Bachelot Caron

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Bachelot Caron
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Naissance

Louis Bachelot le 5 novembre 1960 à Alger

Marjolaine Caron le 9 mars 1963 à Paris
Autres noms
Louis Bachelot & Marjolaine Caron
Nationalité
Français
Activité
Art, Art contemporain, Art plastique, Céramique, Photographie, Peinture, Sculpture, Dessin, Illustration.
Formation
Ensaama - École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art
Lieu de travail
Atelier à Fain-lès-Moutiers en Bourgogne & Autres résidences artistiques temporaires.
Mouvement
Baroque contemporain
Père

Bernard Bachelot

Gilles Caron
Mère

Annie Bachelot

Marianne Caron-Henry
Enfant
Théodore, Carmen et William Bachelot

Bachelot Caron est un duo d’artistes plasticiens français. Ils exposent depuis 2005 en France, en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse mais aussi en Birmanie et à New-York[1]. Leurs œuvres, qu’elles soient des sculptures en céramique, des tableaux photographiques ou des illustrations de presse, se caractérisent par un esprit baroque contemporain et une théâtralité[2],[3],[4]. Dans leurs créations prolifiques et charnelles, les deux artistes cherchent à provoquer des sentiments de beauté, de désir et de dégoût[5]. Ils travaillent à mettre en scène le quotidien que chaque individu peut réenchanter grâce à l’Art[6]. « Ils transforment les plus terribles cauchemars de la nature humaine en éléments de beauté. Ils ont une forme de grâce » a écrit Claude Chabrol en parlant de leur travail[7].

« Unis dans la vie, Louis Bachelot et Marjolaine Caron commencent par signer des costumes, des décors et mises en scène de théâtre, d’opéra ou de cinéma ainsi que des illustrations pour la presse. Leurs photographies détournant les images de crimes dans le style de magazine 'Détective' les propulsent sur la scène contemporaine. Depuis sept ans, ils modèlent la céramique. [...] Raconter des histoires reste leur mantra » résume Élisabeth Couturier dans la revue Connaissance des Arts[8].

Leurs portes en céramiques et cheminées - œuvres emblématiques - suscitent de l’intérêt chez les critiques d’Art et les collectionneurs, notamment lors des salons d’Art Paris de 2016 et du salon Paris-Art-Design (PAD) en 2023[9],[10].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfances et familles[modifier | modifier le code]

Née le 9 mars 1963 à Paris, Marjolaine Caron, la fille aînée du photoreporter Gilles Caron et de Marianne Caron - présidente de la fondation Gilles Caron et chevalière des Arts et des Lettres -, a été profondément marquée par la disparition de son père au Cambodge lorsqu'elle était enfant[11],[12]. Cet événement traumatisant a, paradoxalement, constitué une source de motivation cruciale pour sa carrière artistique[13].

Marjolaine et ses proches prennent ensemble la décision de léguer les tirages originaux de Gilles Caron au ministère de la Culture. Marjolaine exprime cette démarche de la manière suivante : « Mon père n’est pas un mort, il a disparu. Ma mère a vécu dans un état de choc pendant plusieurs années. Elle a toujours tout conservé malgré les déménagements, mais elle ne pouvait pas s’en occuper. Aujourd’hui, nous voulons faire vivre l’œuvre de mon père. Pour cela, nous avons décidé de donner l’ensemble de l’œuvre à l’État français qui s’est engagé à en numériser les deux derniers tiers »[14].

Louis Bachelot est né le 5 novembre 1960 à Alger pendant la guerre d'Algérie, dans une famille de pieds-noirs d'origine catholique et juive. La famille Bachelot quitte l'Algérie en 1961. Sa mère, Annie Bachelot, joue un rôle prépondérant dans l'éducation de Louis, de ses quatre frères et sœurs et de Soth leur frère laotien adopté en 1974, tout en s'investissant activement dans des associations, notamment l'organisation PIE[15]. Son père, Bernard Bachelot, a eu une carrière variée, passant tour à tour de pilote et officier de la Force maritime aéronautique navale de l'Armée française à ingénieur et cadre chez IBM-France (ce dernier fut alors actif dans la lutte pour l’insertion des personnes handicapées dans monde du travail et se distingue comme un des principaux initiateurs des bacs professionnels en France), puis spécialiste de l'histoire militaire[16]. Son ouvrage Louis XIV en Algérie reçoit la reconnaissance de l'Académie de Marine en 2003, avec l'attribution du prix littéraire Jean Pommier[17]. Les conflits liés à la décolonisation ont profondément marqué les parents de Louis et, par extension, son enfance.

