Arrondissement de Prüm (1816-1970)

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L'arrondissement de Prüm existe de 1816 à 1970 dans le district de Trèves et correspond à peu près au territoire actuel des communes fusionnées de Prüm et Arzfeld. Les communes de Birresborn, Densborn, Duppach, Hallschlag, Kerschenbach, Kopp, Mürlenbach, Oos, Ormont, Reuth, Scheid, Schönfeld, Schüller, Stadtkyll et Steffeln, qui en font également partie, sont rattachées à l'arrondissement de Daun[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

L'arrondissement a une superficie de 916 km². Au début de l'année 1969, il a des frontières communes avec l'arrondissement de Schleiden (de) (en Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et les arrondissements de Daun, Wittlich et Bitburg (tous en Rhénanie-Palatinat). À l'ouest, il a des frontières à la Belgique et au Luxembourg.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'arrondissement de Prüm avec le chef-lieu de Prüm est créé après le Congrès de Vienne en 1815/1816, lorsque la Rhénanie est rattaché au royaume de Prusse après la domination française. Jusqu'à cette époque, l'arrondissement de Prüm faisait partie du département de la Sarre, dont le siège est à Trèves. L'arrondissement de Prüm dépend désormais du district de Trèves dans la province prussienne de Rhénanie. En termes de superficie, c'est le plus grand arrondissement de Prusse, mais le plus petit en termes de population. Lorsque les arrondissements d'Eupen et de Malmedy, ainsi que Saint-Vith, sont rattachés en Belgique en 1919, la frontière occidentale de l'arrondissement de Prüm devient la frontière nationale.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le district de Trèves et ses arrondissements deviennent une partie de la zone d'occupation française, et après la dissolution de la Prusse, ils deviennent une partie du nouvel État fédéral de Rhénanie-Palatinat.

Lors de la réforme des arrondissements, entrée en vigueur le 7 novembre 1970, il fusionne avec l'arrondissement de Bitburg pour former le nouvel arrondissement de Bitburg-Prüm. Certaines administrations publiques sont retirées ou ne sont conservées qu'à Bitburg .

Par rapport à la situation géographique, on parle encore aujourd'hui d'ancien arrondissement de Prüm

Évolution de la démographie[modifier | modifier le code]

Année Habitants Source
1816 21 067 [2]
1847 31.117 [3]
1871 34 911 [4]
1885 35 349 [4]
1900 33 545 [5]
1910 36 312 [5]
1925 37 603 [5]
1939 40 598 [5]
1950 38 333 [5]
1960 38 700 [5]
1969 39 353

Administrateurs de l'arrondissement[modifier | modifier le code]

Villes et communes[modifier | modifier le code]

Avant le début des réformes territoriales en Rhénanie-Palatinat dans les années 1960, l'arrondissement de Prüm comprend les villes et communes suivantes :

Les communes de Berg et Großkampen fusionnent en 1914 pour former la commune de Großkampenberg. La commune de Wetteldorf est intégrée à Schönecken en 1960.

Plaque d'immatriculation[modifier | modifier le code]

Le 1er juillet 1956, le signe distinctif PRÜ est attribué à l'arrondissement lors de l'introduction des plaques d'immatriculation qui sont toujours en vigueur aujourd'hui. Il est émis jusqu'au 6 novembre 1970. En raison de la libéralisation des plaques d'immatriculation, il est disponible depuis le 14 novembre 2012 dans l'arrondissement d'Eifel-Bitburg-Prüm.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hans Frentzen, Landkreis Prüm. Regierungsbezirk Trier, Bonn,
  • Franz-Josef Faas: Die Landräte des Kreises Prüm. In: Jahrbuch Prüm 1970. S. 34 f.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mehr Tempo bei der Kreisreform. Trierischer Volksfreund, 10. Juni 2011.
  2. « Beiträge zur Statistik der Königl. Preussischen Rheinlande », (consulté le ), p. 20
  3. « Beschreibung des Regierungsbezirks Trier », (consulté le ), p. 310
  4. a et b Gemeindelexikon für das Königreich Preußen 1885
  5. a b c d e et f Michael Rademacher: Pruem. Online-Material zur Dissertation, Osnabrück 2006. In: treemagic.org.
  6. Hans Frentzen, Liste der Landräte, p. 79