Bataillon de tirailleurs de Brazzaville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bataillon de tirailleurs de Brazzaville
Image illustrative de l’article Bataillon de tirailleurs de Brazzaville
Insigne du bataillon.

Création 1953
Dissolution 1958
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de tirailleurs
Garnison Brazzaville

Le bataillon de tirailleurs de Brazzaville est une unité militaire française, stationnée à Brazzaville, au Congo français, dans les années 1950.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : formation du bataillon de tirailleurs de Brazzaville
  •  : renommé 9e bataillon d'infanterie de marine
  •  : dissous

Historique[modifier | modifier le code]

Le bataillon est créé le [1] en regroupant la compagnie de quartier-général de l'Afrique-Équatoriale française (AEF), la compagnie de garnison de Brazzaville, la compagnie portée du Bataillon de tirailleurs du Congo-Gabon, la compagnie mixte de transmissions de l'AEF, la compagnie mixte d'ouvriers d'artillerie coloniale et l'école d'enfants de troupe « Général Leclerc »[2]. Il prend le nom de 9e bataillon d'infanterie de marine le et est dissous le [3].

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne est homologué en 1955 G.1196[2]. La description officielle est la suivante : « ancre des troupes coloniales d’or chargée sur la tige d’une croix de Lorraine d’azur bordée de gueules et sur le diamant de gueules à une flamme d’argent (Brazzaville) et brochant sur un avant de pirogue d’argent flanquée des inscriptions BRAZZA et MALAMINE »[4].

L'écusson de gueules à la flamme d'argent est une reprise partielle des armoiries de Brazzaville. L'ogive formé par l'avant de la pirogue peut également faire référence à l'architecture de la basilique Sainte-Anne-du-Congo de Brazzaville. Brazza et Malamine sont les deux héros de la colonisation française du Congo face à Henry Morton Stanley[2]. Une version avec un tricolore français, en souvenir du drapeau amené par Malamine, est proposée mais n'est pas choisie[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 86
  2. a b et c Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115,‎ , p. 46-51
  3. Pierre Lang, « Les Bataillons d’Infanterie Coloniale et d’Infanterie de Marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
  4. « Description héraldique des insignes homologués de la Coloniale et des Troupes de marine ou comportant une ancre de la Coloniale ou des Troupes de marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
  5. « Les insignes colos qu’on ne verra jamais », sur troupesdemarine-ancredor.org

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]