Avize

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Avize
Avize
La mairie d'Avize, vue depuis son jardin.
Blason de Avize
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité CA Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne
Maire
Mandat
Gilles Dulion
2020-2026
Code postal 51190
Code commune 51029
Démographie
Gentilé Avizois
Population
municipale
1 760 hab. (2021 en diminution de 1,51 % par rapport à 2015)
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 20″ nord, 4° 00′ 37″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 246 m
Superficie 7,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Épernay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Épernay-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Avize
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Avize
Liens
Site web https://www.ville-avize.fr/

Avize est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Avize est située au pied de la côte des Blancs, qui prend ici le nom de « montagne d'Avize »[1]. Ce plateau peu fertile est recouvert par le bois d'Avize[2], au-dessus de 225 m d'altitude[1]. L'est de la commune, au-delà de la route départementale 9, appartient à la plaine de la Champagne crayeuse.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cramant, Flavigny, Grauves, Oger, Oiry et Blancs-Coteaux.

Communes limitrophes d’Avize
Cramant Oiry
Grauves Avize Flavigny
Oger

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Au début du XVIIIe siècle, Avize est réputé pour avoir un vin « aigre » au goût « rêche », étant « un des moindres du pays ». Mais avec l’apparition du champagne, le village alors pauvre s'est enrichi. En moins d'un vingtaine d'années le village a rapidement grossit, devenant vers 1745 « un bourg assez considérable »[15] ; quelques hôtels particuliers commencent à y voir le jour, le long de l'actuelle avenue Jean-Jaurès. Le bourg d'Avize se trouve encerclé entre à l'est les vignes, découpées en de nombreuses petites propriétés sur le versant de la côte des Blancs, et des exploitations agricoles à l'ouest, beaucoup plus grandes et situées dans la plaine de la Champagne crayeuse[2].

Cependant, depuis les années 1920, la constitution de plus grand vignobles et leur mitage sur la plaine ont transformé l'urbanisme avizois. Ainsi, l'ancienne cité aux rues étroites et aux nombreuses cours communes s'est développé vers l'est durant l'entre-deux-guerres en quartiers « récents et aérés », comprenant caves et vendangeoirs de grandes maisons de Champagne[2]. Cette extension vers Flavigny s'est poursuivie avec la création de l'autre côté de la route départementale 9 avec la construction de la gendarmerie d'Avize, du collège Antoine-de-Saint-Exupéry ainsi que des quartiers pavillonnaires Les Regards et Le Bas Némery. Le village peut aujourd'hui être schématiquement divisé en trois parties : à l'ouest l'ancien bourg vigneron, au centre les maisons bourgeoises des maisons de champagne et à l'est les zones pavillonnaires récentes.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), cultures permanentes (37,1 %), zones urbanisées (14,5 %), terres arables (7,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 880, alors qu'il était de 855 en 2013 et de 744 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,9 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Avize en 2018 en comparaison avec celle de la Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) supérieure à celle du département (2,9 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,5 % en 2013), contre 51,7 % pour la Marne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Avize en 2018.
Typologie Avize[I 1] Marne[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 84 88,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,6 2,9 9,7
Logements vacants (en %) 11,4 9 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Le territoire d’Avize est fréquenté dès l’époque néolithique. En effet, en novembre 1942, un ouvrier creusant dans la craie d'une parcelle de vigne au lieu-dit les Dimaines, à la sortie du bourg en direction d'Oger, a découvert une caverne sépulcrale artificielle datant de la fin du Néolithique, orientée vers l'est[17]. Sept crânes sont extraits de la grotte, dont six d'adultes et cinq de sexe masculin. Ils appartenaient à une population mésocéphale, dont le crâne est se caractérise par une « voûte plutôt haute, une face courte, des orbites très basses et un nez plutôt large »[18], faisant probablement partie de la culture Seine-Oise-Marne. On y a par ailleurs retrouvé de nombreux outils : des amulettes en corne de cerf, des haches polies, des lames, des pointes de flèches ainsi que des éléments de colliers (vertèbres de poisson, coquillages…)[17].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le site est occupé par les Gaulois puis par les Romains qui y établirent un camp d'observation.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Fin août, début septembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, comme l'ensemble des communes de la Côte des blancs, la commune est traversée par les troupes françaises poursuivies par les troupes allemandes avant d'être une nouvelles fois traversée par les troupes allemandes en déroute, poursuivies par les forces françaises après la victoire de la Marne.

