Brun Van Dyck

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Le brun Van Dyck est une dénomination de couleur pour artistes qui recouvre, depuis longtemps, des compositions assez diverses. À l'origine, il s'agissait de terre de Cassel ou de terre de Cologne.

Ces terres présentant, pour la peinture à l'huile, l'inconvénient de perturber le séchage, et résistant mal à la lumière, elles sont souvent remplacées, depuis le XIXe siècle, par d'autres pigments basés sur des oxydes de fer calcinés, complétés par du noir de carbone.

Le pigment de ferrocyanure de cuivre ou de ferrocyanure de cuivre et de potassium référencé PBr9 au Colour Index est aussi appelé brun Van Dyck ou brun de Florence est brun rouge à brun violacé.

Nuanciers[modifier | modifier le code]

Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes connaît le brun Van Dick, dénomination commerciale de Lorilleux, marchand de couleurs pour artistes et de Ripolin, fabricant de peinture, synonyme de Rouge indien ou Brun sépia (du marchand de couleurs pour artistes Lefranc)[1].

Sennelier propose un brun Van Dyck (n° 407) composé à partir de d'oxyde de fer et de noir de fumée (PR101 et PBk7).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, , p. 411-412 brun Van Dyck.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 2, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 340.