Auguste Lalance

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Auguste Lalance
Fonction
Député du Reichstag
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Mulhouse
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Auguste Lalance, né à Champagney le et mort le à Mulhouse, est un industriel français du XIXe siècle qui a fait partie du mouvement des députés protestataires, opposés au rattachement de l'Alsace-Lorraine au Reich : les députés d'Alsace et de Lorraine.

Il est également connu pour la création du sanatorium de Lutterbach.

Biographie[modifier | modifier le code]

Auguste Lalance naît le au hameau de la Houillère de Champagney[1], près du puits Saint-Louis (un charbonnage), où il passe son enfance. Son père né en 1802 et mort en 1842 est ingénieur des mines aux houillères de Ronchamp. Il est marié avec Mélanie Kœchlin (nièce d'André Kœchlin). À la mort de son père, lui et ses deux frères sont élevés seuls par leur mère qui se retrouve sans ressources. À l'âge de 15 ans, il entre à la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM). Cinq ans plus tard, il devient représentant de son entreprise à l’international, notamment à l'exposition universelle de 1855[2].

Avec Henry Haeffely et Gustave Schaeffer il a fondé les Établissements d'impression, de teinture et de blanchiments de Pfastatt, dans l'enceinte de l'ancien château de Pfastatt en 1870[3].

Auguste Lalance a été vainqueur aux élections au Reichstag de février 1887 de Jean Mieg-Koechlin, qui avait inauguré le premier réseau de tramway mulhousien (1882). Puis il s’est installé à Paris en 1887 pour effectuer des travaux pour le compte de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) puis de devenir cofondateur en 1888 de la Société électrique du secteur de la place Clichy. Il a confié plusieurs chantiers à l'architecte Paul Friesé, ainsi que plusieurs projets d’équipements électriques : usine de production du secteur de Clichy, du quai de Jemmapes (Paris 10e), d’Armentières, d’Asnières, de Bourges et de Poitiers, usine génératrice pour le Métropolitain (1898-1904), usine Schneider de Champagne-sur-Seine (1901).

En 1901, il fonde un sanatorium à Lutterbach, en Alsace[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte de naissance dans la base Léonore », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b « Le hameau de la Houillère » et « Auguste Lalance », sur abamm.org.
  3. « Lalance, Auguste (1830-1920) - Patrons de France », sur sippaf.ish-lyon.cnrs.fr, CNRS / ENS-LSH / Université Lumière Lyon2, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]