Berg-sur-Moselle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Berg-sur-Moselle
Berg-sur-Moselle
Ancienne résidence des abbés d'Echternach.
Blason de Berg-sur-Moselle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de Cattenom et environs
Maire
Mandat
Denis Nousse
2020-2026
Code postal 57570
Code commune 57062
Démographie
Gentilé Bergois
Population
municipale
442 hab. (2021 en augmentation de 3,76 % par rapport à 2015)
Densité 152 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 52″ nord, 6° 18′ 43″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 227 m
Superficie 2,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Yutz
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Berg-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Berg-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Berg-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Berg-sur-Moselle

Berg-sur-Moselle est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Berg-sur-Moselle
Haute-Kontz
Gavisse Berg-sur-Moselle Rettel
Malling

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle[Carte 1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Berg-sur-Moselle.

La qualité de la Moselle peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 22 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Berg-sur-Moselle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,1 %), prairies (36,3 %), zones urbanisées (17,5 %), eaux continentales[Note 4] (8,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Du germanique berg « hauteur, colline, mont ».

  • Berge (915), Bergue (1369), Berg-im-gaue (1562), Berch (1572), Bergh (1682), Berich et Bergch (1756), Berg (1793), Berg-sur-Moselle (1930).
  • En francique lorrain : Bierg et Biég.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien domaine de l'abbaye d'Echternach, dans la seigneurie luxembourgeoise de Rodemack.

Berg fut donné à l'abbaye d'Echternach par la princesse Irmine, fille du roi Dagobert II, qui résidait à Trèves en l'an 699. L'abbaye en avait conservé la propriété jusqu'à sa suppression, sauf que les seigneurs de Rodemack y exerçaient, à titre d'avoués, la haute justice et se revètissaient du titre de seigneurs de Berg[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1960 mars 2003 Robert Schmit    
mars 2003 décembre 2008 Michèle Sciarini    
décembre 2008 En cours Katia Genet-Maincion    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 442 habitants[Note 5], en augmentation de 3,76 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
133140173205215211204223212
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
216202196189177198187203158
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
165175175133145164185198224
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
261373416417430426433442-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Vestiges romains.
  • Village perché.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Michel.
  • Ancienne résidence des abbés d'Echternach XVIIIe siècle, 1, place des Tilleuls dont les sols, les murs de clôture, le jardin, les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, ainsi que les intérieurs du logis sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [20].
  • Église Saint-Michel, de style baroque, 1737 : statues de saint Michel, de la Vierge à l'Enfant et de saint Willibrord (grandeur naturelle) du XVIIIe siècle, fonts baptismaux du XVIe siècle.
  • Oratoire du XVIIe siècle.
  • Calvaires du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle.
  • Bildstock érigé en 1610, démoli en 1944, réérigé en 1947. Surmonté d'un Christ en croix, il est de type chapiteau avec toiture plate, sous laquelle il y a 4 niches, dans lesquelles il y a Saint Jacques, Sainte Marguerite, Sainte Catherine et Saint Nicolas. Cet édifice inclut également les deux écussons de ses fondateurs (encore visibles en 1979)[21]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Berg-sur-Moselle Blason
D'argent à l'aigle de sable, becquée et membrée de gueules ; à la bordure du même chargée de huit coquilles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Berg-sur-Moselle » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « la Moselle »
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Berg-sur-Moselle et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 18, Imprimerie-Librairie V. Buck, 1863.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Ancienne résidence des abbés d'Echternach », notice no PA57000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. (mul) Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Wien huet dat Kräiz geklaut...? (no 4),