Azorella polaris

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Azorella polaris
Description de cette image, également commentée ci-après
Azorella polaris sur Campbell Island
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Azorella

Espèce

Azorella polaris
(Hombr. & Jacquinot) G.M.Plunkett & A.N.Nicolas 2016[1]

Synonymes

  • Aralia polaris Hombr. & Jacquinot (1843)
  • Stilbocarpa polaris (Hombr. & Jacquinot) A.Gray (1854)


Azorella polaris, communément appelé chou de l'île Macquarie, est une espèce vivace de plante à fleurs placée dans la famille des Apiaceae et seulement très lointainement apparenté au chou. C'est une mégaherbe, atteignant environ un mètre de hauteur, originaire des îles de Nouvelle-Zélande et de l'Île Macquarie d'Australie.

Utilisations[modifier | modifier le code]

Azorella polaris était utilisé comme source de nourriture et comme moyen préventif du scorbut par les premiers explorateurs et chasseurs de phoques[2],[3]. Il a été mangé par les survivants du naufrage du Dundonald en 1907 sur l'Île de la Déception[4],[3].

Statut de conservation[modifier | modifier le code]

Il est classé comme « en péril – naturellement peu commun » dans le système de classification des plantes menacées de Nouvelle-Zélande[5]. Sur l'île Macquarie, il a été menacé par les rats noirs et les lapins européens introduits[2], jusqu'à leur éradication en 2011.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Azorella polaris (Hombr. & Jacquinot) G.M.Plunkett & A.N.Nicolas. Plants of the World Online. Retrieved 12 May 2023
  2. a et b M. Skotnicki, P. Selkirk, E. Kitajima, T. McBride, J. Shaw et A. Mackenzie, « The first subantarctic plant virus report: Stilbocarpa mosaic bacilliform badnavirus (SMBV) from Macquarie Island », Polar Biology, vol. 26, no 1,‎ , p. 1–7 (DOI 10.1007/s00300-002-0421-8, S2CID 22489620)
  3. a et b Karri Horton Hartley, Paul Guy et Janice Lord, « A tale of two species: Pringlea antiscorbutica and Azorella polaris, sub-Antarctic scurvy remedies », Polar Record, vol. 60,‎ (DOI 10.1017/S0032247424000019 Accès libre, lire en ligne)
  4. (en) Herbert Escott-Inman, The Castaways of Disappointment Island, London, S.W. Partridge & Co., (lire en ligne)
  5. Peter de Lange et al., Statut de conservation des plantes vasculaires indigènes de Nouvelle-Zélande, 2012, Department of Conservation, (ISBN 978-0-478- 14995-1, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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