Louis et Marjolaine Bachelot-Caron grandissent avec des héritages familiaux empreints de déracinement et de figures paternelles fortes. Cette expérience commune forge leur désir de comprendre et d'exprimer leur histoire à travers l'art[13].

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Louis et Marjolaine intègrent par concours l’Ensaama après des classes préparatoires aux écoles d’Art. Elle se dirige vers le « vitrail », tandis que lui s’oriente vers le « volume ». Pendant ses années à l’école Olivier de Serre Louis préside le Foyer des étudiants, le Bureau des élèves, et démarre l'organisation du Carnaval des Arts avec les Beaux-Arts de Paris. C'est à cette occasion que Louis Bachelot et Marjolaine Caron se rencontrent[18].

Après leurs études, Louis et Marjolaine Bachelot-Caron travaillent ensemble sur de multiples projets pour le cinéma, la publicité, l'opéra et le théâtre[19]. Marjolaine  exerce en tant que costumière, tandis que Louis devient chef décorateur. Ils contribuent à des projets dirigés par des personnalités telles qu'Alain Robbe-Grillet, Jean Jacques Beineix, Georges Lautner, Claude Miller, Claude Confortès, Michèle Rosier, Roland Petit[3] Elle en tant que cheffe costumière, lui en tant que scénographe, ont également travaillé sur trois coproductions franco-allemandes du metteur en scène Barry Goldman : un spectacle de cirque, Huis-Clos, Les fables de la Fontaine et Le Beggar’s Opéra[20]. Louis réalise avec son frère Xavier des courts-métrages, dont un clip musical pour le groupe Pow-WoW, ainsi qu'un film pour le metteur en scène Alfredo Arias[21].

Installés à Paris, Louis et Marjolaine ont leurs deux premiers enfants, Théodore en 1989 et Carmen en 1991.

Par ailleurs, Louis et Marjolaine entament une carrière d'illustrateurs. Ils illustrent par exemple dans The New Yorker, Le Monde[22], Libération, Le magazine Littéraire, VSD, Les Inrokuptibles, Enjeux Les Échos, FHM, Okapi[19]… Ils réalisent aussi des livres pour enfants, collaborant notamment avec l'auteure Agnès Desarthe pour les ouvrages : Le Mariage de Simon en 1992, Le Roi Ferdinand qui a eu le prix des bibliothèques de France en 1992 et enfin Juanita le Pingouin, tous édités par l’École des loisirs[23],[24],[25].  Par la suite leur collaboration s'étend à d'autres auteurs pour : Carotte Noire, Le professeur de mensonge, Les mamans des petits gourmands, Bon pied ? Bon nez !, De Saigon à Alger, Raison d'État, L’alibi, La souche[26],[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33]...

En 1995, le couple prend la décision de quitter Paris pour s'installer en Bourgogne avec leurs deux enfants, afin de se consacrer pleinement à leur travail artistique et à leurs activités d'illustration. Leur fils William naît trois années plus tard. Ils établissent leur atelier dans le village de Fain-lès-Moutiers, où leur vie est dès lors dédiée à leur recherche artistique[34]. Les paysages et l'environnement bourguignon sont progressivement devenus un élément de décor de leurs œuvres[35]. C’est en particulier avec leurs illustrations pour les magazines Nous Deux et Le Nouveau Détective qu’ils gagnent en notoriété[36]. Le duo crée des « Tableaux photographiques », combinant peinture, techniques photographiques, jeu d'acteurs et montages informatiques pour mettre en scène des faits divers[37],[38],[39].

Grâce à leur qualité artistique, leurs illustrations de faits divers apportent une dimension supplémentaire à ces magazines, suscitant rapidement l'intérêt des critiques d'Art[40],[41]. En 2005, leur travail est exposé pour la première fois à la galerie Trafic à Ivry-sur-Seine, inaugurant ainsi une série d'expositions à Paris et à l’international[42]. Une décennie plus tard, en 2015, ils élargissent leur champ artistique et commencent la création de céramiques[3].

Œuvres et expositions[modifier | modifier le code]

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le chercheur et commissaire d’exposition Michel Poivert décrit leurs œuvres comme des « mises en scène archaïques pleines de théâtralité et de fables, et qui se poursuivent aujourd’hui sous des formes tout aussi impures où se mêlent le pictural et le photographique. »[43]. Dans un interview accordé par Jérôme Sans, le  couple d’artistes reconnaît que «[leur] culture picturale est à la fois nourrie d’images peintes et d’images photographiques ou cinématographiques [...] c’est [de] la fiction, [du] cinéma, [de] l’illustration, [du] théâtre. La tragédie est le support de toute forme d’écriture »[44]. « Bien qu’une partie des éléments soit vraie, tout est faux. Mais l’inverse est juste, bien que tout soit partiellement faux, tout est vrai » note Brigitte Ollier dans son analyse de leur tableau photographique Bruit du monde[45].  