La gare et la catastrophe de juin 1918[modifier | modifier le code]

La gare construite après-guerre.

Le est mise en service une portion de la ligne de Oiry - Mareuil à Romilly-sur-Seine desservant Avize, qui se voit dotée d'une gare[19]. La ligne a depuis été partiellement déclassée après avoir été fermée aux voyageurs en 1939 et 1940 et n'est plus utilisée que par les marchandises.[réf. nécessaire]

Le premier bâtiment, construit par la Société belge de chemins de fer[20], a été détruit durant la Première Guerre mondiale dans une explosion qui a également détruit tout le quartier de la gare. En juin 1918, à la suite d'une erreur, un train rempli de munitions a percuté un autre train arrêté en gare, un wagon chargé de cheddite a explosé, provoquant une onde de choc et un incendie qui coûta la vie à une vingtaine de personnes dont plusieurs habitants d'Avize[21].

Après le conflit, un nouveau bâtiment a été construit[19], ce dernier existe toujours et sert de commerce.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Épernay du département de la Marne.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Avize[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Épernay-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Marne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Avize était membre depuis 2004 de la communauté de communes Épernay Pays de Champagne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Georges Cattani,
maire de 1947 à 1959.
Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Georges Cattani    
1945 1947 A. Diot    
1947 1959 Georges Cattani    
1959 1965 René Févre    
1965 1999 Pierre Callot[24] RPR Conseiller général d'Avize (1979 → 2004)[élu conseiller régional en 1982]
1999 2008 Michel David UMP[25]  
2008[26] 2014 André Tessier    
2014[27] En cours
(au 4 juillet 2023)
Gilles Dulion   Profession libérale
Réélu pour le mandat 2020-2026[28]
Pierre Callot Chevalier du Mérite National en 2004

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Avize fait partie de l'académie de Reims (zone B).

La commune dispose d'une école maternelle, d'une école primaire, d'un collège et du lycée viticole de la Champagne. Celui-ci fut ouvert en 1927. Il est l'un des plus importants lycées viticoles de France. Dans les années 1970, un CFA s'implante dans le bas d'Avize, rejoint par un CFPPA dans les décennies qui suivent[29]. Ils sont tous deux tournés vers les métiers de la vigne.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 1 760 habitants[Note 6], en diminution de 1,51 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1001 2741 4481 4251 4951 6601 7251 7741 770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6931 8741 9141 9922 1552 2382 4152 4452 652
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6772 7462 6212 3052 1002 0631 8791 7841 873
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 8881 9801 6961 8361 6801 6191 6251 6151 791
2017 2021 - - - - - - -
1 7401 760-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

En 1992, le championnat de France de cyclisme a lieu sur le territoire de la commune.

Économie[modifier | modifier le code]

Viticulture[modifier | modifier le code]

Située au cœur de la côte des Blancs, Avize est une commune qui possède de nombreux exploitants viticoles et de nombreuses maisons de Champagne. Sur les 1 800 habitants du village, 400 se déclarent exploitants viticoles et récoltent chaque année 3 350 tonnes du fameux raisin. Sa fermentation dans les 12 km de caves de la cité donne naissance au plus prestigieux des vins de Champagne : le blanc de blancs. Un trésor aux arômes d'orange et de pamplemousse qui a attiré à Avize les plus belles maisons : Moët et Chandon, Roederer et Veuve Clicquot. D'importantes maisons de champagne ont été fondées à Avize comme De Cazanove (1811), Koch (1820), Bricout ou De Saint-Gall (1966).

Vue panoramique du village depuis la Montagne d'Avize.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune dénombre deux monuments historiques:

  • Le menhir de Haute-Borne, également situé sur les communes de Cramant et Oiry, date du néolithique. Il est classé dès 1889[33].
  • Le second monument historique avizois est une fontaine en grès, de style rococo[29]. Elle est l'œuvre du céramiste Alexandre Bigot. Datant de 1886, elle se trouve au sein du lycée viticole de la Champagne. Son classement remonte à 1961[34].

