Bernabé Dávila

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Bernabé Dávila y Bertololi
Bernabé Dávila en 1906.
Fonctions
Ministro de Gobernación
-
Benigno Quiroga y López Ballesteros (d)
Benigno Quiroga y López Ballesteros (d)
Sénateur
à partir de
Député
-
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San Miguel Cemetery, Málaga (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Bernabé Dávila y Bertololi (Málaga, 1837 ou 1839 [6] - Madrid, 16 novembre 1914) est un avocat[7],[8], diplomate[9] et homme politique espagnol, ministre de l'Intérieur pendant le règne d'Alphonse XIII, membre du Parti libéral[10].

Biographie[modifier | modifier le code]

Caricature de Xaudaró (es) montrant Dávila présentant son projet de loi sur les associations au Conseil des ministres.

Il étudie le droit, la philosophie et les lettres à l'université de Grenade. Membre du Parti libéral[7], il obtient un siège de député au Congrès pour la circonscription de Malaga aux élections générales de 1879[3], 1881, 1884, 1886, 1891, 1893 et 1896[11],[12], et est nommé sénateur à vie en 1898[13],[12].

Il a également été sous-secrétaire de la Grâce et de la Justice[11],[14] et ambassadeur d'Espagne à Lisbonne[11].

Il est ministre de l'Intérieur entre le 6 juillet et le 30 novembre 1906 dans un cabinet présidé par José López Domínguez, dont il était un ami proche[7].

Il est l'un des promoteurs de l'Institut national de prévision (INP), antécédent de la sécurité sociale en Espagne[15]. En 1906, il présente aux Cortès un projet de loi pour l'INP, qui n'est cependant pas débattu, et est finalement approuvé en 1908, sous le ministère de Juan de la Cierva y Peñafiel[16].

En mars 1910, il reçoit la grande-croix de l'Ordre de Charles III[17].

Il meurt à Madrid le et est enterré à Malaga, dans un caveau familial du cimetière de San Miguel[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (es) « D. Bernabé Dávila », El Siglo Futuro, Madrid, no 2.324,‎ , p. 3 (ISSN 1130-8494, lire en ligne)
  2. ↑ (es) Fernando Arcas Cubero, El republicanismo malagueño durante la Restauración, 1875-1923, Excmo. Ayuntamiento de Córdoba, Delegación de Cultura, (ISBN 9788450516548, lire en ligne), p. 137-138
  3. ↑ a et b (es) « El ministro de la Gobernación », El Año Político, Madrid, vol. XII,‎ , p. 350 (ISSN 2171-0457, lire en ligne)
  4. ↑ Modesto Sánchez Ortíz et Fermín Berástegui, Las primeras Cámaras de la Regencia: datos electorales, estadísticos y biográficos, Enrique Rubiños, (lire en ligne), p. 322
  5. ↑ (es) « Muerte de D. Bernabé Dávila », La Época, Madrid, no 23.013,‎ , p. 3 (ISSN 2254-559X, lire en ligne)
  6. ↑ certaines sources indiquent 1837[1],[2], d'autres 1939[3],[4]. Le journal La Época donne le (ou le 8 mai, le texte n'est pas clairement lisible).[5]
  7. ↑ a b et c (es) « El nuevo gobierno », El Heraldo de Madrid, Madrid, no 5.702,‎ , p. 1-2 (ISSN 2171-0090, lire en ligne)
  8. ↑ (es) El primer liberalismo en Andalucía, 1808-1868: política, economía y sociabilidad, Servicio Publicaciones UCA, (ISBN 9788498280166, lire en ligne), p. 197
  9. ↑ (pt) Grande enciclopédia portuguesa e brasileira: ilustrada com cêrca de 15.000 gravuras e 400 estampas a côres, vol. 4, Editorial Enciclopédia (lire en ligne), p. 588
  10. ↑ (es) Amparo Quiles Faz, « Bernabé Dávila y Bertololi », sur Diccionario biográfico español, Real Academia de la Historia (consulté le )
  11. ↑ a b et c Sánchez de los Santos et Onuba 1908, p. 53-54.
  12. ↑ a et b Peláez Albendea, « Juristas universales e internacionales, originarios de Málaga », Contribuciones a las Ciencias Sociales, Málaga, Grupo EUMED.NET de la Universidad de Málaga,‎ (ISSN 1988-7833, OCLC 762029477, lire en ligne)
  13. ↑ (es) Senado de España, « Senado de España: home », sur www.senado.es (consulté le )
  14. ↑ « El nuevo ministerio », Nuevo Mundo,‎ , p. 7 (ISSN 1699-8677, lire en ligne)
  15. ↑ « La Seguridad Social celebra el centenario del Instituto Nacional de Previsión (INP) » [archive] (consulté le )
  16. ↑ (es) Ernesto Lehr, El Instituto Nacional de Previsión, Madrid, , 6 p. (lire en ligne [archive du ])
  17. ↑ « La gaceta », El Heraldo Militar, Madrid, no 5.291,‎ , p. 3 (ISSN 2171-7311, lire en ligne)
  18. ↑ « El entierro de D. Bernabé Dávila », El Heraldo de Madrid, Madrid, no 8.754,‎ 19 de noviembre de 1914, p. 2 (ISSN 2171-0090, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Modesto Sánchez de los Santos et Juan de Onuba, Las Cortes españolas, Madrid, Establecimiento tipográfico de Antonio Marzo, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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