Au-delà de cette théâtralité caractéristique de leur travail, le couple Bachelot-Caron remarque qu’« aucun metteur en scène et conteur ne reste indifférent aux passions et pulsions »[46]. « Il n’y pas tant de différence que ça entre un meurtre et un mariage. Tous deux participent de la même exaltation des sentiments. De la même folie », déclare Louis Bachelot[47]. « Aujourd'hui, leurs céramiques semblent s'inspirer de l'aspect ‘liquide’ de leurs images. Ils se laissent guider par leur imagination sans limites et leur vitalité stupéfiante. Ils créent de somptueux bouquets aux textures organiques et sensuelles, d’appétissants millefeuilles géants, quelque part entre Gaudí et le facteur Cheval, rehaussés d'une once de Jérôme Bosch »[48]. « Ils excellent lorsqu’ils basculent dans la fiction la plus surréaliste, comme lorsqu’ils mettent en scène un festin cannibale où une femme est allongée au centre d’une table, prête à être dévorée toute crue par des convives voraces. »[49].  Dans leur recherche artistique, ils font donc appel aux sens grâce à des œuvres charnelles, généreuses et parfois provocantes. Les « totems proliférants de fruits, de fleurs et autres gâteaux crémeux du duo » suscitent pour ces raisons l’attention des critiques d’art[2]. En 2016, Alice Bosio et Valérie Duponchelle expliquent dans Le Figaro avoir un « Coup de cœur pour les installations déjantées mêlant, avec un aplomb éclatant, céramiques, peintures et photos, du couple Louis Bachelot et Marjolaine Caron à la School Gallery »[50]. Dans Le Quotidien de l’Art, Roxana Azimi souligne, pour sa part, que « La School Gallery (Paris) a fait florès [au salon Art Paris] en cédant une vingtaine de céramiques du duo Bachelot-Caron »[51]. « Par ordre d’effet waouh, place aux Bachelot & Caron, couple de céramistes que rien n’arrête, surtout pas l’extravagance » raconte Patrick Perrin dans un article élogieux à propos de l’édition 2023 du salon Paris Art-Design (PAD) qu’il a fondé[52]. Dans son ouvrage, Art contemporain, le guide, la critique d’art Élisabeth Couturier classe le duo Bachelot-Caron dans un courant baroque contemporain[5]. En mêlant « Éros et Thanatos », artifice et brutalité, excès et profondeur, leur œuvre est associée à une quête de beauté conformément au style baroque[53]. « Leur univers joue de l'ambivalence picturale entre invraisemblance et grotesque pour provoquer un choc esthétique (assuré) »[54]. Jérôme Sans les interroge à ce propos : « Plusieurs de vos tableaux réunissent une certaine trinité de mœurs ‘sexualité, crime et perversion’. Serait-ce l’éloge de la beauté du diable qui en ferait oublier sa violence ? »[55]. En effet, « construits sur un mystère, une pièce manquante, les tableaux de Bachelot Caron reprennent la forme des compositions baroques, celles du Caravage ou de Rembrandt, peignant le moment suspendu, du passage à l’acte, quand la mort imbibe le désir »[56].

Jacques Henric, lui, commente ainsi leur oeuvre dans la préface de leur premier catalogue Crimes et Délices : « Nos deux artistes, Louis Bachelot et Marjolaine Caron, dans ces lointaines époques troublées [...] auraient eu du mouron à se faire, ils auraient été, au mieux mis au chômage, au pire, eux et leurs images, balancés dans quelque décharge [...]. Mais Dieu des arts merci ! les réactions à ces courants nihilistes furent toujours vigoureuses et, à plus ou moins longue échéance, victorieuses. La Contre-Réforme [...] en fut une, et si je le rappelle ici, c’est que le travail de Bachelot Caron me semble se situer dans l’esprit de cet art baroque qui fit la grandeur de l’Europe au XVIIIe siècle »[57].

Expositions[modifier | modifier le code]

De 2008 à 2012, Sébastien Nahon a présenté les tableaux photographiques du duo d'artistes Bachelot-Caron, liés aux Faits divers à Paris, à travers principalement deux expositions majeures accompagnées de deux catalogues[19]. L'une de ces expositions s'est tenue à l'Hôtel de l'Industrie, situé sur la place Saint-Germain-des-Prés, et l'autre au Passage de Retz, dans le 3e arrondissement[58].

