire du roi dans la collection SDP, Editions Delahaye (2014).
  • La Corrida de Pampelune, Éditions Alsatia, coll. Signe de Piste 19 (1947) - traduit en allemand par Adolf Hechelmann et publié dans la collection Spur Bücher (1949).
  • Monsieur Vincent, éditions de Flore (1948) - traduit en grec sous le titre Ο Kirios Vensan par Dēmētrēs Kōnstantinou, Editions Ē Damaskos (1956).
  • La Vie ardente de Laënnec, Ed. Spes (1950).

Il préface également Les Lys et les lions (1947) de Pierre Joubert.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Arnauld de Corbie », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. « Arnauld de Corbie », sur auteurs.romans-scouts.com (consulté le )
  3. Cinétheque Francaise-BiFi- Bibliotheque du film, « BiFi - Fonds Géo Sandry », sur www.cineressources.net (consulté le )
  4. « Plus que la répression, le twist et l'auto viendront à bout de la tradition des jeux de coqs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • E. Wickersheimer, A. de Corbie, La vie ardente de Laënnec (compte-rendu), Revue d'histoire des sciences, 5-2 1952, pp.193-194
  • Henri Deligny, Plus que la répression, le twist et l'auto viendront à bout de la tradition des jeux de coqs , Le Monde, 27 février 1964
  • Giron, Le Laennec d'Arnauld de Corbie, La Voie du Nord, 6 avril 1950

Liens externes[modifier | modifier le code]