Café Atlantico

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Café Atlantico

Album de Cesária Évora
Sortie
Enregistré
studio Recall, Pompignan, France
studio Harry Son, Paris, France
Durée 54:22
Genre Morna / coladeira
Format Compact Disc
Producteur José da Silva
Label Lusafrica
Critique

Albums de Cesária Évora

Café Atlantico est le septième album de la chanteuse de morna et de coladeira cap-verdienne Cesária Évora, sorti en 1999.

En 2000, lors de la 15e cérémonie des Victoires de la musique, l'album remporte la Victoire de l'album de musiques traditionnelles ou de musiques du monde.

Historique[modifier | modifier le code]

Enregistrement et production[modifier | modifier le code]

L'album est enregistré au studio Recall à Pompignan dans le département du Gard en France par João Magalhaes assisté de Renauld Van Welden, sauf les morceaux Flôr di nha esperança et Perseguida qui sont enregistrés au studio Harry Son à Paris en France par Pascal Catet[1],[2],[3].

Des enregistrements additionnels sont réalisés à La Havane à Cuba pour les morceaux 1, 3, 5, 6, 8, 9, 11 et 12[2],[3].

L'album est produit par José da Silva pour Lusafrica, et la production exécutive est assurée par Angelo Spencer en France et par Alfredo Peñalver à Cuba[1],[2],[3].

Le mixage est effectué au studio Marcadet par Stéphane Caisson et José da Silva (sauf Beijo de longe mixé au Studio Gimmick) et la mastérisation (matriçage) est réalisée par André Perriat au studio Top Master à Paris[1],[2],[3].

Publication[modifier | modifier le code]

L'album sort en CD en 1999 sur les labels Lusafrica, BMG et RCA dans de nombreux pays et sur le label Tropical Music en Allemagne[4].

Le design de la pochette est l'œuvre d'Objectif Lune et les photos sont de Youri Lenquette et Éric Mulet[1],[2],[3].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Le site AllMusic attribue 4,5 étoiles à l'album Café Atlantico[1].

Le critique Jose F. Promis d'AllMusic souligne que, avec cet album, « Césaria Évora s'aventure dans des paysages musicaux plus latino-américains que le portugais, qui dominait ses précédents albums. Évora puise dans la musique traditionnelle cubaine et brésilienne pour un effet envoûtant »[1]. Il conclut que « cet album n'est rien de moins que de la classe mondiale et sera apprécié par les générations à venir »[1].

James Lien, du CMJ New Music Report, estime que « chantant des chansons déchirantes sur l'amour qui a mal tourné, Cesária Évora est la reine incontestée de la musique cap-verdienne triste connue sous le nom de morna. Café Atlantico est un album magnifique, finement travaillé, qui a montré exactement pourquoi elle est si populaire et qui a également contribué à son ascension vers la célébrité »[5].

Distinction[modifier | modifier le code]

Liste des morceaux[modifier | modifier le code]

L'album comprend les quatorze morceaux ci-dessous[1],[3].

No TitreAuteur Durée
1. Flôr Di Nha EsperançaTraditionnel / Rufino Almeida 4:15
2. Vaquinha MansaGregorio Gonçalves 4:46
3. Amor Di MundoTeófilo Chantre 4:05
4. Paraiso Di AtlanticoManuel De Novas 3:56
5. SorteTeófilo Chantre 3:48
6. Carnaval De São VicentePedro Rodrígues 3:48
7. Desilusão Dum AmdjerDaniel Spencer 5:35
8. Nho Antone EscaderodeGregorio Gonçalves 3:45
9. Beijo De LongeTeófilo Chantre / Gerard Mendes 4:00
10. Roma CriolaTeófilo Chantre 4:09
11. PerseguidaB. Leza 4:50
12. Maria ElenaLorenzo Barcelata / Bob Russell 3:29
13. Cabo Verde Mandá MantenhaManuel De Novas 4:01
14. TerezinhaGregorio Gonçalves 3:24
54:22

Musiciens[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) Jose F. Promis, « Café Atlantico », sur AllMusic (consulté le ).
  2. a b c d et e Livret du CD Café Atlantico, Cesária Évora, CD Tropical Music 68.805.
  3. a b c d e et f (en) « Cesaria Evora – Café Atlantico », sur Discogs (consulté le ).
  4. (en) « Cesaria Evora – Café Atlantico », Liste des versions publiées, sur Discogs (consulté le ).
  5. (en) James Lien, « 1999, The Year in Review », CMJ New Music Report,‎ , p. 25.
  6. « Évora Cesária (1941-2011) », sur Universalis (consulté le ).
  7. Frédérique Jourdaa, « C'est le fils spirituel de Cesaria Evora », sur Le Parisien, (consulté le ).
  8. Bernard Lescure, « Du Brésil à Cuba avec Cesaria Evora », sur La Dépêche, (consulté le ).
  9. Marie-Anne Georges, « Cesaria Evora, retour aux sources », sur La Libre, (consulté le ).
  10. « Cesaria Evora, la "diva aux pieds nus" met un terme à sa carrière », sur La DH Les Sports+, (consulté le ).
  11. « Cesaria Evora met un terme à sa carrière », sur Le Devoir, (consulté le ).
  12. La rédaction de 20 Minutes, « Le meilleur des 30 ans des Victoires de la musique », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  13. « Série « Création au féminin » - épisode 2/5 : Cesaria Evora (1941-2011), la diva aux pieds nus », sur Radio France, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]