Blanca Treviño

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Blanca Treviño
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
MonterreyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction
Women in Technology Hall of Fame (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Blanca Avelina Treviño de Vega (Monterrey, Nuevo León, Mexique) est présidente et directrice exécutive de Softtek, une société mexicaine de technologies de l'information et des communications.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle prend d'abord un emploi à temps partiel chez Alfa. Lors de l'embauche, on lui demande de signer sa lettre de démission afin de pouvoir se débarrasser d'elle lorsqu'elle se marie[4].

Elle décide alors de créer sa propre entreprise[2],[3].

En 1982, elle cofonde Softtek avec 10 000 $ et 4 partenaires masculins[2].

Elle a occupé des postes de cheffe d'équipe, de vice-présidente des ventes et du marketing et de directrice générale des opérations aux États-Unis. En 1997, elle baptise nearshore le fait de vendre aux Etats-Unis des prestations de développement informatique réalisées au Mexique, par comparaison à l'offshore indien. D'autres entreprises mexicaines l'imiteront à partir de 2000[1],[5].

Depuis 2000, elle est directrice générale de l'entreprise et présidente du comité exécutif.

Au Mexique, où l'on ne compte que 5 femmes parmi les chefs des 100 plus grandes entreprises, elle est en 2022 la 3e femme parmi les 5[6].

Treviño est vice-président du Mexican Business Council et membre du conseil d'administration de Walmart Mexico, Grupo Lala, de la Bourse mexicaine, de l'Universidad de Monterrey et de l'Universidad Tec Milenio (ITESM) et de la Confederación Patronal de la República Mexicana (COPARMEX)[7].

Promotion du rôle de la femme dans la tech[modifier | modifier le code]

Alors que le Sexisme dans l'industrie technologique est reconnu comme un fléau mondial, Treviño est très vigilante pour inclure des femmes dans les équipes techniques et dans les postes de direction de sa société. Toutefois, elle refuse de pratiquer une politique de quotas[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2022, le magazine CNN Expansión l'a classée numéro 4 de son palmarès des 50 femmes les plus puissantes du Mexique[9].

En 2011, l'organisme Endeavour Mexico pour le développement des nouveaux entrepreneurs, présidé par Emilio Azcárraga, l'a récompensée pour son parcours entrepreneurial[10].

En 2011, Treviño a été la 21e personne et première femme à être intronisée au Outsourcing Hall of Fame de l'International Association of Outsourcing (IAOP)[11],[12].

En 2014, elle a été la première femme à être incluse dans le Consejo Mexicano de Hombres de Negocios ce qui a amenés l'organisme à changer son nom pour Consejo Mexicano de Negocios[3].

En 2018, Educando (anciennement Worldfund) lui a décerné le Prix du leadership en éducation pour ses contributions et son influence dans l'amélioration de l'éducation au Mexique[13].

Treviño a été intronisée au Women in Technology International Hall of Fame (en)[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Ex-A-Tec - Revista Integratec 65 - En persona: Entrevista con Blanca Avelina Treviño de Vega (LSCA'81) (Interview) » [archive du ] (consulté le )
  2. a b et c Takahashi, « Blanca Treviño, la mujer que no quería ser millonaria (interview) », Forbes,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Villeda, « La mexicana que superó el miedo y creó una empresa de 1,000 mdd (reprise de l'article Forbes) », Alto Nivel, (consulté le )
  4. Jonathan Vanian, « Why the CEO of Technology Giant Softtek Once Signed a Resignation Letter on Her First Day on a Job », sur Fortune,
  5. « Blanca Treviño de Vega - Profil » (consulté le )
  6. (es) « Estas son las 5 empresarias más importantes de México », Expansión,‎ (lire en ligne)
  7. « Forbes Names Softtek's Blanca Treviño One of Mexico's Most Powerful Women - Nearshore Americas: Premium Intelligence and Better Outcomes in Latin America Outsourcing (source primaire) » (consulté le )
  8. Katyana Gómez Baray, « El talento no tiene género: Blanca Treviño », El Economista,‎ (lire en ligne)
  9. « Las 100 Mujeres más Poderosas de los Negocios 2022 », sur Expansión (consulté le )
  10. « Endeavor México celebra Gala 2011 » [archive du ] (consulté le )
  11. « The Leadership Hall of Fame Award Recipients », sur IAOP
  12. « Goldcorp Inc. - Acerca de - Consejo (Profil) » (consulté le )
  13. « Blanca Treviño, Honoree Speech, 2018 Education Leadership Award Dinner »,
  14. « WITI - Blanca Trevino (Profil) », www.witi.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]