Parmi les autres principaux monuments on compte :

  • l'église Saint-Nicolas et la chapelle de l'ancien hôpital Auger-Colin.
  • Par ailleurs, une bouteille géante est nichée en amont d'Avize, sur la route de Grauves. Elle verse de l'eau représentant du champagne dans une coupe à la même échelle. Elle se situe au niveau d'un point de vue sur le village, le vignoble et la plaine de Champagne.
  • Le château Desbordes est construit vers 1890 par Paul Desbordes, d'une grande famille de vignerons d'Avize. Paul Desbordes habita dans son château d'Avize jusqu'à sa mort en 1943, âgé de 81 ans et sa femme Cécile (née Loche) le suivant en 1949, à 83 ans. Le château Desbordes fut ensuite racheté par la municipalité d'Avize qui y installa le collège d'enseignement général, puis la Maison des Associations.
  • L'ancienne gare d'Avize, fermée aux voyageurs et reconvertie en commerce, ainsi que les maisons alentour reconstruites après la catastrophe de juin 1918.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Avize Blason
D'azur, au cep de vigne d'or terrassé de sinople, fruité d'argent.[réf. nécessaire]
Devise
Toujours m'avize.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sinople sur azur.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
D'azur au cep de vigne fruité de trois pièces et accolé à son échalas, le tout d'or terrassé d'argent[35]

Avize dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Avize est cité dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[36].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Henri Carré, vétérinaire, né à Avize en 1870.
  • Hugues Delorme, homme de lettres et journaliste, né à Avize en 1868.
  • Ernest Vallé, homme politique, né à Avize en 1845.
  • Auguste Mathieu, homme politique, né à Avize en 1814.
  • Pierre Callot, maire et conseiller général, né à Avize en 1925, décédé à Avize en 2020.[https://www.lunion.fr/id154256/article/2020-06-02/lancien-elu-avizois-pierre-callot-nest-plus]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Louis Hippolyte Gustave Koch (1836-1903) assuma les difficiles fonctions de maire pendant la guerre franco-prussienne ; parfaitement bilingue allemand grâce à son père, il avait été désigné pour discuter avec l'ennemi afin de préserver Avize, ce qui fut le cas, il fut ensuite conseiller municipal jusqu'à sa mort. Ancien élève de l'École Polytechnique promotion 1856 et de l'École des Mines, Chevalier de l'Ordre du Christ du Portugal, il dirigea la Maison de Champagne Koch à Avize de 1863 à 1903.
  5. Ancien négociant en vins de Champagne, il fit construire de ses deniers l'hôpital-hospice de la ville. Il a été officier d'Académie et chevalier de l'Ordre du Mérite agricole.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte d'Avize » sur Géoportail (consulté le 12 septembre 2012)..
  2. a b et c André Guilcher et Jean Tricart, « La XXXVIe excursion géographique interuniversitaire Champagne et Lorraine », dans Annales de Géographie, t. 63 (no 335), (1re éd. 1954) (lire en ligne), p. 11.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Avize et Chouilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Léon Jouron, « Culture de la vigne : dans le canton d'Avize en Champagne », dans Journal de l'agriculture : de la ferme et des maisons de campagnes, de la zootechnie, de la viticulture, de l'horticulture, de l’économie rurale et des intérêts de la propriété, vol. 2, t. 1 (lire en ligne), p. 243.
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a et b Pierre-Marcel Favret et A. Loppin, « Grotte sépulcrale néolithique d'Avize (Marne) », Gallia, vol. 1, no 2,‎ , p. 19-26 (lire en ligne).
  18. R. Riquet, « Les crânes néolithiques d'Avize, Marne », Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 9e série, vol. 4, no 4,‎ , p. 76-84 (lire en ligne).
  19. a et b « Avize : 51 - Marne | Cartes postales anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le ).
  20. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1868, page 442.
  21. emelineleger, « #ChallengeAZ – P comme Perturbation », sur Jules & co Généalogie, (consulté le ).
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. a et b [PDF]Guy Brisson, « Un maire radical socialiste à Avize (Marne) de 1925 à 1935 : Eugène Martin » (consulté le ).
  24. « L’ancien élu avizois, Pierre Callot, n’est plus : L’ancien maire d’Avize de 1965 à 1999, s’en est allé. Il avait 94 ans », L'Unio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 978-2-35258-151-2, présentation en ligne), p. 24.
  26. [xls]« Liste des maires de la Marne au 1er août 2008 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ). Lien mort
  27. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  28. « Municipales 2020. Un second mandat de maire pour Gilles Dulion à Avize », L'Union ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. a et b Éric Glâtre, Les 100 mots du Champagne, DEFG, , 224 p.. Lire en ligne Historique, sur le site de l'Enseignment public viticole de la Champagne d'Avize. Consulté le 12 septembre 2012.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Notice no PA00078578, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 12 septembre 2012.
  34. Notice no PA00078577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 12 septembre 2012.
  35. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  36. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375