Depuis 2014, le duo est représenté par Olivier Castaing, qui expose leurs tableaux photographiques lors d'événements de renommée internationale tels que Paris Photo et Photo London. De plus, ils ont présenté à plusieurs reprises leurs créations en céramique, notamment lors d'expositions à Art Paris au Grand Palais, ainsi qu'à Lyon, sur la place Bellecourt à la Fondation Bullukian[59].

En 2023, à l'abbaye de Fontevraud, le duo d'artistes est invité par Dominique Gagneux, directrice du musée d'Art moderne, à confronter leurs œuvres à celles de la collection Martine et Léon Cligman. Ces expositions « Tables de Noël » (dans le réfectoire de l’abbaye) & « Les Tables au Musée » (dans le musée d’Art moderne) mettent en avant leurs créations en céramique, en explorant l’histoire et des thèmes présents dans d'autres œuvres de la collection[60].

Liste des expositions[modifier | modifier le code]

  • 2005 : Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine, France[42].
  • 2008 : « Crimes et Délices » - Hôtel de l’Industrie, Paris, France[61].
  • 2009 : « The Flowers of Evil » - Galerie Valérie Cueto, New York, États-Unis.
  • 2010 : « Simulacre et Parodies »- Château d’eau, Toulouse, France.
  • 2011 : « Vrai ou Faux » Néderland Photomuseum, Rotterdam, Pays-Bas.
  • 2011 : « Raum Linksrechts »- Hambourg, Allemagne.
  • 2011 : « Raum Linksrechts »- Senn Gallery Vienne, Autriche
  • 2011 : « Non, pas ce soir »- Musée d’Ixelles, Bruxelles.
  • 2012 : « Délit d’initiés »présentée par Sébastien Nahon - Galerie Passage de Retz, Paris, France[62].
  • 2013 : « Inside Job » - Institut Français de Berlin, Allemagne[63].
  • 2013 : « Inside Job » - Institut Français de Cologne, Allemagne[64].
  • 2013 : « Vertigo » - Galerie Seine 51, Paris, France.
  • 2014 : Collection Art Pradier - Musée Nicéphore Niepce, Châlon et Phillips Auction House, Paris, France.
  • 2014 : « Les esthétiques d’un monde désenchanté » - CAC Meymac, France.
  • 2015 : « Après la bataille » - Paris Photo, Stand Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2015 : « La bataille » - Photo London, Galerie Olivier Castaing, Londres, Angleterre.
  • 2015 : « Bachelot et Caron » - Pansodan Gallery, Yangoon Photo Festival, Birmanie.
  • 2016 : Yia Art Fair Paris - Carreau du Temple, Paris, France.
  • 2016 : « Digestion » - Art Paris Art Fair, Grand Palais, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2017 : « Mille Feuilles et Batailles » - School Gallery/Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2017 : « Mille-Feuilles » - Yia Art Fair Brussels 2017, Galerie Olivier Castaing, Bruxelles, Belgique.
  • 2018 : Art Paris Art Fair, Grand Palais, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2019 : « Flower Power » - La Cave, Genève, Suisse.
  • 2019 : Art Paris Art Fair, Grand Palais, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2019 : « Céramiques Gourmandes »- Fondation Bernardaud, Limoges, France[65].
  • 2020 : Art Paris Art Fair, Grand Palais, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2021 : « Par-delà le vernis » - Fondation Bullukian, Lyon, France.
  • 2021 : « Blooming Expérience Pommery #15 » - group show, Villa Demoiselle, Domaine Vranken-Pommery, Reims, France.
  • 2021 : Art Paris Art Fair, Grand Palais, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2021 : « Le goût de l’Art, l’Art du goût »'- Château de Rivau, Léméré, France[66].
  • 2022 : « Le serpent cosmique » - Musée de l’Hospice Comtesse, Utopia, lille3000, Lille, France.
  • 2022 : Art Paris Art Fair, Grand Palais Ephémère, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2023 : PAD Paris 2023, group show, Les Tuileries Page d'aide sur l'homonymie, Galerie Olivier Castaing, Paris, France.
  • 2023 : « Paysages métaphoriques » - Manifesta, Lyon, France.
  • 2023 : « Forever Experience Pommery #17 » - Villa Demoiselle, Domaine Vranken-Pommery, Reims, France.
  • 2023 : « Ce n’est pas le temps qui passe, mais nous » - Palais Idéal du Facteur Cheval, Hauterives, France.
  • 25 novembre 2023 - 10 mars 2024 : « Tables de Noël » - Exposition dans le réfectoire de l’abbaye de Fontevraud, Fontevraud l’Abbaye, France[60].
  • 25 novembre 2023 - 10 mars 2024 : « Les Tables au Musée » - Exposition dans la collection permanente du musée d’Art moderne de Fontevraud, Collections nationales Martine et Léon Cligman, Fontevraud l’Abbaye, France[67].

