César M. Lorenzo

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César M. Lorenzo
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
PerpignanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
César MartínezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Autres informations
Membre de
Mouvement
Socialisme libertaire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

César M. Lorenzo ou César Martínez Lorenzo, né à Paris le et mort à Perpignan le [1], est un historien du mouvement libertaire espagnol, notoire pour être l'auteur de l'ouvrage de référence Les anarchistes espagnols et le pouvoir (1868-1969) publié en 1969 en français[2],[3],[4].

Il est le fils de Horacio Martínez Prieto, par deux fois secrétaire général de la Confédération nationale du travail (CNT) en 1934 et 1936.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est historien-géographe de formation.

Il est membre de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires en exil en France.

En 1958, il adhère au groupe socialiste libertaire de Gaston Leval qu'il quitte quelques années plus tard par suite de désaccords.

À partir de 1964, il se consacre, dans le cadre d'un travail universitaire, à l’étude de la guerre d’Espagne.

Citation[modifier | modifier le code]

« Le mouvement anarchiste espagnol est né au moment où la revendication démocratique a surgi. Il a disparu quand la démocratie s'est installée pour longtemps. »[5]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Article[modifier | modifier le code]

  • (en) François Godicheau. La guerre d’Espagne. République et révolution en Catalogne (1936–1939), International Review of Social History, , pp. 510-513, lire en ligne.

Commentaires[modifier | modifier le code]

Selon le politologue Guy Hermet l'ouvrage Les anarchistes espagnols et le pouvoir (1868-1969) est « ambitieux, si l'on considère son volume, son appareil bibliographique et la problématique précise suggérée par son titre [...] Fils de réfugiés républicains, historien formé dans les facultés françaises, mais aussi descendant d'une famille de dirigeants du mouvement libertaire, l'auteur a eu accès à des souvenirs personnels et à une masse considérable de documents rares ou inédits, dont il était l'un des seuls à pouvoir avoir connaissance. Et il est en outre parfaitement averti de la sensibilité politique propre aux milieux anarchistes et anarcho-syndicalistes de son pays. Grâce à ces atouts, l'ouvrage apporte une contribution importante à l'histoire de l'anarchisme espagnol, sur le plan documentaire. »[6]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. (en)« Cesar M. Lorenzo, Les anarchistes espagnols et le pouvoir, is an exceptionally lucid and objective work written by an anarchist », Francisco J. Romero Salvadó, Historical Dictionary of the Spanish Civil War, Scarecrow Press, 2013, page 371.
  3. Cité en référence
  4. (en) « the son of a prominent CNT militant, his book is a gold mine of information », Sam Dolgoff, The Anarchist Collectives: Workers' Self-management in the Spanish Revolution, 1936-1939, Black Rose Books Ltd., 1974, page 39.
  5. Édouard Waintrop, Martinez Lorenzo, l'historien critique, Libération, 7 août 2001, lire en ligne.
  6. Guy Hermet, Trois livres sur l'anarchisme espagnol, Revue française de science politique, n°5, 1971. pp. 1102-1105, page 1103.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]