Brigitta Gadient

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Brigitta Gadient
Illustration.
Fonctions
Conseillère nationale
Législature 45e à 48e
Groupe politique bourgeois-démocratique (BD)
Commission CSEC
CdG (1996-2011)
Prédécesseur Simeon Bühler
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Coire
Nationalité suisse
Parti politique PBD (depuis 2008)
UDC
Père Ulrich Gadient
Famille Andreas Gadient (grand-père)
Profession Juriste

Brigitta Gadient, née le à Coire (originaire du même lieu et de Trimmis), est une personnalité politique suisse du canton des Grisons, membre de l'Union démocratique du centre, puis du Parti bourgeois-démocratique.

Elle est députée au Conseil national de 1995 à 2011.

Biographie[modifier | modifier le code]

Brigitta Maria Gadient[1] naît le à Coire, dans le canton des Grisons. Elle est originaire du même lieu et de Trimmis, dans la région de Landquart, au nord-est du canton[2]. Elle est la fille du conseiller national Ulrich Gadient[3] et la petite-fille du conseiller aux États Andreas Gadient[4]. Elle a une sœur[5] et grandit à Coire[6].

Après ses études de droit[2], elle décroche comme premier emploi un poste de juriste au secrétariat général de l'UDC à Berne[5].

Elle travaille comme secrétaire de commission pour les Services du Parlement jusqu'à son accession au Conseil national en 1995[7],[8]. Elle dirige parallèlement à ses mandats politiques un bureau à Coire donnant des conseils juridiques et des conseils d'organisation[9].

Après avoir mis un terme à sa vie politique, elle devient présidente de la Haute école spécialisée des Grisons en 2017 et vice-présidente de la Croix-Rouge suisse en 2019[10].

Elle est nommée présidente de Suisse Tourisme en par le Conseil fédéral. Elle est la première femme à ce poste, où elle succède à Jean-François Roth au [11].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Brigitta Gadient est membre de l'Union démocratique du centre (UDC) puis du Parti bourgeois-démocratique (PBD) à partir de fin 2008[12].

Elle est candidate au Conseil national lors des élections fédérales de 1987 et de 1991[13], mais n'est pas élue[5]. Elle accède cependant au Conseil national en , en raison de la démission de son colistier Simeon Bühler (de)[14]. Elle est la deuxième Grisonne à siéger au Conseil national[5] et en est alors, à 34 ans, la benjamine[8]. Elle siège au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC), qu'elle préside de 1998 à 1999 et de la Commission de gestion (CdG) à partir de [2]. Elle préside également le groupe bourgeois-démocratique de l'Assemblée fédérale à sa création en 2009[15].

Elle est la meilleure élue de la liste UDC lors des élections fédérales de 2007[4]. La même année, elle est candidate officielle de la section grisonne de son parti pour la succession d'Annemarie Huber-Hotz au poste de chancelier de la Confédération[16].

En , elle annonce son retrait définitif de la politique[17].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Elle se définit comme une centriste[9]. Femme d'ouverture, héritière de l'ancien Parti démocratique des Grisons, elle est souvent en porte-à-faux avec son parti national, et en particulier Christoph Blocher, qui l'empêche notamment d'accéder à la présidence du Conseil national. Elle soutient contre l'avis de son parti national l'Espace économique européen puis tous les accords bilatéraux avec l'Union européenne, l'adhésion à l'Organisation des Nations unies et, en 2004, l'assurance-maternité[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Bern Open Repository and Information System - Gadient, Brigitta Maria », sur site officiel de l'Université de Berne (consulté le )
  2. a b et c « Biographie de Brigitta Gadient », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. (de) Christoph Wehrli, « Schlechtere Bedingungen für eine Politik des Ausgleichs », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. a b et c Michel Guillaume, « Parmi les "Neinsagers", la femme qui dit "oui" », L'Hebdo,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  5. a b c et d (de) « Hortensia, Zeitschrift des Frauenkulturarchivs », , p. 7
  6. (de) Carl Bieler, « Serie Tour de Suisse: Mit Brigitta Gadient in Graubünden », Migros Magazin,‎ , p. 10-11 (lire en ligne)
  7. (de) « Ende einer erfolgreichen Politikerdynastie », sur www.suedostschweiz.ch, (consulté le )
  8. a et b BB / Agence télégraphique suisse, « La cadette est Grisonne », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  9. a et b (de) Monika Bachmann, « Die Standfeste », Zeitschrift für Sozialhilfe,‎ , p. 36 (lire en ligne)
  10. Secrétariat général du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche, « Le Conseil fédéral nomme Brigitta M. Gadient à la présidence de Suisse Tourisme », sur www.seco.admin.ch, (consulté le )
  11. Victoria Marchand, « Brigitta Gadient sera la nouvelle présidente de Suisse Tourisme », sur Cominmag.ch, (consulté le )
  12. (de) « Bürgerlich-Demokratische Partei hebt ab », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  13. (de) « 1991: SP holt zweiten Sitz », sur www.suedostschweiz.ch, (consulté le )
  14. (de) « Brigitta Gadient Spitzenkandidatin der SVP », Engadiner Post,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  15. « La présidence à Brigitta Gadient » Accès payant, sur www.laliberte.ch, (consulté le )
  16. Bernard Wuthrich, « Brigitta Gadient, infatigable représentante de l'UDC d'autrefois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  17. (de) Agence télégraphique suisse, « Nationalrätin Gadient kandidiert nicht mehr », sur www.suedostschweiz.ch, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]