Blanche Vogt

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Blanche Vogt
Photo publiée dans Femme de France, le 15 février 1931.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Blanche Charlotte Goulette
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions

Blanche Vogt (née le à Nancy et morte le à Paris 14e[1]) est une journaliste et écrivaine française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Blanche Vogt fait des études de lettres et s'essaie à la poésie puis travaille comme secrétaire à la Revue de l'enseignement primaire d'Henri Baudéan. Elle y rencontre Jean Jaurès et Gustave Théry grâce à qui elle commence à travailler comme journaliste à L'Œuvre [2]. Elle travaille parfois en immersion, couvre des procès et signe ses articles du pseudonyme Une passante.

Elle défend la cause des femmes et collabore à diverses publications féministes comme Minerva ou La Française[2].

En 1928, elle co-fonde le Club des belles perdrix, avec d'autres journalistes, parmi lesquelles Marcelle Tinayre, Andrée Viollis, Hélène Gosset ou Lucie Delarue-Mardrus, un club gastronomique réservé aux femmes[3].

Blanche Vogt est également une écrivaine : elle publie des romans, essais et récits.

Elle décède en 1969, à l'âge de 81 ans[2]

Œuvres littéraires[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Avec Suzanne de Callias (texte et ill.), Aux pays des femmes-soldats. Finlande. Esthonie. Danemark. Lithuanie, Fasquelle éditeurs, 1931
  • Les Français sont des hommes du monde, le savoir-vivre à l'âge atomique, France-Sélection, 1948, 160 p.
  • Avec Jean Rigaud (ill.), L'Isle-Adam, perle de l'Île-de-France, Librairie Aristide Quillet, 1953, 119 p.
  • La jeunesse de Claire Chamarande, J. Ferenczi et fils, 1925
  • Le mariage de Reine Avernie, Éditions eLui et moie, 1947, 128 p.

Articles[modifier | modifier le code]

  • La crise de la monnaie va finir, L’Œuvre, n° 1507 du 8 novembre 1919
  • Les Petits locataires d'un billets de vingt sous, L'Œuvre du 12 octobre 1920, Lire en ligne
  • 300 femmes au service de 45 000 familles, n° 82 du 17 mai 1940
  • Une fraude - Nos bottes de daim sont en mouton, L'Œuvre, n° 1536 du 15 décembre 1919
  • Un Jaurès inconnu, dans Les Œuvres Libres n° 140, Fayard, 1933
  • Yvonne Carton, dans Les Œuvres Libres n° 107, Fayard, 1930

Entrevues[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1925 : Prix d'Académie pour La jeunesse de Claire Chamarande[5]
  • 1934 : Légion d'honneur[2]
  • 1954 : Prix Charles-Blanc pour L'Isle-Adam, perle de l’Île-de-France[5]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 1707, vue 13/31.
  2. a b c et d Bernard Matot, Premières femmes journalistes, Bordeaux, L'Éveilleur, , 224 p. (ISBN 9791096011407), p. 150-156
  3. Blanche Vogt, « Un club de gourmandes », Lecture pour tous,‎ , p. 79
  4. Blanche Vogt, « 42 ans d'amitié... Deux femmes : Louise Breslau et Madeleine Zillhardt », sur nouvelles branches (consulté le )
  5. a et b « Blanche Vogt | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]