Résidences et partenariats[modifier | modifier le code]

De 2013 à 2022, le duo a conçu des œuvres destinées à des ventes aux enchères caritatives en soutien à la Fondation La Source Garouste, en partenariat notamment avec Vitra.

À plusieurs reprises, le couple Bachelot & Caron a collaboré avec le réseau des Instituts français, en particulier en Allemagne[63].

Avec la maison Bernardaud, ce duo a créé des pavés en porcelaine pour célébrer le cinquantième anniversaire de Mai 68. Ils ont également participé à une exposition collective intitulée « Céramiques gourmandes » organisée par la Fondation Bernardaud]en 2019[65].

À la suite d'une résidence artistique s'étendant sur plusieurs mois, en 2023, à l'abbaye de Fontevraud, les deux artistes sont conviés à confronter leurs œuvres à celles de la collection Martine et Léon Cligman[60].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Catalogues[modifier | modifier le code]

Films[modifier | modifier le code]

  • Bachelot-Caron / La trace (2012) réalisé par Séverine Lathullière Pinkasfeld[71].
  • Bachelot-Caron / Out of Eden (2014) est un film-portrait réalisé par Séverine Lathuillière Pinkasfeld et produit par Naïa-Productions : « Out of Eden est un portrait d’artistes, qui capte dans leur intimité le processus de création joyeux et énervé d’un travail puissant sur l’humain et son époque. Out of Eden est une histoire d’amour. L’histoire du couple Bachelot-Caron »[72].

Émissions télévisées[modifier | modifier le code]

