Auguste-Antoine de Fourment

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Auguste-Antoine, baron de Fourment ( à Paris - à Frévent[1]), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du baron François-Luglien-Louis de Fourment, il s'occupa activement d'industrie et partagea avec son père la direction de plusieurs manufactures dans la Somme. Chevalier de la Légion d'honneur, et tout dévoué au gouvernement impérial, il brigua avec succès, le , dans la 4e circonscription de la Somme, la succession au Corps législatif de M. de Morgan, décédé, et fut élu député par 13 961 voix sur 24 411 votants et 28 240 inscrits, contre 10 271 voix à M. Cauvel de Beauvillé. Il prit place dans la majorité dynastique et vota constamment avec elle. Réélu, le , comme candidat officiel, avec 17 942 voix (23 098 votants, 27 949 inscrits), contre 3 260 voix à Jules Favre et 805 à M. Blin de Bourdon, il continua de soutenir le gouvernement, et approuva notamment () la déclaration de guerre à la Prusse.

À plusieurs reprises, depuis le , Fourment a fait de vaines tentatives pour rentrer au parlement. Il a successivement échoué: le , comme candidat bonapartiste au Sénat dans le département de la Somme, avec 190 voix sur 930 votants ; le suivant, comme candidat conservateur à la Chambre des députés, avec 9 448 voix contre 11 133 à M. Barni, républicain, élu ; enfin, le , comme candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai, dans l'arrondissement de Montdidier, avec 7 913 voix contre 9 322 à M. Jametel, républicain.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]