Bataille de Beecher Island

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Bataille de Beecher Island
Description de cette image, également commentée ci-après
Représentation de la bataille de Beecher Island par Frederic Remington.
Informations générales
Date
Lieu Comté de Yuma, Colorado
Issue Victoire américaine
Belligérants
Arapahos
Cheyennes
Lakotas
Drapeau des États-Unis États-Unis
Commandants
Roman Nose George A. Forsyth
Forces en présence
500-600 guerriers[1] 50 soldats[1]
Pertes
9-32 tués[2] 6 tués
15 blessés[1]

Guerres indiennes

Coordonnées 39° 52′ 18″ nord, 102° 11′ 08″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Colorado
(Voir situation sur carte : Colorado)
Bataille de Beecher Island
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Beecher Island

La bataille de Beecher Island est un engagement militaire qui opposa du au plusieurs tribus amérindiennes à l'armée des États-Unis le long de la rivière Arikaree, près de l'actuelle ville de Wray dans le Colorado[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

Après une série de raids menés par les Sioux, les Cheyennes et les Arapahos contre les colons américains installés dans les vallées de la Solomon et de la Saline pendant l'été 1868, le major-général Philip Sheridan demande au major George A. Forsyth, assisté du lieutenant Frederick Henry Beecher[3], de réunir une compagnie de 50 hommes pour se mettre à la poursuite des Amérindiens hostiles[1].

Bataille[modifier | modifier le code]

Au matin du , le groupe de Forsyth se fait attaquer par plusieurs centaines de guerriers amérindiens menés par le chef cheyenne Roman Nose[1]. Ils se réfugient alors sur une petite île située sur la rivière Arikaree[1]. Malgré la mort de plusieurs hommes, dont Beecher, ils parviennent à repousser plusieurs charges des Amérindiens[1]. Au cours d'une de ces charges, Roman Nose est tué[4]. Forsyth, lui-même blessé à la cuisse, envoie deux hommes, Jack Stiwell et Pierre Trudeau, chercher de l'aide au fort Wallace en essayant de se frayer un chemin à travers les lignes amérindiennes[4].

Le lendemain, les Amérindiens renouvellent les attaques mais les Américains, qui ont pu se retrancher durant la nuit, les repoussent et ne subissent aucune perte[5]. Forsyth envoie deux nouveaux messagers à Fort Wallace, Chauncey B. Whitney et Allison J. Pliley, dans l'hypothèse que les deux précédents aient été capturés ou tués mais ils ne parviennent pas à franchir les lignes adverses et reviennent[5]. À la fin du troisième jour, les attaques ont pratiquement cessé et les Américains s'occupent des blessés[5]. À court de provisions, ils sont contraints de se nourrir de la viande de leurs chevaux morts[6]. Forsyth envoie de nouveau deux hommes, Pliley et Jack Donovan, chercher de l'aide à Fort Wallace[6]. Le cinquième jour, alors que les Américains pensaient qu'ils s'étaient tous retirés, les Amérindiens déclenchent une fusillade sur le petit groupe retranché sur l'île[7]. Les jours suivants sont plus tranquilles mais Forsyth et ses hommes souffrent du manque de soin pour les blessés et de nourriture, la viande de leurs chevaux étant devenue rance[7].

Arrivée des secours[modifier | modifier le code]

Le capitaine Carpenter venant au secours du major Forsyth.

Le , Stilwell et Trudeau arrivent finalement au fort Wallace et le colonel Henry Bankhead envoie un courrier au capitaine Louis H. Carpenter qui est en patrouille avec la compagnie H du 10e régiment de cavalerie, lui demandant de venir rapidement en aide à Forsyth[8]. Le lendemain, Bankhead lui-même se met en route, accompagné de Stilwell comme guide[8]. Le même soir, Pliley et Donovan arrivent au fort après le départ des troupes de Bankhead[8]. Donovan retourne avec quatre hommes en direction de l'île et Pliley est envoyé chercher une autre unité de cavalerie sous le commandement du colonel James Brisbin[8]. Au matin du , Donovan est de retour sur l'île, suivi peu après par le capitaine Carpenter et ses hommes[8]. Les hommes reçoivent de la nourriture et les blessés sont pris en charge, avant d'être ramenés en ambulance au fort Wallace le [8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Rein 2011.
  2. Dixon 1994, p. 87.
  3. Dixon 1994, p. 66.
  4. a et b Dixon 1994, p. 81.
  5. a b et c Dixon 1994, p. 82.
  6. a et b Dixon 1994, p. 83.
  7. a et b Dixon 1994, p. 85.
  8. a b c d e et f Dixon 1994, p. 86.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]