Avenue Henri-Barbusse (Asnières-sur-Seine)

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Avenue Henri-Barbusse
Image illustrative de l’article Avenue Henri-Barbusse (Asnières-sur-Seine)
L'avenue Henri-Barbusse vue de la rue Denis-Papin, vers 1900.
Situation
Coordonnées 48° 54′ 35″ nord, 2° 16′ 41″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Asnières-sur-Seine
Début Avenue de la Marne
Fin Rue des Bourguignons
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Avenue Péreire
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Henri-Barbusse
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Avenue Henri-Barbusse

L'avenue Henri-Barbusse est une voie de communication située à Asnières-sur-Seine.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Près de la gare d'Asnières-sur-Seine, en 2015.

Cette voie de circulation longe la ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne et joint la gare d'Asnières-sur-Seine à la gare de Bois-Colombes.

Elle rencontre notamment la rue de Nanterre, qui autrefois continuait vers l'ouest[1] en rejoignant la rue Parmentier, avant d'être coupée par la voie ferrée au XIXe siècle[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom de l'écrivain français Henri Barbusse (1873-1935) qui est né, le , au numéro 44 de cette voie, alors appelée « avenue Péreire »[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Avenue Péreire, vers le sud.

La création de cette voie de circulation est concomitante à celle de la voie ferrée, de 1837 à 1863.

Elle a pris tout d'abord le nom d'« avenue Péreire » en hommage aux frères Pereire, qui eurent un rôle capital dans la naissance des chemins de fer français[4].

Seul le bas de l'avenue fut atteint pendant la crue de la Seine de 1910.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

À l'angle de la rue des Bourguignons. La passerelle a aujourd'hui disparu.
  • La Villa Florence, au n° 70, était une maison d'éducation de l'Armée du Salut, où étaient reçues les jeunes filles mineures délinquantes[5]. En 1937, cet établissement accueillait une vingtaine de pensionnaires[6].
  • Au n° 88 se trouvait l'école des Célestines de Provins, une école mixte congrégationiste[7], dont une demande d'autorisation avait été formulée vers 1902-1903, lors de la Séparation de l’Église et de l'Etat[8].
  • Le 25 mars 1912, la bande à Bonnot commit son dernier méfait en attaquant l'agence de la Société Générale à Chantilly. Ayant fui au volant d'une De Dion-Bouton de couleur bleue auparavant subtilisée au marquis de Rougé[9], les brigands abandonnèrent leur véhicule devant le n° 18, avenue Péreire[10], où elle fut retrouvée par les sous-brigadiers Frincart et Clerfont et l'inspecteur Lèze[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]