  • Un épisode de L’émission d’Antoine diffusée sur Canal+ et animée par Antoine de Caunes a été consacré sur les faits divers, le couple Bachelot-Caron y fait l’objet d’un reportage[73].
  • En 2018, Léa Salamé réalise un reportage sur le duo d’artistes Bachelot-Caron dans son émission Stupéfiant ! diffusée sur France 2[74].
  • Les équipes de France 24 ont réalisé un reportage sur Hélène Darroze en 2020. Un échange entre la cheffe étoilée et les deux artistes est filmé. Hélène Darroze explique avoir acquis deux de leurs céramiques pour son restaurant au sein de l’hôtel The Connaught à Londres[75].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. Galerie Olivier Castaing. (s.d.) Biographie Bachelot-Caron. https://www.schoolgallery.fr/wp-content/uploads/2020/07/BIO-BACHELOT-CARON-2023-1.pdf
  2. a et b Couturier, E. (2021) Art contemporain, le guide. Flammarion, Paris. p. 134. (ISBN 9782081479869).
  3. a b et c Cf. Couturier, E. (2023, 26 October). Bachelot & Caron, la céramique au superlatif. Connaissance des Arts, Paris. p. 114-115.
  4. Cf. Poivert, M. (2012) Bachelot Caron destin zombi de l’Art. In : Poivert, M. & Sans, J. Bachelot-Caron, Délit d’initiés / Inside job. Éditions de la différence, Paris. p. 62.
  5. a et b Cf. Couturier, E. (2021) Art contemporain, le guide. Flammarion, Paris. p. 134. (ISBN 9782081479869).
  6. Cf. Bessou, AL. (2013) "Faire face(s)" au travail : entre stress et pression sociale dans le monde du travail, le corps à l'épreuve du regard photographique [Thesis]. Université de Toulouse. Toulouse. p. 5.
  7. Chabrol, C. (2008). Préface. In : Chabrol, C. & Henric, J. Bachelot & Caron, Crimes et délices. Éditions du Panama, Paris. p. 8 (ISBN 978-2-7557-0374-0)
  8. Couturier, E. (2023, 26 October). Bachelot & Caron, la céramique au superlatif. Connaissance des Arts, Paris. p. 114-115.
  9. Le Figaro dans sa série culturelle "Révélations 2016" a consacré un article sur Olivier Castaing qui aurait "créé le buzz avec les céramiques déjantées et irrésistibles du couple [Bachelot & Caron] [ … ]. La fantaisie de ces deux artistes, photographes, peintres et désormais céramistes, ne cesse de séduire au-delà de la France. La reine des banquets à Beyrouth vient de leur commander une pièce montée !". Duponchelle, V. (2016, 29 december). Olivier Castaing, un super-héros dans l’art. In : Le Figaro, Paris. https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/12/29/03015-20161229ARTFIG00157-olivier-castaing-un-super-heros-dans-l-art.php
  10. "la spectaculaire Cheminée glacée en céramique du duo Bachelot & Caron". Malvoisie, A. (2023, 29 march) Le PAD célèbre la nature. In : Le Quotidien de l’Art, Paris. https://www.lequotidiendelart.com/articles/23540-le-pad-c%C3%A9l%C3%A8bre-la-nature.html
  11. Le Télégramme [Newspaper] (2022, 1 August) À l’Île-aux-Moines, Marjolaine Caron, en dédicace, rend hommage à son père Gilles. Morlaix. https://www.letelegramme.fr/morbihan/ile-aux-moines-56780/a-l-ile-aux-moines-marjolaine-caron-en-dedicace-rend-hommage-a-son-pere-gilles-304062.php
  12. Cf. Riester, F. (2019, 1 July) Discours de Franck Riester, ministre de la Culture, prononcé à l’occasion de Cérémonie de remise des insignes de Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres à Madame Marianne Caron-Montely. Ministère de la Culture. Paris. https://www.culture.gouv.fr/Presse/Discours/Discours-de-Franck-Riester-ministre-de-la-Culture-prononce-a-l-occasion-de-Ceremonie-de-remise-des-insignes-de-Chevalier-de-l-Ordre-des-Arts-et-L
  13. a et b Cf. Lathullière Pinkasfeld, S. (2014) Bachelot-Caron / Out of Eden. Naïa Productions, Paris. https://naia.pro/productions/out-of-eden/
  14. [Quotes from an interview with Marjolaine Caron] Naulin, M. (2020, 17 January). L’œuvre de Gilles Caron au cinéma : "Mon père savait raconter les histoires". Polka Magazine, Paris. https://www.polkamagazine.com/loeuvre-de-gilles-caron-au-cinema-mon-pere-savait-raconter-les-histoires/
  15. Cf. Bachelot, X. (2017) L’heure de la retraite. PIE Trois Quatorze. Nr. 57. https://www.piefrance.com/trois-quatorze/portraits/lheure-de-la-retraite/
  16. Cf. Babelio. (s.d.) Bernard Bachelot. Paris. https://www.babelio.com/auteur/Bernard-Bachelot/312016
  17. Cf. Pintado, M. (2012). Un Narbonnais au cœur de "l’opération Lune". In : Le Midi libre. Saint-Jean-de-Védas. https://www.midilibre.fr/2012/10/06/un-narbonnais-au-coeur-de-l-operation-lune,573773.php
  18. Cf. Girodde, E. & Christel, J. (2020, 29 January). Louis Bachelot et Marjolaine Caron. In : Point de vue, Paris. p. 56.
