Beaumont-Pied-de-Bœuf (Sarthe)

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Beaumont-Pied-de-Bœuf
Beaumont-Pied-de-Bœuf (Sarthe)
L'église vue depuis la campagne (D 216).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement La Flèche
Intercommunalité Communauté de communes Loir-Lucé-Bercé
Maire
Mandat
Joël Tabareau
2020-2026
Code postal 72500
Code commune 72028
Démographie
Gentilé Belmontais
Population
municipale
477 hab. (2021 en diminution de 1,24 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 35″ nord, 0° 24′ 04″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 164 m
Superficie 24,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montval-sur-Loir
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montval-sur-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Beaumont-Pied-de-Bœuf
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Beaumont-Pied-de-Bœuf

Beaumont-Pied-de-Bœuf est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 477 habitants[Note 1] (les Belmontais).

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Beaumont-Pied-de-Bœuf est une commune du Haut-Maine, à la limite du Haut-Anjou sarthois, surnommé le Maine angevin, et située à 37 km au sud du Mans et 50 km au nord de Tours.

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

  • la Fredonnière
  • la Leigerie
  • Biou
  • Château Gontier
  • le Petit Coq
  • la Botinière
  • Bel-Air
  • la Boussaillerie
  • le Perroux
  • le Cottage (Cowboy Legend Ranch)
  • le Carrefour
  • la Sautrie
  • la Couetterie (château)
  • la Faverie (manoir)
  • Jumelle
  • la Levraudière
  • la Crocherie
  • la Fromagerie
  • les Toucanes
  • le Clos Maillar
  • les Landes

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Beaumont-Pied-de-Bœuf
Marigné-Laillé Jupilles
Mayet Beaumont-Pied-de-Bœuf Thoiré-sur-Dinan
Lavernat Luceau Flée

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 682,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaumont-Pied-de-Bœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montval-sur-Loir, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), prairies (34 %), forêts (24,1 %), zones urbanisées (1,4 %), cultures permanentes (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes ad Bellummontem vers 1110, Parochia de Bello Monte de Pede Bovis vers 1232, Biaumont Pié de Buef en 1314[14].

Toponyme médiéval issu de l’ancien français bel mont, où l’adjectif bel « beau » n’exprime pas nécessairement un jugement esthétique, mais l’importance ou la hauteur d'un mont. Le toponyme de Pied-de-Bœuf (un fief de la paroisse) pourrait être une déformation du « pas du bœuf »[15], pas dans le sens de gué.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge : les fiefs de Beaumont-Pied-de-Bœuf[modifier | modifier le code]

  • Bois-Corbon, partie sud-ouest de Bercé, dont le siège de seigneurie est au lieu du pavillon de Lavernat.
  • La Bussonnière : au prieuré de Château-l'Hermitage au XVIIIe siècle.
  • Les Boisardières : siège de seigneurie détruit, situé face à l'entrée de la Faverie.
  • Beaumont : siège de la seigneurie de paroisse, subsiste la tour ; à Jean Martel avec Gressende et droit d'usage en Bercé en 1383 ; à René de Montberon en 1489; aux seigneurs de Mangé en Verneil-le-Chétif : d'Illiers, de Thomond, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
  • La Couetterie : à la famille Couet/Couette de 1445 jusque vers 1680 puis par mariage aux de Vanssay.
  • Egresoulde/Aigresonde/Acra-Silva/Gressende : vers 1070 à Rotberto de Acra-Silva ; à Jean Martel, chevalier, seigneur de Beaumont en 1383; à René de Montberron en 1480, aux seigneurs de Mangé en Verneil-le-Chétif : d'Illiers, de Thomond, Choiseul-Praslin après 1605 jusqu'à la Révolution.
  • La Faverie/Fouvrie : à la famille Couet de la Couetterie en 1545, puis aux Ledoux-de la Faverie au XVIIIe siècle.
  • La Guillonnière/L'Eguillonière : à Léon Brunet, sieur de la Guillonnière en 1694.
  • Pied-de-Bœuf/Pede-Bovis : à Fouques de Pauvert en 1342, aux Choiseul-Praslin au XVIIIe siècle.
  • Le Poirier/Peirriers, à cheval sur la commune voisine de Jupilles.
  • Le prieuré Saint-Marc-des Salles/Saint-Mars/Aula-le-Bourcé, à la lisière de Bercé, donné en 1207 par Guillaume des Roches à l'abbaye de Mélinais (La Flèche, Sarthe).
  • La Sionnerie, visible au plan terrier des archives départementales de la Sarthe.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
? mars 2001 Richard Cottun    
mars 2001 mars 2014 Claude Denis    
mars 2014[16] 2019 Jacky Virlouvet   Retraité de la banque
2019 2020 Daniel Rocheron    
2020 En cours Joël Tabareau    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 477 habitants[Note 4], en diminution de 1,24 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9919761 1161 3731 1191 0941 0291 0571 021
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0209931 015929893919882840886
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
835847863808772769741698684
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
675627533459429474486488495
2015 2020 2021 - - - - - -
483481477------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame, des XIe, XIIIe et XVIIe siècles, partiellement inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1926[21].
  • Manoir de la Faverie, du XVIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1926[22].
  • Tour du XVe siècle, à l'entrée sud du bourg, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926[23].
  • Menhir du Perray, au lieu-dit le Perray, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984[24].
  • Château de la Couetterie, du XVIIIe.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

  • Théophile Romastin (1883 à Beaumont-Pied-de-Bœuf - 1957 ), homme politique, maire de Beaumont-Pied-de-Bœuf, conseiller d'arrondissement, député.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 343
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Beaumont-Pied-de-Bœuf et Saint-Christophe-sur-le-Nais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Christophe-sur-le-Nais », sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Christophe-sur-le-Nais », sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montval-sur-Loir », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Stéphane Gendron, Animaux et noms de lieux, Éditions Errance, , p. 145.
  15. Source : Patrimoine des Pays de la Loire.
  16. « Les nouveaux maires et adjoints élus », Le Maine libre, (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Église Notre-Dame de Beaumont-Pied-de-Bœuf », notice no PA00109679, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « Manoir de la Faverie », notice no PA00109680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Tour de Beaumont-Pied-de-Bœuf », notice no PA00109682, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Menhir du Perray », notice no PA00109681, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Lien externe[modifier | modifier le code]

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