Avenue Lucien-Lanternier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Avenue Lucien-Lanternier
Image illustrative de l’article Avenue Lucien-Lanternier
L'avenue Lucien-Lanternier entre les Courtilles et la Cité du Luth
Situation
Coordonnées 48° 55′ 54″ nord, 2° 17′ 19″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Gennevilliers
Début Avenue de la Redoute
Fin Rue Pierre-Timbaud
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Avenue de Colombes
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Avenue Lucien-Lanternier
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Avenue Lucien-Lanternier
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Lucien-Lanternier
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Avenue Lucien-Lanternier

L'avenue Lucien-Lanternier est une voie de communication située sur la commune de Gennevilliers. Elle suit le tracé de la route nationale 186.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Orientée d'ouest en est, elle part du carrefour du boulevard Intercommunal et du boulevard Pierre-de-Coubertin.

Elle forme le point de départ de quelques anciennes voies, comme la rue de la Couture-d'Auxerre et la rue Sainte-Geneviève.

S'approchant du centre historique de la ville, elle se termine au carrefour de la rue Jean-Jaurès et de la rue Eugène-Varlin, dans le prolongement de la rue Pierre-Timbaud.

Depuis 2012, la rue est desservie par la station de métro Les Courtilles, et la ligne 1 du tramway d'Île-de-France, qui suit son parcours.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle est nommée en hommage à Lucien Lanternier (1919-1994), ancien maire de la ville[1],[2].

Historique[modifier | modifier le code]

L'avenue de Colombes en 1907, aujourd'hui l'avenue Lucien-Lanternier.

Cette avenue est un ancien axe de communication entre Nanterre et Saint-Denis, qui a aussi pris le nom de route de Rueil à Bondy[3].

L'avenue longeait les terres du château de Gennevilliers, vendu à Jean-Étienne-Marie Portalis le 8 mai 1806, formant l’ancienne avenue depuis la grille du parc jusqu’à la commune d’Asnières[4].

Jusque dans les années 1930, l'avenue était parcourue par un tramway[5].

Avant les années 1960, la zone située au nord de l'avenue de Colombes (son ancien nom) était encore une étendue de jardins ouvriers, de maraîchages et d'ateliers appelée la Plaine[6]. Sur ces anciens terrains agricoles ont été notamment créés le parc des Bonnequins et le square Notre-Dame-de-Fatima.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Ancienne avenue de Colombes, vers l'ouest, autour de 1900.
  • Square Notre-Dame-de-Fatima, à l'angle de la rue Eugène-Varlin[7],[8], du nom de l'ancienne école installée au début du XIXe dans une maison offerte par Jean-Baptiste Portalis, ministre des Cultes[9];
  • Cité du Luth, ensemble réalisé par les architectes Georges Auzolle et Otello Zavaroni, de 1965 à 1978[10]. Son nom provient d'une sente du Luth qui existait à cet endroit au XVIIIe[3]. Elle est remaniée par Roland Castro en 1984[11];

Notes et références[modifier | modifier le code]