Association nationale pommes poires

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Association nationale pommes poires
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates
Logo de l'ANPP

L’Association nationale pommes poires (ANPP) est une association loi de 1901 reconnue par l'État en 2009 comme association d'organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes[1]. Elle regroupe 1 300 producteurs représentant 60 % de la production française de pomme[2].

Charte[modifier | modifier le code]

À partir de 2010, l'ANPP s'est engagée dans une démarche visant à concilier performance économique et respect de l’environnement en créant sa charte « Qualité des Pomiculteurs de France » identifiée par le logo « Vergers écoresponsables »[3],[4].

Controverses autour des produits phytosanitaires[modifier | modifier le code]

L'ANPP a œuvré à l'abrogation, en 2016, d'un arrêté réglementant les produits phytosanitaires, considérant que les règles n'étaient pas « adaptées à l'arboriculture »[5].

Après que l'ANPP a assigné Greenpeace en référé à la suite de l'utilisation de l'expression « pommes empoisonnées », la justice a décidé en 2017 en faveur de l'ONG au motif qu'elle avait agi « dans un but d’intérêt général et de santé publique »[6] : ainsi, selon France3, « Les pommes françaises sont bien empoisonnées aux pesticides »[7].

Recours en justice contre la campagne de promotion Biocoop[modifier | modifier le code]

L'ANPP, Interfel et la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) ont fait condamner la société Biocoop le 21 septembre 2016 pour une campagne de publicité réalisée en septembre 2014. Ils ont invoqué le caractère trompeur de la publicité, qui selon eux dénigrait le produit et appelait au boycott des pommes non issues de l'agriculture biologique, en particulier par son slogan « N’achetez pas de pommes (traitées aux produits phyto) ». Biocoop sera condamné par le tribunal de grande instance de Paris pour pratique anticoncurrentielle à 10 000  pour chacun des plaignants, mais l'accusation de publicité trompeuse ne sera pas retenue par le tribunal[8].

Lobbying[modifier | modifier le code]

L'ANPP mande le cabinet Droit devant pour effectuer des actions de représentation d'intérêts en France. Le cabinet déclare à ce titre des dépenses annuelles d'un montant compris entre 75 000 et 100 000 euros[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Arrêté du 31 juillet 2009 portant reconnaissance en qualité d'association d'organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes », sur Legifrance, (consulté le ).
  2. « Fruits et légumes : face au bio, l'émergence des labels alternatifs », sur lsa-conso.fr,
  3. « Les pomiculteurs soutenus par le ministère », sur alim'agri, (consulté le ).
  4. Julie Martin, « Comment obtenir son agrément Vergers écoresponsables ? », sur végétable, (consulté le ).
  5. Aude Richard, « Un arrêté sur l’utilisation des phytos abrogé », sur La France Agricole, (consulté le ).
  6. Patricia Jolly, « La justice donne raison à Greenpeace face aux producteurs de pommes », sur Le Monde, (consulté le ).
  7. « Les pommes françaises sont bien empoisonnées aux pesticides, la justice donne raison à Greenpeace », sur France 3 Normandie, (consulté le )
  8. « Biocoop condamné pour dénigrement du non-bio », sur L’Arboriculture fruitière, (consulté le )
  9. « Fiche Agence Droit Devant », sur HATVP (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]