  19. a b et c Cf. Geniès, B. (2012, 16-26 february). Les détectives Bachelot Caron. In : Le nouvel observateur, Paris. p. 16.
  20. Cf. BarryGoldman (s.d.) Bio. http://www.barrygoldman.de/
  21. Cf. Trois Quatorze. (1994). 19 variations sur le thème de la bonne année. In : PIE Trois Quatorze, Paris. https://www.piefrance.com/wp-content/uploads/Trois_Quatorze_20.pdf
  22. Cf. [Illustration] Bachelot-Caron (2006, 6 June). Faits divers, l’encre et le sang. Fourtasy Galerie Trafic. Le Monde, Paris. https://ddooss.org/uploads/files/resenas/781242_sup1.pdf
  23. Cf. Desarthe. A. (1992) Le Mariage de Simon. École des Loisirs. Paris (ISBN 978-2211011327).
  24. Cf. Desarthe. A. (1992) Le Roi Ferdinand. École des Loisirs. Paris (ISBN 978-2211010382).
  25. Cf. Desarthe. A. (1991) Juanita Le Pingouin. École des Loisirs. Paris (ISBN 978-2211017824)
  26. Cf. Bachelot, X. (1993) Carotte noire. Éditions EDL. (ISBN 978-2211032599)
  27. Cf. Kharinotov, M. (2001) Le professeur de mensonge. Fayard, Paris (ISBN 9782213611198).
  28. Cf. Albaut. C. & Caron. M (2005). Les mamans des petits gourmands. Actes Sud, Arles (ISBN 978-2742756605).
  29. Cf. Albaut. C. & Caron. M. (2005). Bon pied ? Bon nez ! Actes Sud, Paris (ISBN 978-2742756605).
  30. Cf. Bachelot, B. (2007). De Saigon à Alger - 1951-1962 - Désillusions d'un officier, marin et pilote. Prix Dulac de l'Académie des Sciences morales et politiques. L’Harmattan, Paris. (ISBN 978-2296036444).
  31. Cf. Bachelot, B. (2009). Raison d’État, Préface de Michel Albert. L’Harmattan, Paris (ISBN 978-2296084230).
  32. Cf. Bachelot, B. (2013). L’alibi : un échec de Louis XIV en Algérie. L’Harmattan, Paris. (ISBN 978-2343000749).
  33. Cf. Bachelot, B. (2018). La souche: À la fin d'une vie, et après. L’Harmattan, Paris. (ISBN 978-2343157740).
  34. Cf. Giraud, M. (2009, october). Bachelot-Caron. Les Bonnie and Clide du 21. Dijon-Beaune Magazine, Dijon. p. 44-47.
  35. "Chez eux, en Côte d’Or, pas loin d’Alésia, où Vercingétorix fléchit devant César après une lutte mythique, ils ont de quoi soutenir un siège. En compagnie de leurs acteurs du dimanche et de leurs accessoires baroques, Bachelot et Caron décapent et diluent les pixels, jusqu’à leur reddition totale". Ollier, B. (2012, november). Face au bruit du monde. ArtPress. Paris. p. 67. https://www.artpress.com/2012/10/19/paris-photo-2012-bachelot-caron-face-au-bruit-du-monde/.
  36. Cf. Dasque, E. (2006, 15 february). Scènes de crimes. In : Télérama, Paris. p. 153.
  37. Cf. Buignet, C. Rykner A. ( 2011). Tableau vivant et photographie mise en scène. Figures de l’art 22. Presses Universitaires de Pau et des pays de l’Adour. Pau. Pp.313- 316 (ISBN 2-35311-031-2).
  38. Durand, JM. (2006). Petits meurtres en famille. In : Les Inrockuptibles, Paris.
  39. Rioual, JL. (2006,8 february). Petits meurtres. In : Arte, Strasbourg. https://www.arteradio.com/son/21205/petits_meurtres
  40. Cf. Durand, JM. (2008, 17 june). Leurs tableaux photographiques  explorent notre subconscient et nos vices. In : Les Inrockuptibles, Paris.
  41. Cf. Fraïssé, MH. [Moderator] (2011, 26 june). François Hébel, point de vue, ligne de fuite. France Culture, Paris. 47min. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/tout-un-monde/francois-hebel-points-de-vue-lignes-de-fuite-8022161
  42. a et b Cf. Deschamps, F. (2005, 29 december). Quand le crime paie. In : Libération, Paris. p. 26.
  43. Poivert, M. (2012). Bachelot Caron destin zombi de l’Art. In : Poivert, M. & Sans, J. Bachelot-Caron, Délit d’initiés / Inside job. Éditions de la différence, Paris. p. 62.
  44. Bachelot-Caron. (2012). Bachelot Caron interviewés par Jérôme Sans. In : Poivert, M. & Sans, J. Bachelot-Caron, Délit d’initiés / Inside job. Éditions de la différence, Paris. p. 9.
  45. Ollier, B. (2012, november). Face au bruit du monde. In : Art Press. Paris. p. 67. https://www.artpress.com/2012/10/19/paris-photo-2012-bachelot-caron-face-au-bruit-du-monde/.
  46. Bachelot-Caron. (2012) Bachelot Caron interviewés par Jérôme Sans. In : Poivert, M. & Sans, J. Bachelot-Caron, Délit d’initiés / Inside job. Éditions de la différence, Paris. p. 9.
  47. Bachelot, L. (2008) Henric, J. Les chorégraphies du mal. In : Chabrol, C. & Henric, J. Bachelot & Caron, Crimes et délices. Éditions du Panama, Paris. p. 18 (ISBN 978-2-7557-0374-0)
  48. Girodde, E. & Christel, J. (2020, 29 January). Louis Bachelot et Marjolaine Caron. In : Point de vue, Paris. p. 56.
  49. Bismuth, L. (2008, september). Louis Bachelot, Marjolaine Caron. ArtPress. Paris. p. 94
