Avril-sur-Loire
Avril-sur-Loire | |||||
La mairie (à gauche) et l'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Elisabeth Escurat 2020-2026 |
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Code postal | 58300 | ||||
Code commune | 58020 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Avrilois, Avriloises | ||||
Population municipale |
245 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 49′ 14″ nord, 3° 21′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 182 m Max. 251 m |
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Superficie | 24,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Decize (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Avril-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Avril-sur-Loire est située entre la Loire et le canal latéral à la Loire. Decize est à 9 km, Moulins à 28 km et Nevers à 24 km.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Outre la Loire et la canal latéral à la Loire la commune est traversée par l'Acolin et l'Abron. L'Acolin se jette dans la Loire à Avril-sur-Loire. L'Abron, rivière de 32,6 km qui traverse 7 communes de l'Allier et de la Nièvre se jette dans l'Acolin à Avril-sur-Loire. L'étang de Forge Neuve a une surface de 3,5 hectares et appartient à Voies navigables de France.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Sougy-sur-Loire | ||||
Fleury-sur-Loire | N | Decize | ||
O Avril-sur-Loire E | ||||
S | ||||
Neuville-lès-Decize | Saint-Parize-en-Viry | Saint-Germain-Chassenay |
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy à 27 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Avril-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decize, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,2 %), forêts (32,3 %), terres arables (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), eaux continentales[Note 4] (3,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune vient sans doute d'un certain Aprilis, romain ou gaulois romanisé. Un manuscrit de 1244 mentionne la paroisse d'Aprili[14].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le site est occupé dès l'antiquité : une voie romaine longe la Loire et, dans le bourg, de nombreuses pièces de monnaie, débris d’amphores et objets divers ont été découverts. Dans l'ancien régime existe une seigneurie appartenant à la famille de Dreuille.
Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]
Une commanderie attribuée aux Templiers[15] ou aux Hospitaliers[16] s'implante aux Feuilloux, à partir des XIIe ou XIIIe siècle et jusqu'au XVIe siècle. Cette commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[16] devenue un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost au sein du grand prieuré d'Auvergne[17].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2021, la commune de Avril-sur-Loire comptait 245 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Economie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Pierre est un édifice roman de la fin du XIe siècle, bâti sur une crypte accessible par l'extérieur. Voûte en berceau et portail d'origine. Ouverture les mardi et vendredi, demander les clefs en mairie[20]
- Le pont-canal, de 1836, permet au canal latéral à la Loire de franchir l'Acolin, il est composé de trois arches.
- Le séchoir à briques est un petit bâtiment carré est utilisé pendant la phase intermédiaire de séchage.
- Feuilloux : ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[16] devenue un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost au sein du grand prieuré d'Auvergne[17].
Avril-sur-Loire dans les arts[modifier | modifier le code]
Avril-sur-Loire est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[21].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Noël Leblanc, écrivain.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune
- Avril-sur-Loire sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Avril-sur-Loire et Marzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Decize », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Dictionnaire des villes et villages de Bourgogne, Viévy, Editions de l'Escargot Savant, , 558 p. (ISBN 978-2-918299-27-1), p. 33.
- Georges de Soultrait, Statistique monumentale du département de la Nièvre, impr. P. Bégat, (lire en ligne), p. 21L'auteur n'est pas affirmatif quant à l'origine templière et il n'existe aucun document datant de cette période. Voir Liste des commanderies templières en Bourgogne pour les possessions de l'ordre du Temple dans cette région..
- M.A. Maron, « Promenade archéologique à Cosne, Saint-Père, Saint-Laurent, Saint-Verain et environs », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, vol. 19, , p. 185, lire en ligne sur Gallica.
- Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 38,44.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Dépliant, Visitez les églises de la Nièvre , Diocèse de Nevers, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375