Cannabis à Madagascar

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Le cannabis à Madagascar est illégal, mais il est produit et consommé au niveau national.

Introduction :

Lorsqu'on parle d'une certaine catégorie de produits dans un pays, la plupart se méfierait des illégaux comme le Cannabis

Terminologie[modifier | modifier le code]

Les termes pour le cannabis dans la langue malgache incluent "Rongony"[1], "Jamala" ''Bona'', ''Kaya'', ''zavatr'olona'', ce dernier terme étant populaire à Madagascar surtout dans la capitale Antananarivo surtout Anjahana, mais peut-être originaire de Madagascar et y étant rediffusé par des travailleurs provinces[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La découverte de pollen de cannabis datant de deux millénaires à Madagascar a été citée comme l'un des éléments de preuve de la première arrivée du peuple malgache sur l'île[3].

L'usage local de cannabis a été signalé par des visiteurs étrangers dans les années 1700 et 1800, et sous le règne du roi Andrianampoinimerina, la consommation de cannabis est devenue un crime capital[4]. La consommation de cannabis était répandue parmi ses courtisans, et le roi a décrié la pratique en disant : « lorsque vous fumez du chanvre, vous devenez à moitié intelligent... Vous fumez les longues feuilles et prenez congé de vos sens ; c'est à cause de cela que je n'en veux pas[4] ».

Économie[modifier | modifier le code]

Le cannabis produit à Madagascar est principalement destiné à la consommation locale, où il est décrit comme « omniprésent[5] » avec quelques exportations limitées vers les pays africains voisins. Le cannabis est largement cultivé dans les provinces de Mahajanga et d'Antsiranana au nord, et de Toliara, Fianarantsoa et Betroka[réf. nécessaire] au sud. Certains des types de cannabis cultivés à Madagascar sont des « variétés sauvages[6] ».

Légalité[modifier | modifier le code]

Le cannabis est illégal à Madagascar, bien qu'il soit largement utilisé. Compte tenu de son illégalité, la plante Huperzia obtusifolia est parfois utilisée comme substitut, qu'elle soit fumée ou en infusion[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Deanna Swaney et Robert Willox, Madagascar & Comoros : a travel survival kit, Lonely Planet Publications, , 390 p. (ISBN 978-0-86442-196-8, lire en ligne)
  2. Vera Rubin, Cannabis and Culture, Walter de Gruyter, , 228– (ISBN 978-3-11-081206-0, lire en ligne)
  3. (en) Charles E.M. Pearce et F. M. Pearce, Oceanic migration : paths, sequence, timing and range of prehistoric migration in the Pacific and Indian Oceans, Dordrecht/New York, Springer Science & Business Media, , 77– (ISBN 978-90-481-3826-5, lire en ligne)
  4. a et b Gwyn Campbell, David Griffiths and the Missionary "History of Madagascar", BRILL, , 437– (ISBN 978-90-04-20980-0 et 90-04-20980-8, lire en ligne)
  5. Graeme R. Newman, Crime and Punishment around the World : [Four Volumes], ABC-CLIO, , 124– (ISBN 978-0-313-35134-1, lire en ligne)
  6. Guy Arnold, The International Drugs Trade, Taylor & Francis, , 192– (ISBN 978-1-57958-396-5, lire en ligne)
  7. (en) Gabriella Harriet Schmelzer et Ameenah Gurib-Fakim, Medicinal Plants, Wageningen, PROTA, , 368– (ISBN 978-90-5782-204-9, lire en ligne)