  50. Bosiot A. & Duponchelle, V. (2016, 1 april) À Paris ce week-end: art contemporain, cuisine italienne et rooftop. Un petit bol d’art. Le Figaro, Paris. https://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2016/04/01/30004-20160401ARTFIG00277--paris-ce-week-end-art-contemporain-cuisine-italienne-et-rooftop.php
  51. Azimi, R. (2016, 4 april) Commerce au ralenti sur Art Paris et Drawing Now. Le Quotidien de l’Art, Paris. https://www.lequotidiendelart.com/articles/8900-commerce-au-ralenti-sur-art-paris-et-drawing-now.html
  52. Lauriot-Prévost, ME. (2023, 31 March) Patrick Perrin : "Tous les grands sont à cette 25e édition du PAD Paris". Point de vue, Paris.https://www.pointdevue.fr/culture/arts/patrick-perrin-tous-les-grands-sont-a-cette-25e-edition-du-pad-paris
  53. Henric, J. (2008). Les chorégraphies du mal. In : Chabrol, C. & Henric, J. Bachelot & Caron, Crimes et délices. Éditions du Panama, Paris. p. 16 (ISBN 978-2-7557-0374-0)
  54. Duponchelle, V. (2021, 11 november). La fantaisie monumentale des Bachelot & Caron. In : Le Figaro, Paris. https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/la-fantaisie-monumentale-des-bachelot-caron-20211110
  55. Sans, J. (2012). Bachelot Caron interviewés par Jérôme Sans. In : Poivert, M. & Sans, J. Bachelot-Caron, Délit d’initiés / Inside job. Éditions de la différence, Paris. p. 12.
  56. Loret, E. (2012,17 february).  Petits jeux de cadavres entre amis. In : Libération, Paris. p. 32.
  57. Sébastien Nahon et Jacques Henric, Bachelot Caron, Crimes et délices: exposition, Paris, Hôtel de l'Industrie, juin 2008, Panamamusées, (ISBN 978-2-7557-0374-0)
  58. Cf. Loret, E. (2012,17 february).  Petits jeux de cadavres entre amis. Libération, Paris. p. 32.
  59. Cf. Laigneau, P. [Curator] (2021) Le goût de l’Art, l’Art du goût, Acte II. Château de Rivau, Léméré. p. 54. https://www.chateaudurivau.com/fr/wp-content/uploads/sites/7/2021/05/ART_DU_GOUT-1.pdf
  60. a b et c Cf. Rivières, C. (2023, 30 June). Bachelot-Caron, deux céramistes à la table d’honneur de Fontevraud. In : Process Magazine, Paris.
  61. Cf. Bismuth, L. (2008, september). Louis Bachelot, Marjolaine Caron. ArtPress. Paris. p. 94
  62. Cf. Puech, M. (2012, 22 february). Délit d’initiés de Caron-Bachelot. Médiapart. Paris.
  63. a et b Cf. Kössler, S. (2013 Mai). Von Tätern und Ermittlern. Paris-Berlin Mag, Berlin. p. 14-15.
  64. Cf. Le petit journal de Cologne. (2012, 5 november). Inside Job/Délits d'Initiés. Les œuvres de Bachelot Caron à l'Institut français de Cologne. Cologne.
  65. a et b Cf. Pédegert, A-S. (2019, 17 July). Des œuvres en céramique à dévorer tout l'été chez Bernardaud à Limoges. Le Populaire du centre. Limoges. https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/loisirs/des-uvres-en-ceramique-a-devorer-tout-l-ete-chez-bernardaud-a-limoges_13609591/
  66. Cf. Laigneau, P. [Curator] (2021) Le goût de l’Art, l’Art du goût, Acte II. Château de Rivau, Léméré. p. 54. https://www.chateaudurivau.com/fr/wp-content/uploads/sites/7/2021/05/ART_DU_GOUT-1.pdf
  67. Cf. Galerie Olivier Castaing. (s.d.) Biographie Bachelot-Caron. https://www.schoolgallery.fr/wp-content/uploads/2020/07/BIO-BACHELOT-CARON-2023-1.pdf [archive]
  68. Cf. Chabrol, C. & Henric, J. Bachelot & Caron, Crimes et délices. Éditions du Panama, Paris (ISBN 978-2-7557-0374-0)
  69. Cf. Nahon, S. (2011) Bachelot Caron, Fake. Demobooks (ISBN 2361040506).
  70. Cf. Poivert, M. & Sans, J. (2012) Bachelot-Caron, Délit d’initiés / Inside job. Éditions de la différence, Paris (ISBN 9782729119768).
  71. Cf. Lathullière Pinkasfeld, S. (2012) Bachelot-Caron / La trace. Naïa Productions, Paris. https://naia.pro/productions/out-of-eden/
  72. [Quote from the film summary] Lathullière Pinkasfeld, S. (2014) Bachelot-Caron / Out of Eden. Naïa Productions, Paris. https://naia.pro/productions/out-of-eden/
  73. Cf. De Caunes, A. [Moderator]. (2016, 16 July) Les Faits Divers, best of, L'émission d’Antoine. Canal+, Paris. https://www.dailymotion.com/video/x4k15xh
  74. Cf. Salamé, L. [Moderator] (2018, 12 March). Spéciale faits divers. Stupéfiant ! Nr.12. France 2, Paris. https://www.france.tv/france-2/stupefiant/431347-speciale-faits-divers.html
  75. Cf. Chevali, S. & Fayolles, V. & Rubichoni, E. & Virey, T. (2020, 13 November). Le Paris des Arts d'Hélène Darroze. France 24, Paris. https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/le-paris-des-arts/20201113-le-paris-des-arts-d-h%C3%A9l%C3%A8ne-darroze