Arrigo Ier Colonna

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Arrigo Colonna, né aux alentours de l'an 940, descendant direct de Ugo Colonna, serait le VIe Comte de Corse.

Arrigo fut surnommé il Bel Messere, probablement à cause de sa haute mine, et de son aimable figure. Il est plus couramment connu sous le nom de Arrigo il Bel messer. Il est réputé être le fils ainé de Guido Colonna[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est rappelé de Sardaigne par les Corses et il est élu comte de Corse. Il était très aimé de son peuple et était être juste et éclairé.

Selon le selon le chroniqueur du XVe siècle, Giovanni della Grossa, c'est lui qu'un Empereur, dont l'histoire ne rappelle pas le nom, fit Chevalier, et à qui, circonstance remarquable, il confirma la possession de la Corse. On peut dire qu'il fut le libérateur de son peuple, lorsqu'il lui eut procuré l'abolition de la "dime des enfants" que Rome exigeait. Il avait envoyé pour cet effet auprès du Saint-Siège l'évêque d'Aléria, dont la capacité lui était connue. Le Pape, instruit par les éloquentes représentations du savant Prélat, se hâta d'abroger la loi, et dut marquer son indignation contre l'avarice des Officiers de la Cour Romaine.

Le comte Arrigo eut sept fils et une fille de Ginevra, sa femme, qui appartenait à la famille romaine des Torquati. Il maria sa fille au comte Antonio, fils du comte Forte de Cinarca, descendant du comte Cinarco[2].

Le Comte Forte de Cinarca prétendait que les châteaux de Tralaveto et de Cauro avaient été bâtis dans l'étendue de sa juridiction. Les Tralavetins s'opposèrent aux prétentions de Forte, qui porta le procès devant Arrigo, ami (et parent) qu'il le jugeait en qualité de Magistrat suprême. Ce Prince juste, accompagné de ses enfants, alla sur les lieux pour s'instruire des moyens qu'on mettait en cause.

Les Tralavetins, pressentant que sa décision leur serait défavorable, prévinrent son jugement, et le firent assassiner par un Sarde. Pendant que Forte di Cinarca, poursuivait le parricide, ils se saisirent des sept princes, qu'ils noyèrent sous un pont près de cauro.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Corse: un peuple, une histoire, l'Archipel, juin 2003, (ISBN 2-84187-469-9) « La dynastie fantôme des Colonna »
  2. Giovanni della Grossa, Croniche in Histoire de la Corse publiée par l'Abbé Letteron, tome I p. 121

Source[modifier | modifier le code]

Ces informations sont extraites de Histoire des Révolutions de Corse, depuis ses premiers habitants jusqu'à nos jours, publié entre 1771 et 1776, par l'abbé Germane. Celui-ci cite à de nombreuses reprises Anton Pietro Filippini.

Programme FEDER 2017-2022 ECM – Les Espaces de la Corse Médiévale

Bibliographie[modifier | modifier le code]